Cavaco e Bruni
Foi uma piada do Valente numa das crónicas traseiras do Público mas confesso que me ri. Sobre a banalização do escândalo a possibilidade ainda do escândalo. Certamente para consumo nacional, já que todos conhecem a Bruni, até descascada, pois fez por isso, e ninguém conhece o Cavaco, que nunca se descascaria, a não ser por cá. O que dá o sinal da nossa globalização específica: importamos todos os modelos e somos formigas anónimas lá fora. Exceptuando o Mourinho, mas esse é quase inglês e chama-se Mou, vejam no La Repubblica e o Cristiano Ronaldo que é da Madeira. Mas o planeta futebol é o de uma globalização específica e aí fala-se futebolês, o único esperanto quase absoluto, mais extenso que o inglês de trocos. Para nós o Cavaco fugir com a Bruni seria um sobressalto grande e levar-nos-ia por momentos a esquecer o pesadelo da dívida, o que este governo cuida de inculcar como a pior das sombras no nosso juízo perdido, com perseverança e carinho responsáveis - credivelmente. E com quem fugiria o Sarkozy?
FMR
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quinta-feira, 8 de abril de 2010
anaCrónicas 13
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segunda-feira, 4 de fevereiro de 2008
Carla Bruni:herdeira adoptiva e comparsa da sarko-novela
Os Bruni-Tedeschi são uma das mais extravagantes das famílias industriais milanesas, geradas pela industrialização nos primórdios do séc. XX. Numa outra dimensão, tinham o perfil dos capitães-de-indústria da Póvoa de Varzim e de Espinho, que passaram das Cordas e Cabos aos fios electrónicos…
O avô e o pai adoptivo de Carla - o verdadeiro progenitor ainda está vivo no Brasil - consolidaram um grande império de cabos e pneus, que a Pirelli comprou nos anos 7O. Segundo a imprensa italiana e francesa, clicar aqui, artigo no Libé, de hoje, a fortuna dos Bruni-Tedeschi é colossal…razão para o desprotegido Sarko esfregar as maõs de contente. O pior é se Carla faz como a sua mamã, conhecida por se apaixonar pelos professores de música dos filhos…
O artigo do Libé é magistral, pois sabe-se a luta fraticida que o jornal trava com o ocupante do Eliseu.
Como surgiram em Paris? Apòs a morte do avô - que ofuscava em esplendor a presença mundana dos Agnelli da Fiat - o pai adoptivo da Carla com medo do terrorismo das Brigadas Vermelhas, ele que se tinha distinguido na luta contra o fascista Mussolini, resolve vender grande parte dos bens e instalar-se na Cidade da Luz.
“Esta família incarnava na aparência todos os valores da grande burguesia cultivada do Piemonte, mas ao mesmo tempo ,ela desfazia-os”, observa e confidencia um intelectual italiano ao repórter do Libé.
“Os Bruni-Tedeschi sempre alimentaram as colunas sociais italianas. Como quando saem, nos anos 80, as fotos de Carla feitas por Helmut Newton: Carla, sensual adolescente, sentada nos joelhos do pai adoptivo, sob o olhar da mãe em fato de banho. Estas imagens correm a Itália e suscitam a indignação pelo perfume de incesto".
«(...)
Avant les Rolling Stones puis Saint-Germain-des-Prés, et la vie «bling-bling» à l’Elysée, c’est dans un monde à la Luchino Visconti qu’a vécu Carla Bruni. Même après l’exil français en 1973, la famille revenait souvent à Castagneto Po, à une demi-heure à peine du centre de Turin. Leur manoir en brique rouge, construit en 1740 à la cime d’une colline, domine la vallée de ses immenses terrasses. Alberto l’avait acheté au milieu des années 50, restauré et intégralement remeublé en style d’époque, avec un soin maniaque. Un royaume sur mesure pour ce père à la fois flamboyant et réservé que Carla adorait et dont elle n’apprit qu’à sa mort qu’il n’était pas vraiment le sien.
(…)
Beaucoup restent fascinés par la figure du vieux Virginio, qui règne en autocrate sur sa famille et ses salariés. «Un bourreau de travail qui voyait grand, détestait les mondanités et passait à l’usine vingt heures par jour, y compris en août dans une ville quasiment déserte», se souvient un ancien de la Ceat. Un industriel à l’ancienne qui aimait le fracas des machines et jamais ne joua en Bourse. Originaire d’une famille juive de Vercelli, petite ville au milieu des rizières, il va parfaire sa formation à Manchester, puis à Heidelberg. En Grande-Bretagne, il comprend l’importance que va prendre l’industrie du pneu avec l’automobile. En Allemagne, il pressent la montée d’un antisémitisme inconnu au Piémont. Dès son retour, il diversifie la production, jusque-là cantonnée aux câbles d’acier, et se convertit au catholicisme, épousant à l’église une fille de magistrat, Orsola Bruni. La grande aventure de la Ceat commence. Dans les années 30, Turin devient le poumon industriel de la péninsule. Les affaires prospèrent avec le fascisme et les préparatifs de la guerre. Industriel de poids doté de bonnes relations, Virginio réussira à faire oublier ses origines. Son fils Alberto, né en 1915, rejoint l’entreprise peu avant la Seconde Guerre mondiale. Lui aide la résistance, hébergeant des réunions clandestines et le Comité de libération nationale saluera «sa participation active à la lutte». Arrêté par les nazis, Alberto échappe par miracle à l’exécution. La légende familiale évoque la sympathie d’un officier allemand mélomane pour le jeune musicien.
