sexta-feira, 28 de outubro de 2005

"De tout temps, les civilisations se sont mélangées et je pense que c'est ce qu'elles ont fait de mieux."

Caprices de l'histoire

Que reste-t-il de Rome? La politique. Entretien avec Paul Veyne.
par Jean-Baptiste MARONGIU

Jeudi 27 octobre 2005

Pourquoi l'histoire et pourquoi l'histoire romaine ? Simple accident individuel. Il arrive aux enfants des passions qui relèvent du pur hasard. Le conservateur du Musée archéologique de Nîmes a commencé à m'instruire au cours de mes visites assidues, car j'avais eu une émotion toute spéciale le jour où, petit écolier, j'avais trouvé un tesson d'amphore. Cétait la fascination d'une planète lointaine. Or, dans le milieu populaire où je suis né, Rome était la seule planète lointaine connue. J'ignorais l'existence des Mayas ou du Japon. J'appartiens à une génération qui s'est auto-éduquée puisqu'elle n'attendait plus rien de ses «vieux maîtres» en Sorbonne. Notre goût pour l'histoire était une résultante heureuse du marxisme car, chez un intellectuel communiste, elle devait prouver la justesse de la théorie. Accablé par l'injustice sociale autant que par le comportement peu reluisant de mes proches sous Vichy, j'ai été au PCF entre vingt et vingt-cinq ans, de 1951 à 1955.

(...)

En quoi, (...), Foucault a-t-il révolutionné l'histoire ?


Desenvolvimento em
www.liberation.fr/page.phd?Article=333958

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