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terça-feira, 4 de dezembro de 2007

Ségolène faz mea culpa soft para sacudir PS francês

Os socialistas franceses estão num estado ruinoso abracadabrantesco: direcção política não funciona, tenores seduzidos pelo método-glutão Sarko são mais que muitos: fala-se de Jack Lang para ministro da Justiça; e Grupo Parlamentar sem iniciativa política ajustada. É o caos, portanto.
Como é um partido de poder, o PSF francês não tem estrutura para suportar os dilacerantes caminhos da Oposição.
É a velha história da social-democracia europeia "apanhada" pelos efeitos destrutores da Mundialização e do turbo-capitalismo. Mais histriónicos e abertos que os seus compadres alemães, os "enfants de Mitterrand" sonham, com as oportunidades e deslizes de ocuparem o poder, em voz alta. E, estando na mó de baixo, expõem na praça pública os seus defeitos e males. O que até nem é mal pensado.
Ségo publicou a sua versão da "Campanha" presidencial onde arrebatou cerca de 17 milhões de votos contra Sarkozy. O Livro sai hoje e teve o condão de ter sido revisto e "manipulado" por Bernard-Henri-Lévy. Chama-se: "Ma plus belle histoire, c’est vous".
O Liberátion, que apoiou inequivocamente Ségo contra Sarko, deu hoje grande destaque a esse acontecimento, clicar aqui.
Fundamentalmente, Ségo volta à primeira linha do espaço político francês...para fazer as contas contra os seus falsos amigos e retratar-se da vitória do candidato da Direita tutti-color. "Je ne connais encore ni le lieu, ni la date, mais je sais qu'un jour, nous nous retrouverons", assinala, precisando: " L`histoire continue. C’ est-à-dire le combat".

«Je ne connais encore ni le lieu, ni la date, mais je sais qu’un jour, nous nous retrouverons.» C’est ainsi que se termine Ma plus belle histoire, c’est vous, le livre de Ségolène Royal qui sera demain en librairie. L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle, filant la métaphore sportive, assure avoir «repris l’entraînement». «N’ayons pas peur», écrit-elle aussi en s’adressant à ces hommes et ses femmes qui, comme elle, «pensent que quelque chose s’est levé (pendant la campagne, ndlr) qui ne s’arrêtera pas». «Je gagnerai un jour pour eux» , assure aussi l’ex-candidate au début du livre. Pour ceux qui nourrissaient encore quelques doutes, les choses sont donc claires: «l’Histoire continue. C’est-à-dire le combat.»
L’ensemble du livre est évidemment à décortiquer à l’aune de cette détermination. Et même si la présidente de la région Poitou-Charentes ne dévoile rien de sa stratégie future (lire ci-contre), l’objectif est bien celui-là : tirer les leçons de la défaite pour être à nouveau candidate en 2012. Et la meilleure manière d’y arriver était manifestement, même si elle s’en défend, «derefaire le match» . Celui qu’elle a perdu contre Nicolas Sarkozy. Mais aussi celui qui l’a opposée à ses propres amis. Ma plus belle histoire est en fait un récit vérité d’une défaite. La vérité selon Royal, donc forcément subjective. Petites notes de lecture.
Le procès en incompétence. «Etais-je préparée pour l’élection présidentielle?», demande Royal. «Beaucoup plus qu’on ne l’a dit, mais sans doute moins qu’il ne l’aurait fallu», admet-elle. Jurys citoyens, nucléaire iranien, épisode du Hezbollah, «bravitude», justice chinoise… Toujours avec âpreté, l’ex-candidate défend ses positions. Pour elle, ces«bourdes qui n’en étaient pas» trouvent leur origine dans la primaire socialiste, «son cortège de coups bas et de petites phrases assassines».
Chers camarades. Sans surprise, l’ex-candidate ne ménage guère ses amis socialistes. A commencer par Michel Rocard, venu lui demander de se retirer, à quelques heures du dépôt des candidatures… «Presque un gag», moque Royal. Au delà, c’est toute la horde d’éléphants «qui a juré de m’écraser», assure-t-elle. Tout y passe: les absences de DSK et les «tours pendables» joué par «ses peu recommandables cerbères», les pressions de Laurent Fabius sur son lieutenant Claude Bartolone, qui a rejoint l’équipe de campagne… Mention particulière pour Lionel Jospin, «l’homme du déni majeur», qui a séché la cérémonie d’investiture pour assister au spectacle de Pierre Perret, «préférant sans doute les jolies colonies de vacances». Au-delà de ses ténors, c’est le «manque de travail et de réflexion collective du parti» que fustige, impitoyable, l’auteur. Un parti dont personne ne peut dire quelle est la position sur «tous les grands sujets économiques ou internationaux»…
(…)
«Je ne suis ni Jeanne d’Arc ni la Vierge Marie», assure Ségolène Royal. De sa visite à Notre Dame de la Garde à ses multiples citations et postures bibliques, la référence chrétienne a horripilé nombre de ses camarades. A son tour, elle s’agace de ces critiques. Selon elle, loin d’être en contradiction avec les idéaux de gauche, «la parole religieuse est une parole à côté des autres». Qui aurait même constitué une ressource face aux épreuves de la campagne.
(...)
Libération