La reconstruction de l’après-guerre, puis le miracle économique des années 60, gonflent encore le chiffre d’affaires de la Ceat. Alberto y est de plus en plus associé. Mais c’est l’ingeniere qui tient les rênes jusqu’à sa mort, à plus de 90 ans. «Virginio et Alberto avaient la même passion pour l’argent, la musique et les femmes, mais pas dans le même ordre», relate Gian Piero Bona, traducteur de Rimbaud en italien, et ami d’enfance de Marisa Borini, qui lui commanda cette biographie de son mari défunt. C’est une jeune pianiste quand Alberto, quinze ans de plus qu’elle, l’entend dans un concert. Coup de foudre et bagarre avec le père qui espérait un nom à particule. Alberto insiste. Il y a entre Marisa et lui cette communion dans la musique qui reste sa passion. Levé tous les jours avant l’aube - habitude héritée de son père -, il écrit sa musique avec acharnement refusant de n’être qu’«un compositeur du dimanche». De fait, il est déjà reconnu et apprécié. Son grand opéra Diagramma Circolare est joué à la Scala de Milan et la Fenice de Venise. En 1971, il obtient la direction du Regio, l’opéra de Turin.
(…) »
Libération
FAR
O avô e o pai adoptivo de Carla - o verdadeiro progenitor ainda está vivo no Brasil - consolidaram um grande império de cabos e pneus, que a Pirelli comprou nos anos 7O. Segundo a imprensa italiana e francesa, clicar aqui, artigo no Libé, de hoje, a fortuna dos Bruni-Tedeschi é colossal…razão para o desprotegido Sarko esfregar as maõs de contente. O pior é se Carla faz como a sua mamã, conhecida por se apaixonar pelos professores de música dos filhos…
O artigo do Libé é magistral, pois sabe-se a luta fraticida que o jornal trava com o ocupante do Eliseu.
Como surgiram em Paris? Apòs a morte do avô - que ofuscava em esplendor a presença mundana dos Agnelli da Fiat - o pai adoptivo da Carla com medo do terrorismo das Brigadas Vermelhas, ele que se tinha distinguido na luta contra o fascista Mussolini, resolve vender grande parte dos bens e instalar-se na Cidade da Luz.
“Esta família incarnava na aparência todos os valores da grande burguesia cultivada do Piemonte, mas ao mesmo tempo ,ela desfazia-os”, observa e confidencia um intelectual italiano ao repórter do Libé.
“Os Bruni-Tedeschi sempre alimentaram as colunas sociais italianas. Como quando saem, nos anos 80, as fotos de Carla feitas por Helmut Newton: Carla, sensual adolescente, sentada nos joelhos do pai adoptivo, sob o olhar da mãe em fato de banho. Estas imagens correm a Itália e suscitam a indignação pelo perfume de incesto".
«(...)
Avant les Rolling Stones puis Saint-Germain-des-Prés, et la vie «bling-bling» à l’Elysée, c’est dans un monde à la Luchino Visconti qu’a vécu Carla Bruni. Même après l’exil français en 1973, la famille revenait souvent à Castagneto Po, à une demi-heure à peine du centre de Turin. Leur manoir en brique rouge, construit en 1740 à la cime d’une colline, domine la vallée de ses immenses terrasses. Alberto l’avait acheté au milieu des années 50, restauré et intégralement remeublé en style d’époque, avec un soin maniaque. Un royaume sur mesure pour ce père à la fois flamboyant et réservé que Carla adorait et dont elle n’apprit qu’à sa mort qu’il n’était pas vraiment le sien.
(…)
Beaucoup restent fascinés par la figure du vieux Virginio, qui règne en autocrate sur sa famille et ses salariés. «Un bourreau de travail qui voyait grand, détestait les mondanités et passait à l’usine vingt heures par jour, y compris en août dans une ville quasiment déserte», se souvient un ancien de la Ceat. Un industriel à l’ancienne qui aimait le fracas des machines et jamais ne joua en Bourse. Originaire d’une famille juive de Vercelli, petite ville au milieu des rizières, il va parfaire sa formation à Manchester, puis à Heidelberg. En Grande-Bretagne, il comprend l’importance que va prendre l’industrie du pneu avec l’automobile. En Allemagne, il pressent la montée d’un antisémitisme inconnu au Piémont. Dès son retour, il diversifie la production, jusque-là cantonnée aux câbles d’acier, et se convertit au catholicisme, épousant à l’église une fille de magistrat, Orsola Bruni. La grande aventure de la Ceat commence. Dans les années 30, Turin devient le poumon industriel de la péninsule. Les affaires prospèrent avec le fascisme et les préparatifs de la guerre. Industriel de poids doté de bonnes relations, Virginio réussira à faire oublier ses origines. Son fils Alberto, né en 1915, rejoint l’entreprise peu avant la Seconde Guerre mondiale. Lui aide la résistance, hébergeant des réunions clandestines et le Comité de libération nationale saluera «sa participation active à la lutte». Arrêté par les nazis, Alberto échappe par miracle à l’exécution. La légende familiale évoque la sympathie d’un officier allemand mélomane pour le jeune musicien.
La reconstruction de l’après-guerre, puis le miracle économique des années 60, gonflent encore le chiffre d’affaires de la Ceat. Alberto y est de plus en plus associé. Mais c’est l’ingeniere qui tient les rênes jusqu’à sa mort, à plus de 90 ans. «Virginio et Alberto avaient la même passion pour l’argent, la musique et les femmes, mais pas dans le même ordre», relate Gian Piero Bona, traducteur de Rimbaud en italien, et ami d’enfance de Marisa Borini, qui lui commanda cette biographie de son mari défunt. C’est une jeune pianiste quand Alberto, quinze ans de plus qu’elle, l’entend dans un concert. Coup de foudre et bagarre avec le père qui espérait un nom à particule. Alberto insiste. Il y a entre Marisa et lui cette communion dans la musique qui reste sa passion. Levé tous les jours avant l’aube - habitude héritée de son père -, il écrit sa musique avec acharnement refusant de n’être qu’«un compositeur du dimanche». De fait, il est déjà reconnu et apprécié. Son grand opéra Diagramma Circolare est joué à la Scala de Milan et la Fenice de Venise. En 1971, il obtient la direction du Regio, l’opéra de Turin.
