Daniel Sibony, um dos mais célebres psicanalistas franceses, interpretou o "Ça, o moi e o surmoi" dos dois finalistas das Presidenciais Francesas.
A não perder, clicar aqui, no espaço público do Libération.
Trata-se de um texto intempestivo, fecundo e magistral. Sibony compara Ségo à Virgem com uma criança, os seus poderes de incarnação e encantação. "Ela quis ser a incarnação (da França, sem dúvida); a França presidente, slogan forte mas estranho, que quebra a ideia de representação: presidir é estar à cabeça de, se a França é a sua própria cabeça, onde está o corpo? Nicolas Sarkozy, por seu turno, propunha um modo de funcionamento, não um emblema ou um modelo. Ele parecia querer dizer: consegui escapar, e posso vos ajudar a fazer o mesmo. O discurso queria ser racional, os argumentos valem o que valem, mas é um projecto técnico o que o preocupa, para tentar desbloquear as coisas", frisa. O psicanalista que diz ter "votado em branco".
"A incarnação - para lá da figura da Virgem ou da Igreja - é a mãe, a mulher que se destaca. Diante dos "elefantes" do seu partido, ela foi mais feminina do que eles conseguiram ser convincentes. Mas isso não jogou ao nível do país. Ele, Sarko, filho de emigrantes, sugeriu a raiva da tenacidade: prestar provas, conquistar um lugar, mais do que ficar ao cuidado de. Isso quer dizer muito para a multidão", observa.
"(...)
L'incarnation va avec l'incantation, la parole venue d'ailleurs et relayée par un beau corps. Mais l'incantation frise parfois la logique de l'ameutement (elle lui a dit : respectez les handicapés ! S'il ne les respecte pas, en effet, haro sur lui). Elle l'a rabroué comme un élève : révisez votre sujet (le nucléaire, qu'elle ignorait plus que lui) ! Lui, il argumente, raisonne, réfute ; il «travaille» ...
Dans l'ameutement, il y a aussi un peu d'illogisme : elle l'accusa d'avoir dit «tolérance zéro» alors qu'il n'y a pas «zéro délinquant» . Or, on peut être décidé à ne pas tolérer d'entorse, mais des entorses, il y en a.
5) Revers de la «féminitude» : le style trop personnel pour ceux qui souffrent de problèmes impersonnels. Son coup de colère à elle était «juste», «naturel» ; car la justice, c'est ce qu'elle «sent» , c'est ce qu'elle incarne. Et si les données objectives ou les effets de ses actes la contrariaient ? S'inclinerait-elle devant cette autre mère, autrement plus sévère, la réalité ? Ou voudrait-elle la plier à sa «juste» volonté ? Les gens hésitent. Là, il fallait de l'amour ; il y en a eu, mais de là à ce qu'il devienne un facteur politique...
Lui semble décidé à jouer, tricher s'il le faut, composer, pour avoir des résultats dont il puisse être fier. Des résultats qu'il puisse montrer à sa mère adoptive, la France ; la France qu'il n'est pas, mais qu'il veut servir (donc, il s'en distingue). Certes le nom «Sarkozy» sonne étranger, mais la France a eu l'audace de cette étrangeté. Audace aussi grande que d'élire une femme.
L'incarnation va avec l'incantation, la parole venue d'ailleurs et relayée par un beau corps. Mais l'incantation frise parfois la logique de l'ameutement (elle lui a dit : respectez les handicapés ! S'il ne les respecte pas, en effet, haro sur lui). Elle l'a rabroué comme un élève : révisez votre sujet (le nucléaire, qu'elle ignorait plus que lui) ! Lui, il argumente, raisonne, réfute ; il «travaille» ...
Dans l'ameutement, il y a aussi un peu d'illogisme : elle l'accusa d'avoir dit «tolérance zéro» alors qu'il n'y a pas «zéro délinquant» . Or, on peut être décidé à ne pas tolérer d'entorse, mais des entorses, il y en a.
5) Revers de la «féminitude» : le style trop personnel pour ceux qui souffrent de problèmes impersonnels. Son coup de colère à elle était «juste», «naturel» ; car la justice, c'est ce qu'elle «sent» , c'est ce qu'elle incarne. Et si les données objectives ou les effets de ses actes la contrariaient ? S'inclinerait-elle devant cette autre mère, autrement plus sévère, la réalité ? Ou voudrait-elle la plier à sa «juste» volonté ? Les gens hésitent. Là, il fallait de l'amour ; il y en a eu, mais de là à ce qu'il devienne un facteur politique...
Lui semble décidé à jouer, tricher s'il le faut, composer, pour avoir des résultats dont il puisse être fier. Des résultats qu'il puisse montrer à sa mère adoptive, la France ; la France qu'il n'est pas, mais qu'il veut servir (donc, il s'en distingue). Certes le nom «Sarkozy» sonne étranger, mais la France a eu l'audace de cette étrangeté. Audace aussi grande que d'élire une femme.
(...)