FAR

quarta-feira, 7 de novembro de 2007

Ségolène Royal: Fusão à italiana não deve excluir ex-militantes da extrema-esquerda e do PC

Não se pode, nem deve deixar Sarko à rédea solta: depois de ter ido "auscultar" Putin deslocou-se apressadamente a visitar hoje GW Bush. Toda a gente sabe: tudo por causa do Irão. As elites mundiais hesitam e tentam controlar o núcleo duro da Casa Branca, Cheney e os seus falcões disseminados pelo Pentágono. Por tudo isso, esta entrevista da antiga candidata presidencial do PS francês, se torna marcante e admirável. A distinção entre realistas e irredutíveis, nunca esteve tanto na ordem do dia, por conseguinte. Relembrem-se do grito espantoso de Guattari, a dobrar o de Gramsci: sou hiper-óptimista e hiper-péssimista!.

Sego desfruta ainda de grandes vantagens e de uma aura de fibra e sedução. B-H. Levy parece assumir as funções de conselheiro especial e editor do seu próximo livro-balanço da Campanha presidencial. Ela diz que Sarkozy, o seu rival sortudo, mostra "um grande arcaísmo na sua forma de procedimento. O poder actual está muito próximo das potências do dinheiro, do patronato. Não fala nem de Educação, nem de Inovação, nem de PME´s, nem de modernização económica". Ela diz que, em breve, vai apelar à luta. "Unir,explicar, federar, eis o meu papel".


"Très silencieuse ces dernières semaines, Ségolène Royal confirme à Libération que sa détermination reste intacte pour mener la rénovation du PS. Depuis Rome où elle a rencontré Walter Veltroni, le nouveau leader du Parti démocrate italien, elle ajoute qu’elle jouera son rôle de première opposante à la politique de Nicolas Sarkozy.

Où en êtes-vous de votre réflexion? Serez-vous candidate au premier secrétariat?
Je n’ai pas pris ma décision. Cela viendra le moment venu. A partir du moment où je ne quitte pas la politique, on ne peut pas faire de la politique sans parti. J’observe ce qui se passe, mais je ne veux pas me placer dans des logiques de conflits internes.

Cette indécision n’a-t-elle pas désorienté vos proches?
C’est vrai que c’est un peu déstabilisant pour mon entourage, qui se demande pourquoi je ne repars pas sabre au clair. Certains se sont inquiétés, ont demandé des consignes. Je leur explique que la politique est faite d’étapes. Et qu’il ne faut pas que je me laisse happer par le système. Le jour où je leur dirai: «On y va», nous irons vraiment.

Combien de temps durera votre réflexion?
Rassurez-vous, je ne suis pas en hibernation. Je travaille avec d’autres, j’accepte les invitations à l’international et je me bats pour ma région. C’est essentiel. Et je mettrai ce travail au service du collectif.

Comment allez-vous désormais participer à la vie du parti?
J’ai rassemblé 17 millions de voix, après avoir été désignée par 60% des adhérents du parti. J’ai des responsabilités à l’égard de tous et toutes. Je ne peux donc pas me laisser attirer dans je ne sais quel piège de tactique interne. Rassembler, expliquer, fédérer, voilà le seul rôle que je me donne. Et mettre au service de la gauche et des Français le potentiel de l’élection présidentielle.