(…) »
Libération
FAR
domingo, 3 de fevereiro de 2008
“Pode-se chegar à luta armada face a Sarkozy?”
Sarko casou com Carla Bruni, a modelo e hiper-rica herdeira italiana adepta da poligamia mais infernal. Como se supunha, casaram no mais recatado segredo no Palácio presidencial, pelas 11 da manhã de ontem. O magnífico Libé dedica-lhe várias crónicas e um dossier On-Line. Patrick Rambaud, um dos fundadores da revista Actuel, marcou um diálogo-Net com os leitores do seu livro sobre Nicolas 1.er, publicado na Grasset. Trata-se de uma peça fundamental: a hipótese de uma passagem do Rubicão - luta armada - é posta em exame, como era curial e inteligente pensar…
Rambaud vai direito ao mais profundo. Questionado se o reinado de Sarko pode vir a acabar mal, ele
diz que, para “o povão, claramente que sim”. “É preciso que os protestos se unifiquem”, como fonte de preparer a Revolução, advoga. Maquiavélico e abrasivo aponta: “Ele está sempre a recuar à medida que as suas reformas reaccionárias avançam (…), Sarko e Chirac são mais parecidos do que parecem…”.
“Quais são as fontes de inspiração de Sarko”, questiona um leitor. Resposta pronta de Rambaud: “A sua conta no banco”. Paralelamente, recorda a hipótese de Plantu, o cartonista do Le Monde, que entre
Napoleão e Luís XIV todas as caricaturas lhe “assentam como uma luva. Podemos disfarçá-lo de tudo, isso funciona sempre ...”
Como Carla Bruni é conhecida pela sua volubilidade, “o amor e a vida de casal não me calmam”, Rambaud responde à hipótese de Carla “quebrar” o coração do PR francês, e diz sem hesitar: “Se Carla o deixar, ele pode vir a ficar louco. Isso é possível. Por agora, ele tem 15 anos e picos e nesssa idade tudo é possível”. “Sim, para Carla só o sexo é agradável…”
FAR
Rambaud vai direito ao mais profundo. Questionado se o reinado de Sarko pode vir a acabar mal, ele
diz que, para “o povão, claramente que sim”. “É preciso que os protestos se unifiquem”, como fonte de preparer a Revolução, advoga. Maquiavélico e abrasivo aponta: “Ele está sempre a recuar à medida que as suas reformas reaccionárias avançam (…), Sarko e Chirac são mais parecidos do que parecem…”.
“Quais são as fontes de inspiração de Sarko”, questiona um leitor. Resposta pronta de Rambaud: “A sua conta no banco”. Paralelamente, recorda a hipótese de Plantu, o cartonista do Le Monde, que entre
Napoleão e Luís XIV todas as caricaturas lhe “assentam como uma luva. Podemos disfarçá-lo de tudo, isso funciona sempre ...”
Como Carla Bruni é conhecida pela sua volubilidade, “o amor e a vida de casal não me calmam”, Rambaud responde à hipótese de Carla “quebrar” o coração do PR francês, e diz sem hesitar: “Se Carla o deixar, ele pode vir a ficar louco. Isso é possível. Por agora, ele tem 15 anos e picos e nesssa idade tudo é possível”. “Sim, para Carla só o sexo é agradável…”
FAR
sexta-feira, 11 de janeiro de 2008
Cecília : “Sarko é forreta, mesquinho e falocrata”
È uma verdadeira saga. O divórcio entre Cecília e Sarkozy começa a ser narrado nas páginas de livros de Inquérito jornalístico de alta categoria. É o caso deste assinado por Anna Bitton, publicado na prestigiosa Editora Flammarion. O retrato psico-social de Sarkozy começa a sair dos contornos plásticos (como diria Morin…) em que ele se posta publicamente. Cecília, que ainda não recuperou o antigo amante a viver em Nova York, “o verdadeiro amor da sua vida”, confessa os traços essenciais da personalidade do actual PR francês à jornalista. O perfil de sádico e machão, que ele mostra desde sempre, contribuiu para o calvário da vida da mulher que “raptou” obsessivamente. Cecília queria suceder ao marido como presidente da autarquia de Neuilly-sur-Seine, a melhor do país, e tornar-se escritora. Sarko tirou-lhe paulatinamente o tapete, e ela, hop, amante em Nova York, francês deslocado a trabalhar na Publicidade…Esta passagem nua,crua e fatal: “És uma idiota !. Para os outros, ele afirmava que era genial !”. Para o nosso dossier, pois, ficar mais completo. Ontem no Die Zeit, vinha inserida uma anedota terrível em torno da Carla, daquelas que toda a gente vai falando durante a semana . “Agora, ela pensa sacar o Papa Benedito XVI !”.
“Elle dit Sarkozy «pingre et sauteur»
Cécilia d’Anna Bitton, éd. Flammarion, 180 pp., 16 €.Portrait compatissant d’une quinquagénaire immature et torturée, nourri de confidences vraisemblablement authentiques de Cécila Sarkozy, le livre d’Anna Bitton est symptomatique de la dérive dans laquelle le sarkozysme entraîne le journalisme. Il n’est pas moins impudique que le chef de l’Etat lui-même. D’où la surprise de l’auteure, qui a candidement regretté hier qu’on veuille l’interdire. Anna Bitton raconte la pathétique histoire d’une femme «trop belle, trop grande, trop vert glacée», maltraitée par un mari sadique. «Il lui disait toujours : "T’es conne." Et aux autres il disait : "Elle est géniale".» Voici donc, en une formule, la thèse de ce portrait. L’héroïne«qui n’a jamais travaillé que pour servir ses époux» voulait «exister par elle-même pour enfin avoir d’elle une image à la hauteur de son allure».