Enfin, l'épisode du «génétique» pour le «diaboliser» n'a pas été bon. Il avait dit, en gros, que devant certains symptômes, le poids de l'inné pouvait être écrasant ; qu'on peut donc gérer au mieux mais sans culpabiliser ; et, pour certains, le fin mot de l'éthique c'est de culpabiliser à la ronde. De là à le faire passer pour un homme qui classe les gens d'après leurs gènes... Avec, à l'horizon, l'eugénisme et la phobie de la génétique (science respectable et utile), ce n'était pas bon. Si les nazis ont exterminé des masses, était-ce pour obéir à la génétique ou était-ce pour mettre en acte leur haine de l' «autre» ? En imputer des relents à ce fils d'immigrés dont la famille a pâti du nazisme, était-ce vraiment «juste» ?
Bref, c'est en voyant les arguments de ses adversaires que j'ai pensé (moi qui vote blanc) que Sarkozy passerait. Le seul argument irréfutable, c'était le corps féminin, et il a fait son maximum.
Cela dit, il y a un petit effet secondaire appréciable : Le Pen est cassé, et certains cesseront peut-être de traiter de «raciste» quiconque trouve qu'il y a des problèmes à régler avec d'autres cultures, problèmes qu'ils ont rendus «tabous» , qui sont pourtant passionnants à penser et peut-être à résoudre."
FAR
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terça-feira, 8 de maio de 2007
Sarkozy e Ségo no psicanalista
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segunda-feira, 7 de maio de 2007
Consequências das eleições em França
367 carros incendiados a maioria nos arredores de Paris. Sarko começa bem: a malta das cités decide protestar e incendiar
"367 voitures brûlées et de 270 interpellations
Selon la police, «le second tour de l'élection présidentielle n'a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures»." Libération (clicar aqui)
Leia também no Libération:
"Le triomphe du bonapartisme
Par Paul ALLIES
Paul allies professeur de sciences politiques à l'université de Montpellier.
Dernier ouvrage paru : le Grand Renoncement. La Gauche et les Institutions de la Ve République, Textuel, 2007.
Cette élection présidentielle pourrait bien être le triomphe absolu du bonapartisme, cette culture politique dont la France ne parvient décidément pas à se défaire. Nicolas Sarkozy en est l'incarnation à lui seul. Il résume jusqu'à la caricature la modernisation de cette «société du 10 décembre» qui fit le succès, en 1848, de Napoléon le Petit : déjà à l'époque, elle ajoutait de la violence symbolique et privée au monopole étatique de la force. Mais la postérité du bonapartisme va bien au-delà des personnes. Elle s'est forgée dans et par les institutions ; pas tant dans l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct que dans la concentration exceptionnelle de tous les pouvoirs en ses mains. De ce point de vue, l'histoire de la Ve République restera celle d'une accumulation progressive de puissance d'une seule autorité au prix de la dévitalisation des moindres contre-pouvoirs. Même celui que les journalistes avaient construit est en train de produire par connivence ou servitude volontaire une nouvelle oligarchie. Se refonde ainsi toujours plus l'espace du pouvoir où le centre reste la cité interdite à la société civile tandis que sa périphérie est abandonnée à ses ennemis.
La gauche va-t-elle s'installer dans ce système, en se contentant par exemple de gérer les collectivités locales?" (clicar aqui para continuar a leitura)
FAR
"367 voitures brûlées et de 270 interpellations
Selon la police, «le second tour de l'élection présidentielle n'a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures»." Libération (clicar aqui)
Leia também no Libération:
"Le triomphe du bonapartisme
Par Paul ALLIES
Paul allies professeur de sciences politiques à l'université de Montpellier.
Dernier ouvrage paru : le Grand Renoncement. La Gauche et les Institutions de la Ve République, Textuel, 2007.
Cette élection présidentielle pourrait bien être le triomphe absolu du bonapartisme, cette culture politique dont la France ne parvient décidément pas à se défaire. Nicolas Sarkozy en est l'incarnation à lui seul. Il résume jusqu'à la caricature la modernisation de cette «société du 10 décembre» qui fit le succès, en 1848, de Napoléon le Petit : déjà à l'époque, elle ajoutait de la violence symbolique et privée au monopole étatique de la force. Mais la postérité du bonapartisme va bien au-delà des personnes. Elle s'est forgée dans et par les institutions ; pas tant dans l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct que dans la concentration exceptionnelle de tous les pouvoirs en ses mains. De ce point de vue, l'histoire de la Ve République restera celle d'une accumulation progressive de puissance d'une seule autorité au prix de la dévitalisation des moindres contre-pouvoirs. Même celui que les journalistes avaient construit est en train de produire par connivence ou servitude volontaire une nouvelle oligarchie. Se refonde ainsi toujours plus l'espace du pouvoir où le centre reste la cité interdite à la société civile tandis que sa périphérie est abandonnée à ses ennemis.