La rentrée politique a été marquée par une profusion de livres très sévères à votre égard. Vous ont-ils affecté?
Oui. Ça laisse toujours des traces, on est toujours touché. D’ailleurs, c’est bien l’objectif. Mais c’est passé. L’important est que les gens se disent et me disent que je me suis bien battue.

Irez-vous au conseil national de samedi?
Je serai probablement en Argentine pour l’élection de Cristina Kirchner, puis au Chili. Sinon, j’y serais allée.

Vous venez de rencontrer Walter Veltroni. L’exemple de la primaire italienne est-il envisageable en France?
Tous les dirigeants italiens ont accepté l’émergence parmi eux d’un leader, avec trois millions et demi d’électeurs qui ont payé un euro pour participer. Au PS, les militants à 20 euros ont été parfois contestés. Mais la réflexion doit se poursuivre. Je sais que ce n’est pas facile, car nous héritons d’un système sécurisant pour les courants, avec ce que cela signifie de contrôle des fédérations et de positions verrouillées. Mais au PS, nous avons tous compris, certes à des degrés divers, que ce système devait changer. L’exemple italien doit nous faire réfléchir.

Comment faire évoluer le PS?
Il faut rendre la parole aux militants. Mais aussi faire voter des gens qui ne sont pas adhérents du parti, comme en Italie. La préoccupation de l’organisation ne doit pas être l’organisation elle-même.
Cela ne semble pas être la tendance actuelle au sein du PS…
Il existe toujours dans le parti cette ligne élitiste sur la crainte d’une transformation en «parti de supporters». Mais qu’est-ce que ça veut dire? Cette conception condescendante me choque. Pourquoi considérer les gens comme des écervelés, qui choisissent à la tête du client? Peut-être qu’ils adhèrent aussi à des idées…

La fusion à l’italienne entre socialistes et centristes vous inspire-t-elle?
Ce qui se passe en Italie montre bien que des recompositions sont nécessaires. L’alliance, contre la droite, entre un parti issu du parti communiste et un parti du centre, d’inspiration chrétienne, est très intéressante. Il y aura forcément, en France aussi, des recompositions entre centre et PS. Et ce ne sera pas en laissant de côté les militants venus de l’extrême gauche ou du PC.

Avez-vous poursuivi vos contacts avec François Bayrou?
Non. Je ne suis pas encore dans cette phase. Je la poursuivrai quand j’aurai achevé la précédente, celle de la réflexion et de la reconstruction. Mais nous sommes à un tournant. L’électorat a évolué, avec de nouvelles générations qui n’ont pas connu l’histoire du PS et du PC, et qui ont d’autres comportements électoraux. Et parmi les centristes, il y a des démocrates qui peuvent se reconnaître dans un projet politique qui ne sacrifierait pas pour autant l’identité de la gauche. On m’a critiquée pour ma démarche d’entre les deux tours, mais soyons réalistes: dans de nombreuses villes, aux municipales, cette convergence devra s’opérer.
"

Libération. Recueilli à Rome par Éric Jozsef et David Revault d’Allonnes, 22 octobre 2007

FAR

sábado, 13 de outubro de 2007

Bernard-Henri Lévy ataca "Rove" de Sarkozy

O autor de "A barbárie com face humana" denunciou o "racismo" do Conselheiro Especial do Pr. francês, Henri Guaino e, paralelamente, continua a defender Ségolène Royal. O Outono parisiense está mesmo quente: correm insistentes rumores sobre o possível divórcio do casal presidencial...É o show-bizz animado pelo canibal- presidencialismo copiado do modelo arruinado protagonizado por GW Bush, que se derrete a produzir tempestades de boulevard.


Quem diria que B-H Lévy, o intelectual mais incongruente e mediático do Tout-Paris, se iria colocar em bicos de pés para denunciar a irredutível fragilidade do principal e omnipotente Conselheiro Especial do Pr. francês, uma espécie de Karl Rove, a peça principal da argumentação política do candidato Sarkozy na sua marcha célere para o Poder. Isso aconteceu mesmo. De verdade. Lévy fez fogo sobre o célebre discurso de Dakar do novo Pr. francês, escrito por Guaino, ler texto, clicar aqui, E aproveitou, sibilino, para criticar com grande violência - acusou-os de maurassianismo - os dois "coveiros" de Ségolène Royal como candidata a Pr., Chevènement e Lionel Jospin.