C’est que Cécilia Sarkozy se voyait femme politique. En 2002, elle se sent prête : «Je serai vraisemblablement candidate en 2008 à Neuilly et je réfléchis à un programme avec une petite équipe.» C’était l’époque où elle «admirait Ségolène Royal» et regrettait qu’il n’y ait pas plus de «nanas intelligentes à l’UMP». Mais son mari dit non à ses ambitions, politiques comme littéraires (elle voulait «écrire un livre»). C’est ici que se noue le drame. Il «aimait comme on emprisonne, […] il la voulait grande de taille, ça le grandissait lui, mais pas trop haute». Alors, elle se révolte : «Il faut arrêter de parler d’amour tout le temps» s’écrie-t-elle.
Elle est rabaissée par le clan qui entoure son mari «ce sont des jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris». Dans ce monde de brutes, la belle trouvera réconfort à New York, auprès du bel Attias, «l’homme de sa vie». «Je crois que je n’avais jamais aimé avant lui», dit-elle. Elle revient pourtant. Jusqu’au divorce. Car non content d’être «un sauteur», le Président serait aussi «pingre», au point qu’elle se demande «comment payer un loyer» avec ce qu’on lui laisse. Elle s’affole : «Nicolas ne va pas laisser son fils vivre sous les ponts, quand même!» Pause. «Mon fils ne sera pas comme ceux de Nicolas, avec des chaussures à 2000 euros.» On lit que l’ex-première dame ne désespère pas de reconquérir, à New York, celui qu’elle «a tellement fait souffrir». De quoi nourrir le prochain épisode de ses aventures… »
ALAIN AUFFRAY. Libération
FAR
“Elle dit Sarkozy «pingre et sauteur»
Cécilia d’Anna Bitton, éd. Flammarion, 180 pp., 16 €.Portrait compatissant d’une quinquagénaire immature et torturée, nourri de confidences vraisemblablement authentiques de Cécila Sarkozy, le livre d’Anna Bitton est symptomatique de la dérive dans laquelle le sarkozysme entraîne le journalisme. Il n’est pas moins impudique que le chef de l’Etat lui-même. D’où la surprise de l’auteure, qui a candidement regretté hier qu’on veuille l’interdire. Anna Bitton raconte la pathétique histoire d’une femme «trop belle, trop grande, trop vert glacée», maltraitée par un mari sadique. «Il lui disait toujours : "T’es conne." Et aux autres il disait : "Elle est géniale".» Voici donc, en une formule, la thèse de ce portrait. L’héroïne«qui n’a jamais travaillé que pour servir ses époux» voulait «exister par elle-même pour enfin avoir d’elle une image à la hauteur de son allure».
C’est que Cécilia Sarkozy se voyait femme politique. En 2002, elle se sent prête : «Je serai vraisemblablement candidate en 2008 à Neuilly et je réfléchis à un programme avec une petite équipe.» C’était l’époque où elle «admirait Ségolène Royal» et regrettait qu’il n’y ait pas plus de «nanas intelligentes à l’UMP». Mais son mari dit non à ses ambitions, politiques comme littéraires (elle voulait «écrire un livre»). C’est ici que se noue le drame. Il «aimait comme on emprisonne, […] il la voulait grande de taille, ça le grandissait lui, mais pas trop haute». Alors, elle se révolte : «Il faut arrêter de parler d’amour tout le temps» s’écrie-t-elle.
Elle est rabaissée par le clan qui entoure son mari «ce sont des jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris». Dans ce monde de brutes, la belle trouvera réconfort à New York, auprès du bel Attias, «l’homme de sa vie». «Je crois que je n’avais jamais aimé avant lui», dit-elle. Elle revient pourtant. Jusqu’au divorce. Car non content d’être «un sauteur», le Président serait aussi «pingre», au point qu’elle se demande «comment payer un loyer» avec ce qu’on lui laisse. Elle s’affole : «Nicolas ne va pas laisser son fils vivre sous les ponts, quand même!» Pause. «Mon fils ne sera pas comme ceux de Nicolas, avec des chaussures à 2000 euros.» On lit que l’ex-première dame ne désespère pas de reconquérir, à New York, celui qu’elle «a tellement fait souffrir». De quoi nourrir le prochain épisode de ses aventures… »
ALAIN AUFFRAY. Libération
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terça-feira, 8 de janeiro de 2008
A Sarkogénie vista por Ph. Sollers
Claro que comprei, e já li e devorei , os dois últimos livros de Sollers. “Un vrai Roman.Mémoires” , na Plon Edit. E o outro “Guerres Secrètes”, na Carnetsnord. Ambas de Paris. Sabendo nós que Sollers trabalha na Gallimard como director literário. Nas Mémoires, que o Gérard de Cortanze já tinha revelado/desbravado um pouco no livro hagiógráfico que lhe dedicou, o autor de “Logiques” revela que fez as pazes com Derrida, pouco tempo antes da morte do filósofo admirável, que, por acaso, lhe dedicou um livro inteiro de análise, “La Dissémination”.
Bem. No texto que irão ler, Sollers diverte-se com finura e inteligência sobre as “fanfarronadas” do nosso pequenino Sarkozy. Ainda agora vi um trabalho da CNN- Paris sobre o evento quasi-nupcial do PR francês. Será que ainda ele está a tempo de se arrepender? Sollers garante que “Hollywood se esfarrapa de inveja”…Tudo isto terá a ver com a tenda, as amazonas e o resto, que Kadhaffi montou nos jardins do palácio presidencial de Paris? E o nosso escritor preferido recorda que Pascal dizia, siblino, que “uma coisa tão visível como a vaidade do Mundo seja tão pouco conhecida, que seja uma coisa estranha e surpreendente de dizer que é uma estupidez procurar as grandezas, isso é qualquer coisa de admirável”. Trata-se de uma dupla ironia, se bem entendem. Sollers não deixa passar em claro, o facto de Sarkozy não diferenciar Céline de Albert Cohen, “o gosto mais elementar exige uma opção”, frisa. Os pormenores picantes estão todos no texto, vistos e analisados sem dó nem piedade.