La gauche va-t-elle s'installer dans ce système, en se contentant par exemple de gérer les collectivités locales?" (clicar aqui para continuar a leitura)
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Presidenciais Francesas: Sarkozy ganha com o apoio de Le Pen
O candidato do centro-direita ganhou com os votos maciços da extrema-direita (53%). Ségolène Royal pagou caro os erros do arranque e as públicas dissensões das correntes do seu partido. Contudo, em Paris, no total, o vencedor só averbou mais 0,19 por cento de votos do que Ségo. É obra...
A França entra numa fase diferente e superior da sua república presidencialista. Sarkozy, um émulo mais sofisticado, apesar de tudo, de Bush e Berlusconi, vai ter que cumprir as suas promessas populistas e fazer a vontade imperial ao grande patronato que o apoiou. Cruel contradição. A direita tem que formar uma maioria presidencial e implementar a revisão técnica de muitos mecanismos bonapartistas dos poderes presidenciais.
Nos ombros de Ségo repousa agora uma tarefa hercúlea de manter a unidade na diversidade da sua frente eleitoral, onde o PS detém o comando. O que quer dizer, que Ségo vai ter de negociar de novo com os barões (líderes das três tendências) e discutir a dosagem das listas de deputados.
O companheiro e n.°1 do PS, François Hollande, admitiu como factores principais da derrota, a amálgama tacticista da candidata ( sobretudo no arranque); e, indirectamente, fez mea culpa do atentismo paralisador nas proposições políticas que tardaram a ser feitas aos centristas capitaneados por François Bayrou, que representaram 17 por cento do eleitorado. O modelo económico proposto pela candidata também era pouco nítido e com muitas folgas programáticas, admitiu.
FAR
A França entra numa fase diferente e superior da sua república presidencialista. Sarkozy, um émulo mais sofisticado, apesar de tudo, de Bush e Berlusconi, vai ter que cumprir as suas promessas populistas e fazer a vontade imperial ao grande patronato que o apoiou. Cruel contradição. A direita tem que formar uma maioria presidencial e implementar a revisão técnica de muitos mecanismos bonapartistas dos poderes presidenciais.
Nos ombros de Ségo repousa agora uma tarefa hercúlea de manter a unidade na diversidade da sua frente eleitoral, onde o PS detém o comando. O que quer dizer, que Ségo vai ter de negociar de novo com os barões (líderes das três tendências) e discutir a dosagem das listas de deputados.
O companheiro e n.°1 do PS, François Hollande, admitiu como factores principais da derrota, a amálgama tacticista da candidata ( sobretudo no arranque); e, indirectamente, fez mea culpa do atentismo paralisador nas proposições políticas que tardaram a ser feitas aos centristas capitaneados por François Bayrou, que representaram 17 por cento do eleitorado. O modelo económico proposto pela candidata também era pouco nítido e com muitas folgas programáticas, admitiu.
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sábado, 5 de maio de 2007
Presidenciais Francesas: Todd e Gauchet analisam ao pormenor

Os dois politólogos ultrapassam o bla-bla rotineiro dos Médias e surpreendem as linhas de força do futuro da França e da Europa...
Emmanuel Todd e Marcel Gauchet, há muito que nos habituaram a uma superlativa qualidade teórica das suas análises políticas. Trata-se de peritos singulares e, cada um no seu espaço de análise, beneficia de uma aura de prestígio e rigor que ultrapassa em muito as fronteiras hexagonais francesas. No conjunto de mais de 50 análises políticas de projecção política qualitativa, destacamos os textos que eles subscreveram como os mais acutilantes e os melhores e que foram saindo no Nouvel Observateur, Le Monde e Libération. Os dados estão lançados, pois. E só Ségolène pode construir uma França melhor e mais democrática, não nos esqueçamos disso .
1. Participação eleitoral: Todd alerta para "a pobreza do conteúdo da campanha. As questões sobre a Globalização, as deslocalizações, a subida das desigualdades e o medo do futuro não foram quase tratadas pelos candidatos. E éra isso que contava acima de tudo para as pessoas". E aponta: "Se existiu paixão e angústia nesta campanha, foi porque Sarkozy colocou conscientemente as questões de identidade no centro do seu discurso, baralhando assim a problemática económica". Marcel Gauchet sobre o mesmo tema diz: "Depois de 1988, o mitterrando-chiraquismo paralisou o país e fechou-o no marasmo político. O milagre, é que, nos estamos talvez a sair deste ciclo depressivo. Finalmente, o mal não era assim tão irremediável como se temia".
2. Estratégias: Todd põe o dedo na questão essencial: "Assistimos com a sua acção (Sarkozy) à subida de uma direita governamental que não hesitará a adoptar uma estratégia de violência racionalizada empregando os meios do aparelho de Estado. Estamos confrontados, por isso, com qualquer coisa de muito grave. Nestes tempos de tensões sociais e económicas, há o risco que se instale no poder uma direita radicalizada que sabe que a estratégia de provocação pode ser uma técnica eficaz de governo". Gauchet precisa: "A diabolização do sarkozismo feito pela Esquerda foi politicamente contraproducente. Não dissuadiu o eleitorado natural de Sarkozy (o pequeno comerciante revoltado da região parisiense e do Sul) e facilitou-lhe o apoio do eleitor de extrema-direita".