B-H L. considerou "ignóbil" o discurso de Dakar, proferido dois meses após a investidura de Sarkozy como presidente da França. Como se sabe, a África Ocidental é um "jardim" para as ambições neo-coloniais do capitalismo francês, por excelência. O discurso foi mesmo um absurdo. BHL tenta desculpar Sarkozy...mas chama " racista " a Guaino, um economista keynesiano que sempre navegou nas margens enevoadas do gaullismo social. O que se sabe, para já, é que a França que tem um forte contingente militar na Costa do Marfim e assessoria os governos da Gâmbia, do Chade, etc, corre o risco de ver a sua missão político-militar muito maltratada. E Sarkozy revelou a sua fraca estatura intelectual, claro.

Se existe uma parte de calculismo "táctico-promocional", clique aqui, artigo de Schneidermann, a invectiva de B-HL espanta por se posicionar ao arrepio da lógica do compromisso assumida pelos seus rivais, Kouchner, Attali, Glucksman e Bruckner, entre outros trânsfugas para o campo enlameado do canibal-presidencialismo à la Sarkozy. O comentário de Schneidermann é mesmo delicioso e muito corajoso: apesar de todas as suas limitações e embustes, o gesto de verrinoso de Lévy é um grito numa alcova povoada de " reverências e medos" (sic).

A defesa de Ségolène por B-HL fia mais fino. As ruínas no interior do campo dos socialistas franceses são enormes. Só Ségolène se mantém à tona de água. Obrigou o pai dos quatro filhos a sair de casa, por infidelidade conjugal indesmentível do n° 1 do PSF. E faz frente a uma onda de livros-libelo contra as suas ideias e estilo, sobretudo um de Lionel Jospin, onde é tratada de superlativa imbecil. Lévy continua a proclamar aos quatro ventos que, Sego, é uma mulher "formidável", que tinha carácter e estatura para o job " de presidente. Só que, acrescenta, se "encontrou terrivelmente só" e, o grão-de-pimenta, "falhou a aliança com os centristas" de Bayrou, o que aconselhavam Rocard, Strauss-Khan, Kouchner, e tutti-quanti. Está-se mesmo a ver...

FAR

sábado, 23 de junho de 2007

P.S. francês: ajuste de contas pode ser fatal para Ségolène

A ex-candidata presidencial lançou campanha de inscrições da sua facção, Desejos de Futuro, sigla-sic, e pode atiçar contra si a unidade de todas as outras tendências e do aparelho ainda controlado pelo antigo companheiro.

Será de vitalidade ou de abatimento congénito e irremediável a imagem política de um PS destroçado por duas derrotas eleitorais consecutivas? Tudo isto apesar de Sego ter obtido quase 17 milhões de votos e vencido nas cidades mais importantes, Paris inclusive. Ora, a refundação da Esquerda está cada vez mais na agenda de todos os que abraçam o socialismo democrático, que a Mundialização tem forçado a sangrentas revisões e capitulações. Mas assiste-se a um forcing melodramático de Ségolène para se postular candidata à liderança dos socialistas e realizar a renovação inadiável. Só que as outras três tendências arregimentadas decidiram bloquear todo o processo de antecipação do Congresso.

As fragilidades tácticas da antiga candidata presidencial e o peso do aparelho socialista chefiado pelo seu antigo companheiro, cuja separação deu origem a uma maré impressionante de intrigas porno-jornalísticas, determinaram o bloqueamento do início de uma nova "conquista", desta feita definitiva e sólida, do partido por parte do estado-maior de Ségo, onde se juntaram todos os ressabiados dos últimos 10 anos dos consulados de Jospin e Hollande. Strauss-Khan e Laurent Fabius, os outros tenores das tendências alternativas, fazem de " mula" e aproveitam a " boleia" para minar a rival.