« Décidément, Sarkozy m'inspire, sa vie est un roman fabuleux, la mienne aussi, mais en sens contraire. Plus il s'étend à l'extérieur, plus je plonge à l'intérieur, et c'est pourquoi je le devine mieux que personne. Tout ce que je lis sur lui me semble faux, vieilli, superficiel, à côté de la plaque, sourdement jaloux, fasciné à l'envers. Il faut le dire une bonne fois: Sarkozy est le génie de notre époque, celle du spectaculaire intégral.
Parler à son sujet de "coups médiatiques", c'est ne rien comprendre au nouveau réel dans lequel nous sommes entrés. J'entends murmurer qu'il serait vulgaire: oui, sans doute, et alors? L'ère planétaire est vulgaire, et la dominer nerveusement n'est pas à la portée de n'importe qui. Sarkozy plus fort que tous les autres guignols du spectacle? C'est l'évidence, et tout patriote français devrait en être fier. Les pauvres Américains, à travers Time, se dévoilent en parlant de la mort de la culture française. Elle est pourtant là, ultravivante sous leurs yeux, et ils ne voient rien. La preuve: le même Time proclame le triste Poutine "homme de l'année". Quelle misère! Autre affirmation dérisoire: il n'y aurait pas, aujourd'hui, en France, un seul écrivain qui ait une global significance. Quel aveuglement! Je suis là, pourtant, je suis global, et ma significance est aussi variée que profonde. D'accord, on ne le sait pas assez, mais ça viendra. Pour l'instant, imaginez seulement qu'au lieu du couple idéal Sarkozy-Bruni, nous ayons aux commandes l'attelage poussif et provincial Ségo-Bayrou! A quoi n'avons-nous pas échappé ! Vive la France!
Toujours plus fort
Il y a eu le voyage en Chine, et Sarko, très à l'aise au milieu de l'armée en terre cuite rassemblée pour lui; sa mère, surtout, à qui le président chinois, ému, a offert un châle. Cette présence maternelle n'a pas été assez commentée, d'autant plus qu'une autre mère, celle de Carla Bruni, est arrivée par la suite. Les mères, les enfants, voilà qui est admirablement joué. La Chine? Bientôt les jeux Olympiques, et n'oublions pas que l'Opéra de Pékin est de construction française. Il y a eu ensuite Sarko en Algérie, les ruines de Tipasa, et le surgissement d'Albert Camus dans le discours présidentiel. Camus, c'est du solide, suivez mon regard, vers une union méditerranéenne et humaniste future. Il y a eu l'ébouriffante mise en scène de la visite de Kadhafi à Paris, sa tente, ses amazones, sa virée au Louvre et à Versailles, sa chasse à Rambouillet, son allure de seigneur hirsute et abrupt, ses déclarations de roi du désert, les indignations programmées qu'il fallait, les affaires. Quel film!
Il y a eu, il y a toujours, l'attente fiévreuse d'Ingrid Betancourt et la sollicitude permanente du président sauveur d'otages. Il y a eu le rapt de Carla à Disneyland, nouvelle percée à gauche, sabre dans le caviar, la mode, la chanson, les réseaux d'amants, la branchitude, Libération, Les Inrockuptibles, les fantasmes poussés à bout, la fuite en Egypte, les mystères de Louxor, l'annonce d'un mariage inouï et, pourquoi pas, d'un heureux événement (les mères sont là), bref, un modèle de campagne à l'intérieur des lignes ennemies, avec, en plus, promotion sociale du côté d'une très bonne famille italienne (aucune française n'aurait fait le poids). Franchement, avez-vous vu mieux depuis Bonaparte? Du haut des pyramides, quarante siècles contemplent cet exploit. Le Président est là, il jouit, il médite. Carla, le soir, lui chante doucement une berceuse, et Hollywood se convulse d'envie. Vous persistez à me parler du pouvoir d'achat, de l'augmentation des salaires et des sans domicile dans la rue? Quelle mesquinerie! Et le penseur mondial de la gauche radicale, Badiou, qui compare Sarko à Pétain! Quelle ringardise! Vous ne voyez donc pas ce soleil nouveau de la République se lever sur le Nil?
Encore plus fort
Là, le vieil anticléricalisme français en reste baba: Sarkozy chanoine, reçu par le pape, et vantant les "racines chrétiennes" de la France. Déjà la conversion tardive de Tony Blair au catholicisme avait de quoi inquiéter. Mais avec le chanoine Sarko béni par Benoît XVI en même temps que le sans-culotte Bigard, on atteint des sommets révolutionnaires. Les vieux cathos sont épouvantés, les anticathos stupéfaits: toujours l'attaque simultanée sur deux ailes, aucun doute, le génie militaire est là. Le Président cite, pêle-mêle, Pascal, Bossuet, Péguy, Claudel, Bernanos, Mauriac, Maritain, Mounier, René Girard, des théologiens comme Lubac et Congar. Il offre à Sa Sainteté son livre extraordinaire sur les religions et deux éditions originales de Bernanos, et s'attire une remarque courtoise du pape, à savoir qu'il a déjà lu cet auteur dans la Pléiade. Je vais proposer aux éditions Gallimard une publicité: "Le pape lit la Pléiade." Pas celle de Sade, assurément, mais sait-on jamais.
