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terça-feira, 15 de janeiro de 2008

Michel Rocard: Ségo é simpática mas não serve para líder

O antigo PM francês, Michel Rocard, uma das grandes personalidades da Esquerda mundial, escreveu ontem uma tribuna no Libération, onde tenta alertar os seus companheiros de partido contra a” muita má saúde - em quase paralisia “, em que se encontra o PS francês. Aponta, nomeadamente, as seguintes falhas essenciais: “ Não é capaz de ter um discurso coerente”; “ Não faz a análise do que diferencia o capitalismo do pleno emprego e do crescimento rápido, que conhecemos de 1945 até 1972, do capitalismo de crescimento mole, da precariedade e do desemprego que se conhece agora”; “Não sabe o que fazer com a Europa”.

Rocard alerta para a “crise económica e financeira que nos ameaça” - recessão nos EUA, estagnoflacção na Europa - e bate na tecla, vezes sem conta, como não existe “discurso político” credível, a “indecisão” vai impor, mais cedo ou mais tarde, a criação de “opções claras e conflituosas que só elas podem ilustrar uma linha política praticável, audaciosa e responsável”. A “crise actual é mais intelectual do que de liderança”, observa, para admitir, frontal: “ Ségolène é simpática e carismática, mas não possui, com evidência, as capacidades necessárias para assumir a responsabilidade a que postula. Representa uma certeza de derrota, a que se acrescenta uma grave crise no partido “.