O "aparelho" controlado por Hollande parece ter conseguido perfilar o apoio dos "irmãos-inimigos" e aprovar um " roteiro " político até às Municipais, em Março do próximo ano. O que põe em perigo toda a estratégia de Sego para conquistar, a quente, o comando do partido. Quanto antes, melhor, era o seu desejo...de futuro. As contas saíram-lhe erradas e ninguém se atreve a ver a luz ao fundo do túnel nesta batalha de egos...Uma tarefa titânica depara-se aos herdeiros de Marx, Blum e Jaurès ... que são tentados pela fuga para diante e esvaziarem de vez todas as veleidades alternativas à direita caterpillar de Sarkozy.

Num texto publicado no Libération, clicar aqui, o sociólogo Fréderic Sawicki, na peugada de Laidi, portanto, revela o mapa eleitoral francês depois das presidenciais deste modo: " Os novos aderentes são na sua esmagadora maioria oriundos das classes médias e médias superiores, super-diplomados e citadinos. Existem poucos empregados, operários e pequenos funcionários. O partido tem também muita dificuldade em colocar em lugares elegíveis candidatos oriundos da emigração. A não serem " pára-quedistas ", que deparam in loco com grandes resistências. A UMP, partido sarkozista, muito mais centralizado, tem muito menos problemas a impor os seus candidatos nas instâncias locais ".


FAR

segunda-feira, 18 de junho de 2007

Breaking news, Breaking News

Sarkozy perde dinâmica política e Ségolène deu ordem de despejo a Hollande por infidelidade

O "bonaparte" de Neuilly-sur-Seine não conseguiu a maioria esmagadora com que delirava e Ségo conseguiu eleger os seus homens-de-mão

Mais do que a vitória medíocre da coligação que apoia o PR francês, que averbou 340 deputados contra 237 da Oposição, a grande notícia da noite é o primeiro passo público da ruptura familiar entre Ségo e François Hollande, depois de semanas de acerbas e contraditórias manobras e acidentes conjugais entre a dupla que, realmente, dirige os socialistas franceses. O Libé (clicar aqui) noticiou, via France Press, a notícia da separação, de facto, já para lá das 10 horas da noite. Para lá da questão de infidelidade, o matutino de Esquerda plural, dá conta do crescente apetite de Ségo e dos seus apoiantes para tentarem tomar o poder no interior do partido, talvez a única forma de afastar Laurent Fabius e D.Strauss-Khan da corrida.

FAR

terça-feira, 22 de maio de 2007

Telegramas

Relações estáveis USA/Irão são indispensáveis - Dois especialistas árabes publicaram ontem no NY Times duas análises sobre a evolução da guerra no Iraque, chegando à conclusão conjunta de que os Estados Unidos precisam de negociar com o Irão para evitar o prolongamento indefinido da ocupação da antiga Mesopotâmia. E do Afeganistão também, pois claro. Deste modo, Vali Nasr, autor do " Renovamento do Xiismo", defende que só a melhora e a estabilidade das relações iraniano-americanas dará estabilidade ao Médio Oriente. "O Irão não permitirá um Iraque estável se os seus interesses não forem protegidos, e se a nova relação de forças do poder - baseada na maioria kurda-xiita - não for reconhecida". Por seu turno, Rashid Khalidi, especialista da Columbia University, que clama para que o Hamas não destrua a Autoridade Palestiniana, que controla os grupos de radicais que podem envenenar tudo e todos na zona.

Oposição a Mugabe também está dividida - O Movimento da Mudança Democrática, a oposição para-legal a Roberto Mugabe, o ditador em perdição do Zimbabué, está dividida. O que causa inúmeros problemas para a procura de alternativas sólidas ao inveterado déspota no poder. O Washington Post descreve duas facções no MMD que se guerreiam de morte, cada qual a acusar a outra de traição aos ideias democráticos e de rolar por conta de Mugabe. Se bem que inspirados nos ideais de Ghandi e Luther King a pacificação interna do partido demora. Morgan Tsvangirai, que lidera a maioria do MMD, e o seu rival, Welshman Ncube, não conseguem ultrapassar os diferendos e o rio de sangue que afasta os militantes da procura de uma alternativa para salvar o país.