L'avenir nous dira si, par autorisation spéciale, le mariage de Sarko et Bruni pourra être célébré à Notre-Dame de Paris. Avouez-le: ce serait grandiose, et je ne manquerais pas de vous faire part de mes réflexions. Pour l'instant, juste un peu d'eau froide: puisque le Président s'est mêlé de citer Pascal, une pincée des Pensées ne lui fera pas de mal. "Qu'une chose aussi visible qu'est la vanité du monde soit si peu connue, que ce soit une chose étrange et surprenante de dire que c'est une sottise de chercher les grandeurs, cela est admirable." Quant à nos amis-ennemis américains qui nous voient culturellement morts, rappelons-leur tout de même qu'à ce jour, chez eux, 124 condamnés à mort ont été innocentés, dont 15 grâce aux tests ADN. Et soyons précis: dans plusieurs Etats, dont la Californie, où les prisons comptent plus de 600 détenus en attente d'être exécutés, des études ont mis en évidence le coût financier de la peine capitale (jusqu'à 70% de plus que pour une incarcération à perpétuité).
(…)»
Ph. Sollers. LeJDD.fr
FAR
Bem. No texto que irão ler, Sollers diverte-se com finura e inteligência sobre as “fanfarronadas” do nosso pequenino Sarkozy. Ainda agora vi um trabalho da CNN- Paris sobre o evento quasi-nupcial do PR francês. Será que ainda ele está a tempo de se arrepender? Sollers garante que “Hollywood se esfarrapa de inveja”…Tudo isto terá a ver com a tenda, as amazonas e o resto, que Kadhaffi montou nos jardins do palácio presidencial de Paris? E o nosso escritor preferido recorda que Pascal dizia, siblino, que “uma coisa tão visível como a vaidade do Mundo seja tão pouco conhecida, que seja uma coisa estranha e surpreendente de dizer que é uma estupidez procurar as grandezas, isso é qualquer coisa de admirável”. Trata-se de uma dupla ironia, se bem entendem. Sollers não deixa passar em claro, o facto de Sarkozy não diferenciar Céline de Albert Cohen, “o gosto mais elementar exige uma opção”, frisa. Os pormenores picantes estão todos no texto, vistos e analisados sem dó nem piedade.
« Décidément, Sarkozy m'inspire, sa vie est un roman fabuleux, la mienne aussi, mais en sens contraire. Plus il s'étend à l'extérieur, plus je plonge à l'intérieur, et c'est pourquoi je le devine mieux que personne. Tout ce que je lis sur lui me semble faux, vieilli, superficiel, à côté de la plaque, sourdement jaloux, fasciné à l'envers. Il faut le dire une bonne fois: Sarkozy est le génie de notre époque, celle du spectaculaire intégral.
Parler à son sujet de "coups médiatiques", c'est ne rien comprendre au nouveau réel dans lequel nous sommes entrés. J'entends murmurer qu'il serait vulgaire: oui, sans doute, et alors? L'ère planétaire est vulgaire, et la dominer nerveusement n'est pas à la portée de n'importe qui. Sarkozy plus fort que tous les autres guignols du spectacle? C'est l'évidence, et tout patriote français devrait en être fier. Les pauvres Américains, à travers Time, se dévoilent en parlant de la mort de la culture française. Elle est pourtant là, ultravivante sous leurs yeux, et ils ne voient rien. La preuve: le même Time proclame le triste Poutine "homme de l'année". Quelle misère! Autre affirmation dérisoire: il n'y aurait pas, aujourd'hui, en France, un seul écrivain qui ait une global significance. Quel aveuglement! Je suis là, pourtant, je suis global, et ma significance est aussi variée que profonde. D'accord, on ne le sait pas assez, mais ça viendra. Pour l'instant, imaginez seulement qu'au lieu du couple idéal Sarkozy-Bruni, nous ayons aux commandes l'attelage poussif et provincial Ségo-Bayrou! A quoi n'avons-nous pas échappé ! Vive la France!
Toujours plus fort
Il y a eu le voyage en Chine, et Sarko, très à l'aise au milieu de l'armée en terre cuite rassemblée pour lui; sa mère, surtout, à qui le président chinois, ému, a offert un châle. Cette présence maternelle n'a pas été assez commentée, d'autant plus qu'une autre mère, celle de Carla Bruni, est arrivée par la suite. Les mères, les enfants, voilà qui est admirablement joué. La Chine? Bientôt les jeux Olympiques, et n'oublions pas que l'Opéra de Pékin est de construction française. Il y a eu ensuite Sarko en Algérie, les ruines de Tipasa, et le surgissement d'Albert Camus dans le discours présidentiel. Camus, c'est du solide, suivez mon regard, vers une union méditerranéenne et humaniste future. Il y a eu l'ébouriffante mise en scène de la visite de Kadhafi à Paris, sa tente, ses amazones, sa virée au Louvre et à Versailles, sa chasse à Rambouillet, son allure de seigneur hirsute et abrupt, ses déclarations de roi du désert, les indignations programmées qu'il fallait, les affaires. Quel film!
Il y a eu, il y a toujours, l'attente fiévreuse d'Ingrid Betancourt et la sollicitude permanente du président sauveur d'otages. Il y a eu le rapt de Carla à Disneyland, nouvelle percée à gauche, sabre dans le caviar, la mode, la chanson, les réseaux d'amants, la branchitude, Libération, Les Inrockuptibles, les fantasmes poussés à bout, la fuite en Egypte, les mystères de Louxor, l'annonce d'un mariage inouï et, pourquoi pas, d'un heureux événement (les mères sont là), bref, un modèle de campagne à l'intérieur des lignes ennemies, avec, en plus, promotion sociale du côté d'une très bonne famille italienne (aucune française n'aurait fait le poids). Franchement, avez-vous vu mieux depuis Bonaparte? Du haut des pyramides, quarante siècles contemplent cet exploit. Le Président est là, il jouit, il médite. Carla, le soir, lui chante doucement une berceuse, et Hollywood se convulse d'envie. Vous persistez à me parler du pouvoir d'achat, de l'augmentation des salaires et des sans domicile dans la rue? Quelle mesquinerie! Et le penseur mondial de la gauche radicale, Badiou, qui compare Sarko à Pétain! Quelle ringardise! Vous ne voyez donc pas ce soleil nouveau de la République se lever sur le Nil?