«Chers amis de Libération, votre une du 8 janvier «Gauche cherche leader» était drôle et bien venue. Mais si le crime de particide n’est pas encore défini dans le droit contemporain, il est bel et bien en train de se commettre. Votre une est un élément du massacre.
Le Parti socialiste est en très mauvaise santé, en fait en quasi-paralysie, et cela depuis longtemps, nous le savons tous. Le traitement que l’on fait de cette situation dépend bien sûr du diagnostic. Et le diagnostic, c’est que la crise était latente depuis longtemps, s’est lourdement aggravée sous le mandat de François Hollande, et ne doit pas grand-chose à son départ. Elle est due pour l’essentiel au fait que le PS n’est plus capable de tenir un discours cohérent. Il n’a pas fait l’analyse de ce qui distingue le capitalisme de plein-emploi et de croissance rapide que nous avons connu de 1945 à 1972 du capitalisme de croissance molle, de précarité et de chômage que nous connaissons aujourd’hui. Il ne sait pas non plus quoi faire de l’Europe, à propos de laquelle la déploration de la mort de l’Europe politique ne saurait remplacer l’analyse pourtant manquante du rôle possible de l’Europe telle qu’elle est devant la crise économique et financière qui nous menace.
L’absence d’un futur leader qui s’impose et la multiplication excessive des candidatures peu évidentes est le résultat mécanique de cette situation : puisqu’il n’y a pas de discours, il n’y a évidemment personne qui soit capable de le prononcer mieux qu’un autre !
Cette situation a une cause simple et évidente : l’obligation où le PS s’est mis lui-même de ne parler qu’à l’unanimité. Le droit du Parti aujourd’hui c’est que le PS ne peut parler que si pro-européens et anti-européens sont d’accord, et que si sont d’accord aussi ceux qui veulent rejeter l’économie de marché et ceux qui comme moi pensent que ce n’est ni possible ni souhaitable. On ne peut évidemment rien dire de clair et de convaincant sous une pareille condition.
Formellement, cette contrainte autoparalysante est le résultat de la tragique décision de synthèse prise par François Hollande à la fin du 74e congrès du Parti (au Mans), contre le gré d’ailleurs de la majorité de sa propre majorité. C’était perceptible au Mans : la base du Parti voulait des signaux clairs, et ne veut plus promettre des ruptures infaisables et conduisant nul ne sait où. Cette même majorité latente qui veut réformer pas à pas, en n’annonçant que ce qu’on peut faire, était également repérable à l’université d’été de La Rochelle.
Or il faut à cette majorité potentielle du temps et de la sérénité pour maîtriser les données de ces controverses et pour préparer des choix rugueux et conflictuels mais clairs sans lesquels la social-démocratie française est vouée à la disparition.
C’est une vieille histoire. Depuis l’avant-guerre, chaque fois que les socialistes français ont une lourde difficulté politique, ils préfèrent, au prix de l’indécision, chercher leur sauvegarde dans leur «unité» ou leur «rassemblement» plutôt que de choisir les décisions claires et conflictuelles qui seules peuvent illustrer une ligne politique praticable, audacieuse et responsable. L’accumulation de ces non-décisions sur des décennies est la cause de la crise actuelle, qui est intellectuelle plus que de leadership.
Or il y a autre chose. Choisir maintenant le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2012, avant que le Parti ne se soit reconfiguré pour définir et soutenir le discours, c’est offrir aux médias une cible magnifique pour quatre ans. Personne n’est capable de résister quatre ans au pilonnage multiquotidien qu’implique cette situation. A toutes nos élections présidentielles de la Ve République, tous ceux qui sont partis trop tôt ont toujours perdu : Poher, Chaban, Barre, moi-même, Balladur et Royal. Seul Sarkozy semble démentir la séquence, mais il a eu la chance stratégique d’alimenter médias et opinion, sur une autre bataille, celle de la direction de l’UMP.
Jouer explicitement ce jeu, c’est-à-dire pour le PS choisir son prochain premier secrétaire en pensant choisir du même coup son candidat présidentiel, c’est offrir un surcroît de chances à Ségolène Royal. Or le problème est que cette candidate avenante et charismatique n’a à l’évidence pas les capacités nécessaires aux responsabilités qu’elle postule. Elle représente une certitude de défaite, au prix en plus d’une très grave crise dans le Parti.
Personne d’autre n’est actuellement disponible. Il est essentiel que Delanoë s’occupe de Paris exclusivement et pour longtemps, il est acquis que Dominique Strauss-Kahn fait son métier à Washington et pour longtemps.
L’émergence d’un nouveau leader charismatique est possible, c’est même la solution la plus probable, mais il faut des années pour que le PS soit capable de définir et d’adopter un vrai projet social-démocrate qui supporte le discours et les mêmes années pour qu’émerge le meilleur avocat de ce discours. Telle est la situation de fait.
La survie du PS mais aussi et surtout la salubrité générale et la préservation des chances de notre candidat pour 2012 exigent donc impérativement que notre première décision, au 75e congrès, le prochain, soit l’annonce que nous choisirons notre candidat pour l’élection présidentielle de 2012 à l’automne 2011 et en aucun cas avant.
Cela veut dire que le prochain secrétaire général aura comme mandat dominant sinon exclusif d’amener le Parti à accoucher d’un projet, c’est-à-dire de piloter les débats en provoquant chaque fois que nécessaire les votes discriminants nous amenant vers un peu plus de cohérence et de clarté en confirmant la voie sociale-démocrate qu’ont déjà choisie tous nos autres partis frères du Parti des socialistes européens. Il nous faut là une personne soucieuse de vision mondiale, d’analyses économiques et stratégiques et surtout pas un débatteur médiatique.
Nous n’aurons donc pas - et c’est une précaution de survie que de ne pas le chercher - un premier secrétaire charismatique et volubile, élu pour briller dans la controverse verbale permanente avec le chef de l’Etat. Or ça n’a aucune importance. Il n’y a aucun moyen connu de mettre en cause l’ultra domination de Sarkozy sur la France avant les élections présidentielle et législatives de 2012.
Au contraire, c’est plutôt la réapparition d’une opposition cohérente, respectée, sûre de son projet, et clairement en phase avec ses alliés internationaux qui donnera du poids à la présence du PS dans les débats, même si son nouveau chef n’est pas candidat présidentiel et ne privilégie pas le duel personnel dans les médias.
Nous serons moins fringants et moins personnalisés, mais nous serons plus rigoureux parce que plus cohérents. Naturellement cela va manquer au monde des médias. Vous aurez moins de photos conflictuelles, d’occasion de titres vengeurs et de grands moments d’affrontements à l’image. Tant pis.
Les conditions de maintien en bon état des grandes forces démocratiques du pays sont absolument prioritaires sur la pérennisation d’un débat médiatique qui n’intéresse que vous et dont l’opinion commence à se lasser.
C’est d’autant plus important à gauche que les dernières élections ont sanctionné l’impuissance définitive du PC, des Verts et des trotskystes. Le PS reste seul. Nous sommes nombreux à savoir assez bien comment le faire rebondir. Mais nous avons besoin pour cela que vous nous compreniez, au lieu de nous casser le travail.
C’est pour cela que votre une pleine d’humour tombe si mal.
Désolé de vous le dire aussi fermement.
»
Michel Rocard. Libération


FAR

segunda-feira, 17 de setembro de 2007

PS francês lança refundação sem peias

Depois da profunda alteração da Esquerda italiana, os socialistas franceses abriram o debate para erguer alternativas ao sistema presidencialista incarnado por Nicolas Sarkozy