3. Reformar o quê? Gauchet observa : "O verdadeiro problema político francês, é o como fazer: Toda a gente sabe localizar as dificuldades, mas ninguém até hoje as soube tratar. A questão é de encontrar um método. Royal e Sarkozy têm pelo menos em comum a constatação de que um certo estilo de organização político-administrativo está falido". Por sua vez, Todd avança com esta tese: "Se por acaso Sarkozy se tornar Presidente, é preciso saber que todo o seu discurso actual está em contradição com as aspirações profundas do seu eleitorado. Se ganhar, entrará fatalmente em choque frontal com os seus eleitores." E mais esta, em fine: "O gaullismo de Sarkozy é uma panaceia. Ele fará da França um país que não será nem belo, nem grande, nem generoso. O gaullismo com o seu nacionalismo tinha uma certa loucura das grandezas. O sarkozismo é, a meu ver, um gaullismo encolhido onde a França se definirá como grande apenas dentro do seu território... ".
4. Direita/ Esquerda- Se calhar só em Portugal se pretende ultrapassar tal dicotomia. Gauchet avisa os incautos: "Creio que a oposição esquerda-direita funciona sempre. Permanece o eixo fulcral da vida democrática. A Esquerda ganhou culturalmente. Em termos de valores, a direita tornou-se de esquerda. Por isso, assistimos a um gigantesco cruzamento multiforme que fomenta as incertezas contemporâneas". E adianta: "Isto constitui a grande revolução contemporânea: a Esquerda, que era materialista, tornou-se idealista e reclama-se de valores, enquanto a direita, que se postulava como moral e religiosa, não acredita senão na economia". Todd não acredita que foi ultrapassada a "decomposição do sistema" e que se ultrapassou o desaparecimento das "ideologias políticas": "Não partilho desse entusiasmo".
FAR
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quinta-feira, 3 de maio de 2007
Presidenciais Francesas: "Sarkozy não perdeu, mas Ségolène Royal ganhou"
O magnífico editorial de Laurent Joffrin, director do Libération, que pode ler, clicando aqui. A candidata esteve muito bem ao ataque. Remeteu Sarkozy para a defesa de um liberalismo pacóvio e revelou a má preparação técnico-humanista do "diabo" da nova direita francesa face aos dossiers cruciais das Reformas, do Ensino e das Energias renováveis...
" Nicolas Sarkozy não perdeu. Mas Ségolène Royal ganhou.
" Porquê esta asserção tão lapidar? Porque neste debate feito de paixão fria e agressividade emboscada, a candidata socialista venceu num ponto essencial: a legitimidade. Forte dos 26 por cento de votos da primeira volta - quase tanto como Mitterrand em 1981 e de sondagens fabulosas que a colocam quase à par de Nicolas Sarkozy - isto é, com o apoio de metade da França , ela demonstrou serem inconsequentes as dúvidas da opinião pública: é perfeitamente capaz de ser Presidente da República. Pelo menos, em todos os casos de figura, tanto como Sarkozy, que ela atacou e perturbou durante mais de duas horas, ele que ameaçava reduzi-la a quase nada. Determinada, precisa, dura no contra-ataque apesar de alguns erros e do abuso do exemplo simplista, ela abalou o favorito da competição. Sarkozy esteve mal? Claro que não, pelo contrário. Mas com toda a sua vontade, a sua preparação e a vantagem que lhe conferem os 31 por cento dos votos reunidos da primeira volta, o líder imperial da direita não conseguiu dominar a sua rival. O que é que ela deve ainda provar?
" Daí que, o debate de fundo volte a tornar-se omnipresente Os dois protagonistas forneceram-nos uma versão límpida. Um liberalismo à francesa, para um, o socialismo à europeia para ela. Uma adaptação da França à Mundialização, por um lado, embrulhada por um voluntarismo enganador; e a recusa da normalização, preconizada por ela, enquadrada numa perspectiva realista de bom tom.
" Em princípio, a opção deveria ser simples para um povo que não gosta de se curvar perante as forças do mercado. Mas não nos esqueçamos que em política as circunstâncias são implacáveis. Nicolas Sarkosy não perdeu verdadeiramente. Pode portanto conservar a sua vantagem. Era o seu único propósito nesta prova difícil do face a face. À entrada da recta final, ele guarda ainda o comando. Existe só um problema para ele: Ségolène Royal começou ontem a recuperar do atraso ".
FAR
" Nicolas Sarkozy não perdeu. Mas Ségolène Royal ganhou.