Encore plus fort
Là, le vieil anticléricalisme français en reste baba: Sarkozy chanoine, reçu par le pape, et vantant les "racines chrétiennes" de la France. Déjà la conversion tardive de Tony Blair au catholicisme avait de quoi inquiéter. Mais avec le chanoine Sarko béni par Benoît XVI en même temps que le sans-culotte Bigard, on atteint des sommets révolutionnaires. Les vieux cathos sont épouvantés, les anticathos stupéfaits: toujours l'attaque simultanée sur deux ailes, aucun doute, le génie militaire est là. Le Président cite, pêle-mêle, Pascal, Bossuet, Péguy, Claudel, Bernanos, Mauriac, Maritain, Mounier, René Girard, des théologiens comme Lubac et Congar. Il offre à Sa Sainteté son livre extraordinaire sur les religions et deux éditions originales de Bernanos, et s'attire une remarque courtoise du pape, à savoir qu'il a déjà lu cet auteur dans la Pléiade. Je vais proposer aux éditions Gallimard une publicité: "Le pape lit la Pléiade." Pas celle de Sade, assurément, mais sait-on jamais.
L'avenir nous dira si, par autorisation spéciale, le mariage de Sarko et Bruni pourra être célébré à Notre-Dame de Paris. Avouez-le: ce serait grandiose, et je ne manquerais pas de vous faire part de mes réflexions. Pour l'instant, juste un peu d'eau froide: puisque le Président s'est mêlé de citer Pascal, une pincée des Pensées ne lui fera pas de mal. "Qu'une chose aussi visible qu'est la vanité du monde soit si peu connue, que ce soit une chose étrange et surprenante de dire que c'est une sottise de chercher les grandeurs, cela est admirable." Quant à nos amis-ennemis américains qui nous voient culturellement morts, rappelons-leur tout de même qu'à ce jour, chez eux, 124 condamnés à mort ont été innocentés, dont 15 grâce aux tests ADN. Et soyons précis: dans plusieurs Etats, dont la Californie, où les prisons comptent plus de 600 détenus en attente d'être exécutés, des études ont mis en évidence le coût financier de la peine capitale (jusqu'à 70% de plus que pour une incarcération à perpétuité).
(…)»
Ph. Sollers. LeJDD.fr
FAR
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domingo, 6 de janeiro de 2008
Carla-III
O JDD (Journal Du Dimanche) realiza, hoje, a sua manchete sobre o iminente casamento de Sarkozy com Carla Bruni. O “Le Canard Enchainé” desta semana já tinha alertado para essa eventualidade. No entanto, segundo o Canard, a mãe do Sarko torce muito forte contra essa eventualidade. Ela lá deve saber… O filhinho é que não pode estar sózinho nas frias dependênciais do palácio presidencial. O “Le Point” desta semana traz uma fotografia- a Da Semana- com imagens do Sarko e Carla no Egipto, com uma legenda muito controversa e ambígua. O show must go on (a suivre…)
FAR
FAR
sexta-feira, 28 de dezembro de 2007
Carla-II
Sarkozy, o "homem com/para os ratos", é capaz de tudo; e de mais alguma coisa. O Canard Enchainé desta semana, a juntar ao Le Point, edição de fim-de-ano, revelam tudo e mais alguma coisa sobre os amores de Sarkomnipotente com a multimilionária Carla Bruni, modelo e cançonetista nas horas vagas, que o divino Libération apelida de "croqueuse de stars"...Ri, a fortes e estridentes gargalhadas, a ler o Canard, meus caros.
" Quel culot! ", pensei; e se a Carla é que está a levar a melhor...por causa dos CD’s e do resto do mundo da cançoneta?!?
Sarko, segundo o Canard, mandou fazer sondagem sobre as três hipóteses-de-se-tornarem- madames Sarko: Carole Bousquet, Laurence Ferrari e Carla Bruni. O que é certo, no entanto, é que Jacques Séguèla, o mago da Pub universal, " arranjou " jantarinho para colocar Sarko e Bruni, lado-a-lado. E, aí vai milho...
Carla Bruni colecciona experiências e arrasa corações, sinalizava o " sarkosiano " semanário de F-Olivier-Gisbert. Fotos com a diva abraçada a Raphäel Enthoven, filho do maior amigo de B-H. Lévy, Arno Lagerfeld, o advogado-mais-roller de Paris, e mais uns quantos. Sarko, que detesta intelectuais, meteu-se no meio das alcovas de Saint-Germain-des-Près. É obra. O que parece é que a diferença de idades entre os "pombinhos" é enorme, ainda por cima. Não há memória na política europeia de um facto "amoroso" tão espectacular e "revolucionário", pois as tépidas " aventuras " de Berlusconi nunca passaram de ameaças sem tilt...
Kouchner, que há pouco vi a dar beijos-e-abraços a Condi Rice, foi com os "noivos-relâmpago" até às praias do Mar Vermelho. Tudo oferecido e sponsorizado pelos caucionistas de Sarko: aviões particulares, villas para o casal-em-ensaio e "paus de cabeleira".
Sarko vai ao Cairo umas horas, vender e adjudicar obras e investimentos.
Nesta saga de "pesadelo e aventura", Sarko acelera. Como revela o Canard, o Vaticano "não desejou" ver Bruni em Roma.
Os líderes históricos do Gaullismo começam a inquietar-se com tanta desenvoltura do sucessor de Chirac. E Sarko, com malícia, atreveu-se a "dar" Fillon embeiçado pela maquinal Ângela Merkel. "Sem dúvida, o efeito Carla ", revelou ao Canard um membro do staff presidencial francês.
FAR
" Quel culot! ", pensei; e se a Carla é que está a levar a melhor...por causa dos CD’s e do resto do mundo da cançoneta?!?
