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quarta-feira, 7 de maio de 2008

Rússia: Putin "entroniza" hoje Medvedev no Kremlin


É hoje a data da tomada de posse de Dmitri Medvedev no Kremlin como Presidente.Trata-se de uma escolha longamente meditada por Putin, o homem forte do Estado, que será o novo PM. Um artigo muito completo de Lorraine Millot no Libération de hoje,- que se segue a outros publicados no The Guardian e NY Times –enquadra a personalidade e o tipo de funções do " homem simples e transparente " escolhido a dedo por Poutin para successor.
Lorraine Millot, longos anos correspondente aguerrida do Libé em Moscovo, traça um retrato sem parcimónia do novo PR, revelando pormenores da sua " falta de personalidade " e da sua pequeníssima estatura intelectual . Parece que Poutin, em 1999, era também assim feito. E depois foi o que se viu, dando azo a grandes especulações sobre o espólio financeiro amealhado a título privado…
Medvedev fará parte da galeria dos PR mais novos do Mundo, ao lado do congolês Kabila e do georgiano Saakachwill, todos " quadras" ambiciosos e com missões sopradas por mentores na sombra dos gabinetes. " Lorraine diz que o novo PR é um " decalque quase perfeito de Poutin" ,mas gosta de Internete, de yoga e de começar o dia por fazer umas voltas à piscina…
A grande jornalista do Libé vai mais longe e revela confissões. De uma oposicionista do regime, Maria Litvinovitch, que sublinha no essencial que Medvedev " é um pequeno homem vulgar e do tipo daqueles que nunca se hão distinguir ".Ela acrescenta que, por ter trabalhado com ele na campanha de Poutin no início dos anos 2000, o conhece bem: " Ao lado de cérebros criativos, Medvedev distinguia-se por não ter qualidades de organizador, não controlava nem decidia coisa alguma…".Lorraine cita Serguei Markov, deputado fiel a Poutin, que adverte que " Medvedev não será o motor da liberalização, mas sim, o homem encarregado de a anunciar e indiciar…Poutin compreendeu que era preciso uma política mais liberal para diversificar a economia…".

Portrait Medvedev élevé dans l'ombre de Poutin
Il est plutôt lève-tard, émerge vers 8 heures du matin après six heures de sommeil, commence ses journées par des longueurs de piscine, puis surfe sur Internet pour «se réveiller». Il pratique aussi le yoga, aime le poisson et les desserts sucrés… Pour donner un peu corps au nouveau président russe, Dmitri Medvedev, qui a été intronisé aujourd’hui en grande pompe dans ses nouvelles fonctions au Kremlin, ses conseillers ont dû distiller ce genre de détails à une presse bien en mal d’information. Car pour l’essentiel, le jeune Dmitri Medvedev, demeure encore et avant tout le terne et lisse «homme de Poutine», repéré, formé et promu par le président sortant. A 42 ans, il sera d’ailleurs l’un des plus jeunes chefs d’Etat au monde, avec le Congolais Joseph Kabila, le Géorgien Mikhaïl Saakachvili et le Togolais Faure Gnassingbé.

Postcommuniste. Après s’être longtemps distingué par ses gérontes, le Kremlin parachève un sérieux rajeunissement. Medvedev sera le premier président russe à avoir fait toute sa carrière dans la période postcommuniste : tandis que Poutine s’était façonné à l’école des services secrets soviétiques, Medvedev a fait ses griffes durant les folles années 90 en se lançant dans plusieurs affaires commerciales, étroitement liées au pouvoir.
Jeune, juriste, sportif et buveur de thé, Dmitri Medvedev, tel qu’on le connaît - du moins jusqu’à présent - se présente comme un décalque assez parfait de Vladimir Poutine. Embauché par ce dernier à la mairie de Saint-Pétersbourg dans les années 90, Medvedev a suivi son mentor à Moscou en 1999 pour faire ses classes dans l’administration présidentielle, avant d’être choisi par Poutine pour lui succéder. L’ancien président semble d’ailleurs vouloir continuer à jouer un rôle central, si ce n’est un tutorat, depuis son nouveau poste de Premier ministre qu’il doit occuper ce jeudi. «Medvedev est un petit homme ordinaire, du type de ceux qui n’attrapent jamais les étoiles, résume Marina Litvinovitch, aujourd’hui opposante résolue au régime, mais qui avait travaillé sous son égide, au sein de l’état-major de campagne de la première présidentielle de Poutine, en 1999. Aux côtés de cerveaux créatifs remarquables, «Medvedev s’y distinguait par son manque de personnalité», se souvient-elle. «Il était visible qu’il n’avait guère de qualités d’organisateur, il ne contrôlait rien et ne décidait pas grand-chose.»