Este fim-de-semana decorre, em Grenoble, um grande Fórum multipartidário, levado a cabo pela iniciativa do Libération. São três dias de debates intensos e onde vai estar a nata dos estrategos dos grandes partidos da França. Antecipando tal iniciativa, Michel Rocard precisou numa entrevista ao JD Dimanche, o que ele entende que deve ser alterado. Tomemos nota dos cinco pontos essenciais que apontou para o debate: 1) "Não há alternativa à economia de mercado. Grande parte dos problemas do PSF derivam da ambiguidade com que ele trata essa questão. Por isso, temos que saber adaptar essa questão da melhor maneira e manejá-la"; 2) "O que há a apurar da última eleição presidencial reside no facto dos pequenos partidos terem sido laminados"; 3) "Não se sabe o que será o partido, Movimento Democrático, (de Bayrou), e não devemos fazer caso disso. Uma aliança com esse movimento não é uma alternativa obrigatória. A prioridade não está em reflectir sobre estratégias de aliança, mas sim, em encontrar uma capacidade em formular um projecto credível. E isso não depende senão de nós próprios" ; 4) "Um partido não é um regimento. O PS deve ser um lugar de expressão total" ; 5) ."Não se deve esconder o mau bocado por que passa o PS. Não devemos subestimar a legitimidade que temos perante a história. Por isso não concordo com a mudança de nome. O socialismo permanece um grande nome - e eu aposto nele".

FAR

sábado, 1 de setembro de 2007

Sarkozy continua a minar P.S.F.

Um Rocard diminuído e um Attali gongórico juntaram-se ao corpo de notáveis socialistas que o novo Pr. francês aliciou para reconfortar a ambição e fazer face aos desafios do próximo futuro...

Sarkozy anda a fazer "gato sapato" do partido socialista francês, tão só, o maior partido político implantado. Assiste-se a uma demencial subversão do paradigma da vida democrática normal. Sarkozy "usa" o seu PM para os negócios correntes e dirige, via o seu corpo de colaboradores mais próximos, o desenrolar da sua política de ruptura. Que envolve o desfazer de barreiras do seu partido e ambiciona a realização de uma novíssima maioria presidencial tutti-frutti. Só que a crise bancária norte-americana pode destruir todos estes sonhos e panaceias de profissional da política-espectáculo. A França continua com um gravoso deficit na balança de pagamentos e os fundamentais são os mais fracos do G-8, com uma mundialização a desencantar os progressos tímidos de uma reestruturação envergonhada do sistema tecno-burocrático essencial.

Com fanfarra e muita publicidade, Jacques Attali, o super-genial sábio e bambino de Ouro da geração-Miterrand, acaba de constituir para Sarkozy, e a seu pedido, uma Comissão para a Liberalização do Crescimento, composta pelos grandes patrões gauleses e internacionais de maior sucesso, sindicalistas e universitários de prestígio. O relatório e as proposições devem estar concluídos até ao final do corrente ano. E Le Canard Enchainé conseguiu já ter o acesso a alguns dados: o sistema universitário normal francês é o pior da Europa dos 15, a taxa de investimento na Pesquisa metade da sueca e a redução das despesas públicas marca passo, quando a Espanha a diminuiu e o nível de vida da Irlanda já ultrapassou o da doce Gália. Entretanto, o preço da baguette vai aumentar...

Michel Rocard, um dos mais carismáticos e bem preparados dos políticos mundiais dos anos 80, amigo íntimo de Clinton, Helmut Schmidt e da nata da Esquerda Mundial, refeito de um AVC ocorrido no começo do Verão na Índia, deixou-se encantar pela " melodia " de Sarkozy também. Um pouco, ou muito, como o processo por que tinham sido aliciados Eric Besson, o expert económico dos socialistas, o inenarrável Bernard Kouchner, Jack Lang e Jacques Attali. Na calha, depois de Rocky, o alter-ego de toda a esquerda europeia até hoje, parece situarem-se Claude Allègre, o antigo cientista e fiel amigo de Lionel Jospin , e o neo-gaullista escritor de grande sagas históricas best-sellers, Max Gallo, das bandas de Régis Debray...

O que choca na sintonia Rocard/Sarkozy, de agora, é o facto do antigo PM rival de Mitterrand ter sido " explorado " sentimentalmente pelo exaltamento de uma falsa vaidade pessoal. Ele queria ter sido o MN Estrangeiros de Chirac, na coabitação, aceitou agora presidir a uma Comissão de Reforma do Ensino, que é um quebra-cabeças para todos os que se dela abeiram...De qualquer dos modos, Rocky andou já a dizer ao Le Monde que o PSF estava afastado do poder...por muitos e bons anos.