" Porquê esta asserção tão lapidar? Porque neste debate feito de paixão fria e agressividade emboscada, a candidata socialista venceu num ponto essencial: a legitimidade. Forte dos 26 por cento de votos da primeira volta - quase tanto como Mitterrand em 1981 e de sondagens fabulosas que a colocam quase à par de Nicolas Sarkozy - isto é, com o apoio de metade da França , ela demonstrou serem inconsequentes as dúvidas da opinião pública: é perfeitamente capaz de ser Presidente da República. Pelo menos, em todos os casos de figura, tanto como Sarkozy, que ela atacou e perturbou durante mais de duas horas, ele que ameaçava reduzi-la a quase nada. Determinada, precisa, dura no contra-ataque apesar de alguns erros e do abuso do exemplo simplista, ela abalou o favorito da competição. Sarkozy esteve mal? Claro que não, pelo contrário. Mas com toda a sua vontade, a sua preparação e a vantagem que lhe conferem os 31 por cento dos votos reunidos da primeira volta, o líder imperial da direita não conseguiu dominar a sua rival. O que é que ela deve ainda provar?
" Daí que, o debate de fundo volte a tornar-se omnipresente Os dois protagonistas forneceram-nos uma versão límpida. Um liberalismo à francesa, para um, o socialismo à europeia para ela. Uma adaptação da França à Mundialização, por um lado, embrulhada por um voluntarismo enganador; e a recusa da normalização, preconizada por ela, enquadrada numa perspectiva realista de bom tom.
" Em princípio, a opção deveria ser simples para um povo que não gosta de se curvar perante as forças do mercado. Mas não nos esqueçamos que em política as circunstâncias são implacáveis. Nicolas Sarkosy não perdeu verdadeiramente. Pode portanto conservar a sua vantagem. Era o seu único propósito nesta prova difícil do face a face. À entrada da recta final, ele guarda ainda o comando. Existe só um problema para ele: Ségolène Royal começou ontem a recuperar do atraso ".
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quarta-feira, 2 de maio de 2007
Por Ségolène Royal e contra Sarkozy
Alguns dos maiores cientistas e filósofos, escritores e actores da França actual tornaram público um Manifesto de Apoio à Candidata da Esquerda. O filósofo, Jacques Bouveresse, o cineasta Costa-Gravas, o escritor Philippe Sollers e o cientista Axel Khan, englobam um colectivo de mais de sete dezenas de subscritores que o Liberation, clicar aqui, publicou.
"Por: porque Ségolène Royal assume a palavra e a promessa de uma Esquerda que aprendeu com os seus erros e divisões, que se questionou, reinventou e renovou. O seu Pacto Presidencial, a sua campanha participativa e os seus objectivos socialistas mostraram: ela incarna uma França que não renunciou nem aos seus valores sociais nem às suas ambições democráticas, uma França em movimento, aberta e criativa. Por: porque ela coloca a questão social no centro das suas preocupações estratégicas, perturbada com o futuro dos trabalhadores e fazendo barragem à oligarquia financeira. Porque ela se engaja também por uma renovação profunda das Instituições, querendo pôr fim aos abusos do poder presidencial e, dessa feita, restaurando a democracia parlamentar. Porque também representa uma França nova, feminista e ecologista, multi-étnica e universalista, protectora e dinâmica. Porque quer uma República para todos e sem discriminações, associando o interesse geral aos direitos das minorias, solidária dos desprotegidos e apostando no combate pela paz no Mundo."
"Contra: porque Nicolas Sarkozy incarna uma direita monolítica e radicalizada, sofrendo a pressão da extrema-direita, dos seus pavores e raivas. A sua campanha, os seus excessos e as suas provocações mostraram tudo isso, como já o tinha anteriormente demonstrado na violência que empregou contra os rivais do seu espaço político. Os seus discursos oportunistas e as suas promessas falaciosas não iludem: tudo lhe serve para conquistar o poder. E de tudo se servirá para o guardar. Porque sabemos de experiência feita: enquanto não forem alteradas as regras do poder de Estado, a Presidência da República permanecerá um forte inexpugnável. Confiar a mais alta magistratura a um tão exacerbado demagogo, é correr o risco de uma prolongada confiscação do poder para o proveito de uma casta, de um grupo e de um clã. Contra: porque longe de acalmar as crises que afectam a França, a eleição de Nicolas Sarkozy teria tendência para as agravar. Em primeiro lugar, agravar-se-ia a crise social, porque ele entende dar ainda mais aos que já possuem muito, aumentando os privilégios privados e reduzindo as solidariedades públicas. Depois agravar-se-ia a crise política, porque deseja reforçar o poder presidencial, acaparando os plenos poderes em detrimento dos contrapoderes. Por fim, a crise da identidade nacional não seria poupada, porque tem uma visão étnica, comunitarista, digamos religiosa, da política, a que alimenta o choque desastroso das civilizações."
"Aos eleitores do Partido Comunista e da extrema-esquerda, que assumem uma exigência social e internacionalista, aos eleitores dos Verdes e de José Bové, que operam numa postura ecologista e altermundialista, aos eleitores de François Bayrou, que defendem uma exigência democrática e ética, aos eleitores da direita e do centro, que se definem por uma exigência de seriedade e de moderação, nós afirmamos que só a eleição de Ségolène Royal pode garantir a abertura desses objectivos principais e o diálogo consequente e permanente, no respeito da diversidade".