Ségolène Royal deve avançar no PS - Ségo é mesmo de ferro, mas do bom. Ontem o grande semanário de Esquerda da Alemanha, tiragem de perto de 2 milhões de exemplares, contava a história siderante do ultimato de Sego ao seu concubino, François Hollande: ou serei candidata ou separo-me e guardo os nossos quatro filhos. Tudo isto antes das primárias no PS, claro, no Outono do ano passado. O Libé publica hoje uma sondagem sobre a popularidade da dama que teve perto de 17 milhões de votos na corrida ao poder máximo da República Francesa. Ora, o povo de Esquerda gaulês credita-a de a melhor defensora dos valores de esquerda, com 41 por cento dos eleitores. O seu feroz rival, que não fez como Bernard Kouchner, atinge só 28 por cento das intenções de agrado. Os eleitores não são parvos: responsabilizam o Partido Socialista francês (66 %) pelo fraco apoio dispensado a Ségo, seguindo-se o voto nas razões da derrota deste modo: 50 por cento dizem que é preciso renovar as ideias e 51 por cento dizem que Sarkozy conseguiu convencer os incautos...


FAR

segunda-feira, 14 de maio de 2007

Por uma Nova Esquerda: Bruckner tenta "lift" de Sarko e outras histórias

O Libé e o Le Figaro continuam a terçar armas na guerra ideológica...
O politólogo Jacques Genereux, associado ao PS como Olivier Duhamel, por exemplo, considera que a derrota de Ségolène é muito " perturbadora". Pois, admite e sublinha, a direita tinha vindo a ser sancionada nos dois últimos anos. "A direita deveria ver-lhe assacado um balanço aflitivo em todos os tabuleiros. A candidata socialista tinha portanto a vantagem de ser a alternativa que podia incarnar a mudança e a rejeição de uma política de quebra-conquistas sociais amplamente contestada por todos os movimentos sociais", frisa, num texto que pode ler clicando aqui.
"Nicolas Sarkozy conseguiu manipular o sentimento de dignidade que confere aos humildes o sentimento de serem mais meritórios que os assistidos. Mas a sua grande força foi de combinar a ideologia (neo-liberal) com um discurso respondendo exactamente às expectativas dos trabalhadores exasperados pelos excessos e as insuficiências do capitalismo liberal: mostrou-se o defensor do poder de compra, e como o único líder ousando falar de novo de proteccionismo, e como o promotor de um Estado eficaz ao serviço do público ", adianta para retratar a campanha de Ségo deste modo: "Longe de reivindicar uma ideologia de esquerda tão determinada como a de Sarkozy, ela mostrou-se a reboque do seu rival não falando senão de ordem, do valor trabalho e da recusa da assistência parasitária ".
Pascal Bruckner, o genial ensaísta da Nova Desordem Amorosa, apoiou Sarkozy. Como o seu amigo Glucksman e o enfant-terrible mediático do mitterrandismo, Georges Marc-Benamou, o criador da famosa revista Globe dos tempos áureos do consulado do deus socialista super-vencedor. Ele tenta o impossível para recuperar Sarkozy, neste texto delirante que pode ler clicando aqui. E diz, entre muitas coisas siderantes, isto: "A sua vida privada de pai de família refeito, as suas desavenças conjugais e a sua relação descomplexada com o dinheiro são tiques tipicamente soixante-huitards. Enfim, sem a influência de Maio 68 e o seu espírito generoso, jamais os franceses teriam eleito um filho de emigrante, judeu e húngaro"... "Ao PS francês a coragem de saber se quer morrer, para melhor ressuscitar como a maioria das esquerdas europeias, ou afundar-se no culto dos pensamentos rígidos e mortos: nada de mais narcísico que a utopia quando ela prefere a secura da ideia à riqueza da realidade". Um bom debate, a ler todo...

FAR

terça-feira, 8 de maio de 2007

Sarkozy e Ségo no psicanalista

Daniel Sibony, um dos mais célebres psicanalistas franceses, interpretou o "Ça, o moi e o surmoi" dos dois finalistas das Presidenciais Francesas.
A não perder, clicar aqui, no espaço público do Libération.

Trata-se de um texto intempestivo, fecundo e magistral. Sibony compara Ségo à Virgem com uma criança, os seus poderes de incarnação e encantação. "Ela quis ser a incarnação (da França, sem dúvida); a França presidente, slogan forte mas estranho, que quebra a ideia de representação: presidir é estar à cabeça de, se a França é a sua própria cabeça, onde está o corpo? Nicolas Sarkozy, por seu turno, propunha um modo de funcionamento, não um emblema ou um modelo. Ele parecia querer dizer: consegui escapar, e posso vos ajudar a fazer o mesmo. O discurso queria ser racional, os argumentos valem o que valem, mas é um projecto técnico o que o preocupa, para tentar desbloquear as coisas", frisa. O psicanalista que diz ter "votado em branco".