FAR

sábado, 9 de junho de 2007

Gérard Miller: a verdade é surpresa!

O célebre psicanalista pode ensinar-nos a ver melhor o mundo e as suas personagens, bestas e heróis...

"Somos conduzidos a dizer, muitas vezes, que os que afirmam a verdade distinguem-se na política. Isso está correcto. Mas, infelizmente para a sua carreira, eles são tentados a querer dizer a verdade sobre... a verdade. Pensam formular nisso critérios cometendo o mesmo erro que os lógico-positivistas. Porque a verdade, ela, não está justamente presa a nenhuma lei: não se confunde com o saber; como no lapso ou no acto falhado, é surpresa."

"Michel Rocard é incontestavelmente um homem brilhante, mas tem um handicap em relação ao Sol: tem razão. E, como tudo indica, que não tem menos razão ontem do que hoje, está condenado a repetir-se. É a boca que se come a si própria; a precisão dos enunciados importa menos que a posição de enunciação."

"Foi isso que explica a enigmática rigidez que arrastou na solidão e na derrota Mendès France. E como não olhar com afeição para aquele que proclamou um dia na TV, como que revelando um caso de predestinação luminoso: eu sou o seu filho 'intelectual'. Há um pensamento rocardiano: 'Sei, portanto sou', que se prolonga ainda num implícito 'Sou como sou'."

In Gérard Miller, Le divan des politiques, Edit. Seuil/ Navarin. France

FAR

terça-feira, 17 de abril de 2007

Ségolène Royal só liga com Bayrou na 2ª volta


São daquele tipo de revelações sensacionais. Ségo não fecha a porta a Bayrou e queixa-se dos "elefantes " do seu partido... A revista económica Capital diz que ela usa sapatos que custam 1200 Euros/ a peça...

Estamos na recta final da primeira volta das presidenciais. Há cinco anos que Sarko anda em campanha. Ségo teve que vencer os "elefantes" do seu partido, os rivais Fabius, Jospin e Strauss-Khan. Rocard afastou-se cedo das primárias e apoiou Strauss-Khan, como dissemos no tempo exacto. Neste texto, clicar aqui, pubicado hoje no Le Monde, Sego precisou a sua determinação e amargura face aos jornalistas da rádio judia , a Rádio J. E queixou-se dos seus colegas de partido, "que nunca a aceitaram como candidata". "Isso não me ajuda. Mas, preciso de forma optimista, que isso é o preço da minha liberdade e que finalmente possuo muita resistência, e constância".

Ségolène recusa qualquer acordo precoce com Bayrou, mas não o invalida para sempre. Conforme precisa, ao milímetro, a candidata da Esquerda Socialista recusa-se a caucionar "a combinação de alianças entre candidatos ou formações políticas", antes da segunda volta. " Depois da primeira volta, ninguém será proprietário dos seus eleitores e não os poderá forçar. E é com todas e todos aqueles que se reconhecerão na posição "França Presidente", que se disputará o futuro do país", frisou.
E Cohn-Bendit apoia Rocard e Kouchner alargando o acordo aos Verdes, prisioneiros "de um mundo irreal". (ver Libération)


FAR

domingo, 15 de abril de 2007

Le temps des femmes

"Les Français ne regretteront pas leur audace"
Propos recueillis par Pascale AMAUDRIC et Florence MURACCIOLE
Le Journal du Dimanche

Ségolène Royal est confiante en cette fin de campagne. "Le temps des femmes est venu pour remettre debout la maison France", affirme-t-elle. Elle répond à Rocard qui propose une alliance avec François Bayrou. Mais se refuse à dire qui pourrait faire partie du gouvernement qu'elle constituerait si elle était élue

Comment jugez-vous cette fin de campagne ?Passionnante. J'avance sereinement et fermement sur ma route pour convaincre les électeurs car je suis avec eux, habitée d'un sentiment de gravité face à l'importance du choix, et portée par un immense espoir pour mon pays. Je fais tout pour qu'à la face du monde, la France fasse le choix de l'avenir meilleur, pour la France présidente et pour la femme qui l'incarne.

Que pensez-vous de l'appel de Michel Rocard ?
Il a le mérite de la constance. Depuis des années il veut faire venir le centre par des alliances de personnes vers les socialistes. Je crois, moi, à la force des idées qui entraînent et font se lever les espoirs populaires que je vois dans toute la France. J'espère que je suis au bout de mes surprises, car point trop n'en faut! Aujourd'hui, mon choix c'est d'aller à l'essentiel: faire entendre à l'ensemble des électeurs les valeurs pour que la France se relève, afin qu'ils aient un vrai choix pour permettre à notre pays de reprendre la main. En particulier choisir le changement sans brutalité et vouloir une France où les valeurs humaines doivent l'emporter sur les valeurs boursières.