FAR
"Por: porque Ségolène Royal assume a palavra e a promessa de uma Esquerda que aprendeu com os seus erros e divisões, que se questionou, reinventou e renovou. O seu Pacto Presidencial, a sua campanha participativa e os seus objectivos socialistas mostraram: ela incarna uma França que não renunciou nem aos seus valores sociais nem às suas ambições democráticas, uma França em movimento, aberta e criativa. Por: porque ela coloca a questão social no centro das suas preocupações estratégicas, perturbada com o futuro dos trabalhadores e fazendo barragem à oligarquia financeira. Porque ela se engaja também por uma renovação profunda das Instituições, querendo pôr fim aos abusos do poder presidencial e, dessa feita, restaurando a democracia parlamentar. Porque também representa uma França nova, feminista e ecologista, multi-étnica e universalista, protectora e dinâmica. Porque quer uma República para todos e sem discriminações, associando o interesse geral aos direitos das minorias, solidária dos desprotegidos e apostando no combate pela paz no Mundo."
"Contra: porque Nicolas Sarkozy incarna uma direita monolítica e radicalizada, sofrendo a pressão da extrema-direita, dos seus pavores e raivas. A sua campanha, os seus excessos e as suas provocações mostraram tudo isso, como já o tinha anteriormente demonstrado na violência que empregou contra os rivais do seu espaço político. Os seus discursos oportunistas e as suas promessas falaciosas não iludem: tudo lhe serve para conquistar o poder. E de tudo se servirá para o guardar. Porque sabemos de experiência feita: enquanto não forem alteradas as regras do poder de Estado, a Presidência da República permanecerá um forte inexpugnável. Confiar a mais alta magistratura a um tão exacerbado demagogo, é correr o risco de uma prolongada confiscação do poder para o proveito de uma casta, de um grupo e de um clã. Contra: porque longe de acalmar as crises que afectam a França, a eleição de Nicolas Sarkozy teria tendência para as agravar. Em primeiro lugar, agravar-se-ia a crise social, porque ele entende dar ainda mais aos que já possuem muito, aumentando os privilégios privados e reduzindo as solidariedades públicas. Depois agravar-se-ia a crise política, porque deseja reforçar o poder presidencial, acaparando os plenos poderes em detrimento dos contrapoderes. Por fim, a crise da identidade nacional não seria poupada, porque tem uma visão étnica, comunitarista, digamos religiosa, da política, a que alimenta o choque desastroso das civilizações."
"Aos eleitores do Partido Comunista e da extrema-esquerda, que assumem uma exigência social e internacionalista, aos eleitores dos Verdes e de José Bové, que operam numa postura ecologista e altermundialista, aos eleitores de François Bayrou, que defendem uma exigência democrática e ética, aos eleitores da direita e do centro, que se definem por uma exigência de seriedade e de moderação, nós afirmamos que só a eleição de Ségolène Royal pode garantir a abertura desses objectivos principais e o diálogo consequente e permanente, no respeito da diversidade".
FAR
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segunda-feira, 30 de abril de 2007
Ségolène Royal "escolhe" Strauss-Khan como PM e Bayrou fustiga Citizien Sarko
Recta final da campanha presidencial: Glucksman "absolve" o seu poulain. Sondagens continuam a ser favoráveis a Sarko, que manobra os Grandes Média...Ségolène Royal defende o Small Business Act, big-bang!
Numa importante e última entrevista ao Le Monde, clicar aqui, Ségolène Royal indica como provável primeiro-ministro, Dominique Strauss-Khan, o chefe de fila dos rocardianos e dos sociais-democratas puro sangue do PSF. Trata-se de mais um "piscar de olhos" a Bayrou e aos seus 8 milhões de votantes. A hipótese de Bayrou se tornar PM, não é excluída por Ségo. A candidata da Esquerda afirma que, hoje, a "economia de mercado é incontornável", mas, precisa, que "é necessária uma certa regulação para evitar as desordens". "Tudo o que será reinvestido na empresa irá beneficiar de reduções fiscais. Quero um pacto de crescimento com as PME, o Small Business Act"
Entretanto, Sarkozy realizou um megacomício no palácio dos Desportos de Bercy, onde esteve presente Villepin, a caterva de cançonetistas (sem Enrico Macias, mas com Johnny Halliday) e o novo-filósofo André Glucksman, que ilibou, in vero, o seu novo alter-ego político de tentações racistas e totalitárias... Sarko promete pleno emprego e autoridade, nesta recta final.
Entretanto, o Libération, clicar aqui, analisa o alto controlo e manipulação com que Sarkozy e os seus muchachos "arrebanham" a grande maioria dos Grupos Médias franceses. Vejamos este panorama delirante: "Primeiro, existe Martin Bouygues, o mais próximo de todos, o seu melhor amigo, e, isso cai bem, patrão da TF1 (considerada a maior TV da Europa...). Mas há também Arnaud Lagardère, seu irmão, patrão do grupo que abriga no seu circulo Europe 1, Paris Match, Le JDD, etc. Sem contar Serge Dassault, o filho dos pioneiros da aviação militar, desiludido com o chiraquismo, e proprietário do Le Figaro, o segundo maior jornal francês...Bernard Arnault, o super-capitalista do grupo LVHM, moda de luxo e dono dos melhores vinhos e champanhes do Mundo, que foi padrinho de casamento do casal Cecilia-Nicolas Sarkozy, proprietário do jornal económico La Tribune, ou ainda François Pinault, proprietário do Le Point e comparsa dos passeios de bicicleta".