Sarko, segundo o Canard, mandou fazer sondagem sobre as três hipóteses-de-se-tornarem- madames Sarko: Carole Bousquet, Laurence Ferrari e Carla Bruni. O que é certo, no entanto, é que Jacques Séguèla, o mago da Pub universal, " arranjou " jantarinho para colocar Sarko e Bruni, lado-a-lado. E, aí vai milho...
Carla Bruni colecciona experiências e arrasa corações, sinalizava o " sarkosiano " semanário de F-Olivier-Gisbert. Fotos com a diva abraçada a Raphäel Enthoven, filho do maior amigo de B-H. Lévy, Arno Lagerfeld, o advogado-mais-roller de Paris, e mais uns quantos. Sarko, que detesta intelectuais, meteu-se no meio das alcovas de Saint-Germain-des-Près. É obra. O que parece é que a diferença de idades entre os "pombinhos" é enorme, ainda por cima. Não há memória na política europeia de um facto "amoroso" tão espectacular e "revolucionário", pois as tépidas " aventuras " de Berlusconi nunca passaram de ameaças sem tilt...
Kouchner, que há pouco vi a dar beijos-e-abraços a Condi Rice, foi com os "noivos-relâmpago" até às praias do Mar Vermelho. Tudo oferecido e sponsorizado pelos caucionistas de Sarko: aviões particulares, villas para o casal-em-ensaio e "paus de cabeleira".
Sarko vai ao Cairo umas horas, vender e adjudicar obras e investimentos.
Nesta saga de "pesadelo e aventura", Sarko acelera. Como revela o Canard, o Vaticano "não desejou" ver Bruni em Roma.
Os líderes históricos do Gaullismo começam a inquietar-se com tanta desenvoltura do sucessor de Chirac. E Sarko, com malícia, atreveu-se a "dar" Fillon embeiçado pela maquinal Ângela Merkel. "Sem dúvida, o efeito Carla ", revelou ao Canard um membro do staff presidencial francês.
FAR
terça-feira, 18 de dezembro de 2007
Carla
É a nova namorada do Sarkozy: a vontade de Kitch a toda a prova. Por que será que o PR francês anda à procura de namorada? Por estratégia eleitoral? Para não deixar ficar mal os seus súbditos que riem a bandeiras despregadas com os comentários jocosos dos seus vizinhos ingleses e alemães? Por tudo e mais uma coisa: a "pílula" repressiva que Sarko vai fazer engolir aos franceses necessita de muitas peripécias e ilusões, claro. O Libé de hoje trás esta new irresistível e que cartografa tudo, por agora.
"Carla, oh Carla
Autant le dire tout de suite (et sans forfanterie), l’auteur de ces lignes «savait». Oui. Je savais. Mais la semaine dernière quand, tout fier de mon scoop, je tente de le partager avec mes confrères, une grande vague de scepticisme m’accueille (quelqu’un cite alors une marque de voiture)… et des soupirs. Nous autres, à Libé, n’est-ce pas, nous ne nous occupons pas de people, fût-ce quand il s’agit du premier people de France… Pourtant, ce week-end, ce couple surprenant fait son coming out chez Mickey. Et hier matin, en conférence de rédaction, quand vient le moment de la critique du journal du jour, Laurent Joffrin pose la question qui tue : «Et le papier sur Carla, qu’en avez-vous pensé ?» S’ensuit une sorte de brouhaha d’où il ressort que «ça ne nous intéresse pas», mais que ça nous intéresse quand même un peu… puisque le sujet reste dix bonnes minutes autour de la table ! On vous épargne la litanie des ex de la chanteuse («chanteuse ?») et les remarques plus ou moins sympathiques («au moins, elle, elle ne fait pas trop Neuilly», «elle n’a pas un look blingbling», etc.). On parle de la couverture de Point de Vue. On disserte sur les propos récents du Président, soudain très agressif contre les «gens du Flore». On dissèque aussi l’interview de la chanteuse dans le Figaro Madame (17 février 2007) : «Je m’ennuie follement dans la monogamie. Je suis monogame de temps en temps. L’amour dure longtemps, mais le désir brûlant deux à trois semaines.» Allons, finalement, c’est peut-être un bon sujet…"
Didier Pourquery
Libération
FAR
"Carla, oh Carla
Autant le dire tout de suite (et sans forfanterie), l’auteur de ces lignes «savait». Oui. Je savais. Mais la semaine dernière quand, tout fier de mon scoop, je tente de le partager avec mes confrères, une grande vague de scepticisme m’accueille (quelqu’un cite alors une marque de voiture)… et des soupirs. Nous autres, à Libé, n’est-ce pas, nous ne nous occupons pas de people, fût-ce quand il s’agit du premier people de France… Pourtant, ce week-end, ce couple surprenant fait son coming out chez Mickey. Et hier matin, en conférence de rédaction, quand vient le moment de la critique du journal du jour, Laurent Joffrin pose la question qui tue : «Et le papier sur Carla, qu’en avez-vous pensé ?» S’ensuit une sorte de brouhaha d’où il ressort que «ça ne nous intéresse pas», mais que ça nous intéresse quand même un peu… puisque le sujet reste dix bonnes minutes autour de la table ! On vous épargne la litanie des ex de la chanteuse («chanteuse ?») et les remarques plus ou moins sympathiques («au moins, elle, elle ne fait pas trop Neuilly», «elle n’a pas un look blingbling», etc.). On parle de la couverture de Point de Vue. On disserte sur les propos récents du Président, soudain très agressif contre les «gens du Flore». On dissèque aussi l’interview de la chanteuse dans le Figaro Madame (17 février 2007) : «Je m’ennuie follement dans la monogamie. Je suis monogame de temps en temps. L’amour dure longtemps, mais le désir brûlant deux à trois semaines.» Allons, finalement, c’est peut-être un bon sujet…"
Didier Pourquery
Libération
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