"A incarnação - para lá da figura da Virgem ou da Igreja - é a mãe, a mulher que se destaca. Diante dos "elefantes" do seu partido, ela foi mais feminina do que eles conseguiram ser convincentes. Mas isso não jogou ao nível do país. Ele, Sarko, filho de emigrantes, sugeriu a raiva da tenacidade: prestar provas, conquistar um lugar, mais do que ficar ao cuidado de. Isso quer dizer muito para a multidão", observa.


"(...)
L'incarnation va avec l'incantation, la parole venue d'ailleurs et relayée par un beau corps. Mais l'incantation frise parfois la logique de l'ameutement (elle lui a dit : respectez les handicapés ! S'il ne les respecte pas, en effet, haro sur lui). Elle l'a rabroué comme un élève : révisez votre sujet (le nucléaire, qu'elle ignorait plus que lui) ! Lui, il argumente, raisonne, réfute ; il «travaille» ...
Dans l'ameutement, il y a aussi un peu d'illogisme : elle l'accusa d'avoir dit «tolérance zéro» alors qu'il n'y a pas «zéro délinquant» . Or, on peut être décidé à ne pas tolérer d'entorse, mais des entorses, il y en a.
5) Revers de la «féminitude» : le style trop personnel pour ceux qui souffrent de problèmes impersonnels. Son coup de colère à elle était «juste», «naturel» ; car la justice, c'est ce qu'elle «sent» , c'est ce qu'elle incarne. Et si les données objectives ou les effets de ses actes la contrariaient ? S'inclinerait-elle devant cette autre mère, autrement plus sévère, la réalité ? Ou voudrait-elle la plier à sa «juste» volonté ? Les gens hésitent. Là, il fallait de l'amour ; il y en a eu, mais de là à ce qu'il devienne un facteur politique...
Lui semble décidé à jouer, tricher s'il le faut, composer, pour avoir des résultats dont il puisse être fier. Des résultats qu'il puisse montrer à sa mère adoptive, la France ; la France qu'il n'est pas, mais qu'il veut servir (donc, il s'en distingue). Certes le nom «Sarkozy» sonne étranger, mais la France a eu l'audace de cette étrangeté. Audace aussi grande que d'élire une femme.
L'incarnation va avec l'incantation, la parole venue d'ailleurs et relayée par un beau corps. Mais l'incantation frise parfois la logique de l'ameutement (elle lui a dit : respectez les handicapés ! S'il ne les respecte pas, en effet, haro sur lui). Elle l'a rabroué comme un élève : révisez votre sujet (le nucléaire, qu'elle ignorait plus que lui) ! Lui, il argumente, raisonne, réfute ; il «travaille» ...
Dans l'ameutement, il y a aussi un peu d'illogisme : elle l'accusa d'avoir dit «tolérance zéro» alors qu'il n'y a pas «zéro délinquant» . Or, on peut être décidé à ne pas tolérer d'entorse, mais des entorses, il y en a.
5) Revers de la «féminitude» : le style trop personnel pour ceux qui souffrent de problèmes impersonnels. Son coup de colère à elle était «juste», «naturel» ; car la justice, c'est ce qu'elle «sent» , c'est ce qu'elle incarne. Et si les données objectives ou les effets de ses actes la contrariaient ? S'inclinerait-elle devant cette autre mère, autrement plus sévère, la réalité ? Ou voudrait-elle la plier à sa «juste» volonté ? Les gens hésitent. Là, il fallait de l'amour ; il y en a eu, mais de là à ce qu'il devienne un facteur politique...
Lui semble décidé à jouer, tricher s'il le faut, composer, pour avoir des résultats dont il puisse être fier. Des résultats qu'il puisse montrer à sa mère adoptive, la France ; la France qu'il n'est pas, mais qu'il veut servir (donc, il s'en distingue). Certes le nom «Sarkozy» sonne étranger, mais la France a eu l'audace de cette étrangeté. Audace aussi grande que d'élire une femme.
(...)
Enfin, l'épisode du «génétique» pour le «diaboliser» n'a pas été bon. Il avait dit, en gros, que devant certains symptômes, le poids de l'inné pouvait être écrasant ; qu'on peut donc gérer au mieux mais sans culpabiliser ; et, pour certains, le fin mot de l'éthique c'est de culpabiliser à la ronde. De là à le faire passer pour un homme qui classe les gens d'après leurs gènes... Avec, à l'horizon, l'eugénisme et la phobie de la génétique (science respectable et utile), ce n'était pas bon. Si les nazis ont exterminé des masses, était-ce pour obéir à la génétique ou était-ce pour mettre en acte leur haine de l' «autre» ? En imputer des relents à ce fils d'immigrés dont la famille a pâti du nazisme, était-ce vraiment «juste» ?
Bref, c'est en voyant les arguments de ses adversaires que j'ai pensé (moi qui vote blanc) que Sarkozy passerait. Le seul argument irréfutable, c'était le corps féminin, et il a fait son maximum.
Cela dit, il y a un petit effet secondaire appréciable : Le Pen est cassé, et certains cesseront peut-être de traiter de «raciste» quiconque trouve qu'il y a des problèmes à régler avec d'autres cultures, problèmes qu'ils ont rendus «tabous» , qui sont pourtant passionnants à penser et peut-être à résoudre."