FAR
Numa importante e última entrevista ao Le Monde, clicar aqui, Ségolène Royal indica como provável primeiro-ministro, Dominique Strauss-Khan, o chefe de fila dos rocardianos e dos sociais-democratas puro sangue do PSF. Trata-se de mais um "piscar de olhos" a Bayrou e aos seus 8 milhões de votantes. A hipótese de Bayrou se tornar PM, não é excluída por Ségo. A candidata da Esquerda afirma que, hoje, a "economia de mercado é incontornável", mas, precisa, que "é necessária uma certa regulação para evitar as desordens". "Tudo o que será reinvestido na empresa irá beneficiar de reduções fiscais. Quero um pacto de crescimento com as PME, o Small Business Act"
Entretanto, Sarkozy realizou um megacomício no palácio dos Desportos de Bercy, onde esteve presente Villepin, a caterva de cançonetistas (sem Enrico Macias, mas com Johnny Halliday) e o novo-filósofo André Glucksman, que ilibou, in vero, o seu novo alter-ego político de tentações racistas e totalitárias... Sarko promete pleno emprego e autoridade, nesta recta final.
Entretanto, o Libération, clicar aqui, analisa o alto controlo e manipulação com que Sarkozy e os seus muchachos "arrebanham" a grande maioria dos Grupos Médias franceses. Vejamos este panorama delirante: "Primeiro, existe Martin Bouygues, o mais próximo de todos, o seu melhor amigo, e, isso cai bem, patrão da TF1 (considerada a maior TV da Europa...). Mas há também Arnaud Lagardère, seu irmão, patrão do grupo que abriga no seu circulo Europe 1, Paris Match, Le JDD, etc. Sem contar Serge Dassault, o filho dos pioneiros da aviação militar, desiludido com o chiraquismo, e proprietário do Le Figaro, o segundo maior jornal francês...Bernard Arnault, o super-capitalista do grupo LVHM, moda de luxo e dono dos melhores vinhos e champanhes do Mundo, que foi padrinho de casamento do casal Cecilia-Nicolas Sarkozy, proprietário do jornal económico La Tribune, ou ainda François Pinault, proprietário do Le Point e comparsa dos passeios de bicicleta".
FAR
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quinta-feira, 26 de abril de 2007
Bayrou critica severamente Sarkozy e vai avistar-se com Ségo, Delors...
O candidato da Terceira Escolha, já eliminado, quer empatar os 7 milhões de votos na construção de um novo partido do Centro, Liberal e Social-cristão com as novas formas do modelo italiano...Delors e Cohn-Bendit vão tentar a aproximação eleitoral entre Bayrou e Ségo.
A política profissional francesa desperta à hora da paginação dos jornais On Line, seis da manhã hora de Paris. O Herald Tribune está disponível a partir das duas da manhã na Net. Imaginem o rodopio das redacções e dos estados-maiores partidários...Depois da Primeira Volta, com a presença frontal e dual dos dois candidatos apurados, Ségo e Sarko, assistimos a uma diabólica e múltipla táctica política para o dueto finalista se apropriar de parte substancial do eleitorado de François Bayrou, o centrista e homem de letras que foi a revelação das Presidenciais francesas 2007.
Ségo com a sua ala esquerda muito depauperada - Extrema-Esquerda, PC e Verdes, a valerem só cerca de 10% de votos no total - precisa desesperadamente de Bayrou para colmatar o que lhe falta para vencer. A tarefa é gigantesca e tudo se joga na classe e golpe de asa que, Ségoléne Royal e os seus mucachos, souberem desenvolver no terreno. A hipótese de vir a ganhar reside nisto simplesmente: negociar com Bayrou um protocolo de apoio eleitoral e, indirectamente, propor-lhe vantagens políticas para que ele se estabeleça com um novo partido, uma máquina transparente, crítica e democrática. Ao arrepio do "exército" ululante, monocórdico e "soviético" de Sarkozy e da doce "algaraviada" do PS e dos seus compagnons de esquerda...privada e alcatifada.
Bayrou é o fiel da balança e parece disposto a vender caro a sua cotação eleitoral, a rondar os 18 por cento. Hoje demarcou-se de Sarkozy de forma visceral e abracadabresca: "Pela sua proximidade com os centros de negócios e as potências mediáticas, pelo seu gosto da intimidação e da ameaça, irá concentrar os poderes como jamais o tinham sido (...). Pelo seu temperamento e os temas que espevita, arrisca a agravar as dissensões no tecido social, conduzindo acima de tudo uma política que avantaja ainda mais os ricos. Penso que há semelhanças entre Berlusconi e Nicolas Sarkozy". A carga é feroz e acutilante, pois.