Quels sujets aimeriez-vous imposer dans cette dernière ligne droite ?Il me semble qu'aujourd'hui les Français ont bien saisi les personnalités des candidats et peuvent se faire une idée précise de la manière dont ils exerceraient le pouvoir... Quant au clivage entre mon projet et celui de la droite, il est clair. D'un côté, une société dans laquelle les Français seraient dressés les uns contre les autres, où régnerait le "chacun pour soi", une société du déterminisme, de la violence et de l'autoritarisme. De l'autre, une France apaisée, qui se rassemble autour de valeurs communes -travail, solidarité, esprit d'initiative-, une France du plein-emploi qui reprend confiance en sa jeunesse et qui garantit aux personnes âgées les sécurités auxquelles elles ont droit, qui croit à nouveau en sa capacité à produire de la richesse et à la redistribuer de manière équitable, une France, enfin, dont les dirigeants sont à l'écoute du peuple et non au service de groupes de pression.

Continue a ler no Le Journal du Dimanche

FAR

sábado, 14 de abril de 2007

V-Presidenciais Francesas: Rocard propõe acordo político entre Ségolène e Bayrou

O pai da "Segunda Esquerda" alerta para a indispensabilidade da aliança entre o PS, o PRG, os Verdes e a UDF de Bayrou. Desde já, atenção. Sarkosy tenta jogar a política das águas turvas, do diz que não disse...

A 9 dias da primeira volta das Presidenciais, o ritmo político atingiu o clímax. Sarkozy, depois do lapso sobre o determinismo genético e Ségolène Royal depois do rumor lançado pela polícia secreta interior (RG) de que não passava da primeira volta, indo Le Pen à segunda como em 2002, foram surpreendidos por um texto de opinião de Michel Rocard, um dos pais da Esquerda Liberal mundial, hoje publicado no Le Monde, clicar aqui, que preconiza uma aliança entre Sego e Bayrou, antes da primeira volta. " É a grande chance da França ", frisa, para adiantar:" Unidos aos Verdes, a esquerda social-democrata (Sego/PS,PRG) e o Centro Democrático Social (Bayrou), constituem uma maioria no país. E dentro de duas semanas pode-se tornar a maioria efectiva ".

O antigo PM francês, com Delors a personalidade política mais fascinante dos últimos 25 anos do centro-esquerda francês, alerta para o pesadelo que Sarkozy pode incrementar em França: "A França irá sofrer durante cinco anos. E todos os franceses não irão sofrer da mesma maneira: os mais ricos ainda viverão melhor: As classes médias e os pequenos assalariados irão viver ainda pior. Os excluídos ficarão ainda mais isolados". E fundamenta ainda deste modo a sua tomada de posição:"Socialista e europeu desde sempre, afirmo que face à urgência dos dias de hoje nada de essencial separa mais em França os sociais-democratas e os democratas-sociais, isto é, os socialistas e os centristas. Sobre o emprego, sobre o alojamento, sobre a dívida pública, sobre a educação, sobre a Europa, as nossas prioridades são em grande medida a deles. Isolados, nem eles nem nós, não teremos chance nenhuma para bater a coligação de Nicolas Sarkozy e de Jean-Marie Le Pen".

"Não é preciso esperar pela segunda volta para criar a dinâmica da aliança" adverte: "Dentro de poucos dias, os franceses decidirão quem, François Bayrou ou Ségolène Royal, será o melhor para vencer Sarkozy. E isso será feito de uma forma superior se souberem que, em todo o caso, uma aliança sincera e construtiva defenderá à segunda volta, e depois nas Legislativas, um Projecto Comum de Esperança para a França", aponta ainda.

O candidato do centro-direita Nicolas Sarkozy, relapso a cometer lapsos de grande significação política, deu ontem uma grande entrevista ao Libération, clicar aqui, onde insinuava esta desculpa-confissão impressionante: " O Maio 68 que denuncio, é o relativismo: tudo se equivale: Se se suprimem as regras, não existe diferença entre o bem e o mal, tudo se equivale ". Isto vem da direita americana recauchutada que elevou GWBush, como analisa o normalien Eric Fassin, clicar aqui, a partir de 1994, precisamente com o best-seller "O desvio posto em causa", a apologia da revolução conservadora escrito por Newt Gingrich .

FAR