Por outro lado, Sego multiplica as iniciativas para cativar o eleitorado de Bayrou. De uma forma democrática e clara. Propondo encontros bilaterais e discutindo os pontos de divergência entre o Pacto Presidencial e o Programa de Bayrou. A candidata da Esquerda solicitou o apoio a Jacques Delors, o grande perito da política social francesa. Este aceitou e vai escolher equipa para se poder encontrar com os representantes de Bayrou. O edil de Veneza, Massimo Cacciari, clicar aqui, deu uma entrevista ao Libération, sublinhando que Bayrou deve apoioar Sego sem reservas...Ao mesmo tempo, envia este recado aos socialistas tricolores: "Os socialistas devem reconhecer publicamente a exigência e a necessidade de uma aliança com Bayrou e tentarem abrir a perspectiva de criação de um partido democrático".
Daniel Cohn-Bendit, uma espécie de "rolha" dos post esquerdistas europeus, conseguiu convencer, clicar aqui, Sego e os seus estrategos e vai entrar (já o fez) na dança para conseguir capitalizar o máximo de votantes de Bayrou para a sua nova dama. Como fez uma bela amizade com Bayrou no Parlamento Europeu, e andaram em comícios juntos a favor do sim ao Novo Tratado em 2003, conseguiu " iludir " os burocratas amedrontados do PS e fez-se ao objectivo."Eu sou o que liberta a audácia de Ségolène, que lhe diz: Sê tu mesma, avança, não te deixes entalar pelo teu partido, porque a maioria, engloba também o centro".
FAR
A política profissional francesa desperta à hora da paginação dos jornais On Line, seis da manhã hora de Paris. O Herald Tribune está disponível a partir das duas da manhã na Net. Imaginem o rodopio das redacções e dos estados-maiores partidários...Depois da Primeira Volta, com a presença frontal e dual dos dois candidatos apurados, Ségo e Sarko, assistimos a uma diabólica e múltipla táctica política para o dueto finalista se apropriar de parte substancial do eleitorado de François Bayrou, o centrista e homem de letras que foi a revelação das Presidenciais francesas 2007.
Ségo com a sua ala esquerda muito depauperada - Extrema-Esquerda, PC e Verdes, a valerem só cerca de 10% de votos no total - precisa desesperadamente de Bayrou para colmatar o que lhe falta para vencer. A tarefa é gigantesca e tudo se joga na classe e golpe de asa que, Ségoléne Royal e os seus mucachos, souberem desenvolver no terreno. A hipótese de vir a ganhar reside nisto simplesmente: negociar com Bayrou um protocolo de apoio eleitoral e, indirectamente, propor-lhe vantagens políticas para que ele se estabeleça com um novo partido, uma máquina transparente, crítica e democrática. Ao arrepio do "exército" ululante, monocórdico e "soviético" de Sarkozy e da doce "algaraviada" do PS e dos seus compagnons de esquerda...privada e alcatifada.
Bayrou é o fiel da balança e parece disposto a vender caro a sua cotação eleitoral, a rondar os 18 por cento. Hoje demarcou-se de Sarkozy de forma visceral e abracadabresca: "Pela sua proximidade com os centros de negócios e as potências mediáticas, pelo seu gosto da intimidação e da ameaça, irá concentrar os poderes como jamais o tinham sido (...). Pelo seu temperamento e os temas que espevita, arrisca a agravar as dissensões no tecido social, conduzindo acima de tudo uma política que avantaja ainda mais os ricos. Penso que há semelhanças entre Berlusconi e Nicolas Sarkozy". A carga é feroz e acutilante, pois.
Por outro lado, Sego multiplica as iniciativas para cativar o eleitorado de Bayrou. De uma forma democrática e clara. Propondo encontros bilaterais e discutindo os pontos de divergência entre o Pacto Presidencial e o Programa de Bayrou. A candidata da Esquerda solicitou o apoio a Jacques Delors, o grande perito da política social francesa. Este aceitou e vai escolher equipa para se poder encontrar com os representantes de Bayrou. O edil de Veneza, Massimo Cacciari, clicar aqui, deu uma entrevista ao Libération, sublinhando que Bayrou deve apoioar Sego sem reservas...Ao mesmo tempo, envia este recado aos socialistas tricolores: "Os socialistas devem reconhecer publicamente a exigência e a necessidade de uma aliança com Bayrou e tentarem abrir a perspectiva de criação de um partido democrático".
Daniel Cohn-Bendit, uma espécie de "rolha" dos post esquerdistas europeus, conseguiu convencer, clicar aqui, Sego e os seus estrategos e vai entrar (já o fez) na dança para conseguir capitalizar o máximo de votantes de Bayrou para a sua nova dama. Como fez uma bela amizade com Bayrou no Parlamento Europeu, e andaram em comícios juntos a favor do sim ao Novo Tratado em 2003, conseguiu " iludir " os burocratas amedrontados do PS e fez-se ao objectivo."Eu sou o que liberta a audácia de Ségolène, que lhe diz: Sê tu mesma, avança, não te deixes entalar pelo teu partido, porque a maioria, engloba também o centro".
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