FAR

segunda-feira, 7 de maio de 2007

Presidenciais Francesas: Sarkozy ganha com o apoio de Le Pen

O candidato do centro-direita ganhou com os votos maciços da extrema-direita (53%). Ségolène Royal pagou caro os erros do arranque e as públicas dissensões das correntes do seu partido. Contudo, em Paris, no total, o vencedor só averbou mais 0,19 por cento de votos do que Ségo. É obra...

A França entra numa fase diferente e superior da sua república presidencialista. Sarkozy, um émulo mais sofisticado, apesar de tudo, de Bush e Berlusconi, vai ter que cumprir as suas promessas populistas e fazer a vontade imperial ao grande patronato que o apoiou. Cruel contradição. A direita tem que formar uma maioria presidencial e implementar a revisão técnica de muitos mecanismos bonapartistas dos poderes presidenciais.

Nos ombros de Ségo repousa agora uma tarefa hercúlea de manter a unidade na diversidade da sua frente eleitoral, onde o PS detém o comando. O que quer dizer, que Ségo vai ter de negociar de novo com os barões (líderes das três tendências) e discutir a dosagem das listas de deputados.

O companheiro e n.°1 do PS, François Hollande, admitiu como factores principais da derrota, a amálgama tacticista da candidata ( sobretudo no arranque); e, indirectamente, fez mea culpa do atentismo paralisador nas proposições políticas que tardaram a ser feitas aos centristas capitaneados por François Bayrou, que representaram 17 por cento do eleitorado. O modelo económico proposto pela candidata também era pouco nítido e com muitas folgas programáticas, admitiu.


FAR

sábado, 5 de maio de 2007

Presidenciais Francesas: Todd e Gauchet analisam ao pormenor



Os dois politólogos ultrapassam o bla-bla rotineiro dos Médias e surpreendem as linhas de força do futuro da França e da Europa...

Emmanuel Todd e Marcel Gauchet, há muito que nos habituaram a uma superlativa qualidade teórica das suas análises políticas. Trata-se de peritos singulares e, cada um no seu espaço de análise, beneficia de uma aura de prestígio e rigor que ultrapassa em muito as fronteiras hexagonais francesas. No conjunto de mais de 50 análises políticas de projecção política qualitativa, destacamos os textos que eles subscreveram como os mais acutilantes e os melhores e que foram saindo no Nouvel Observateur, Le Monde e Libération. Os dados estão lançados, pois. E só Ségolène pode construir uma França melhor e mais democrática, não nos esqueçamos disso .

1. Participação eleitoral: Todd alerta para "a pobreza do conteúdo da campanha. As questões sobre a Globalização, as deslocalizações, a subida das desigualdades e o medo do futuro não foram quase tratadas pelos candidatos. E éra isso que contava acima de tudo para as pessoas". E aponta: "Se existiu paixão e angústia nesta campanha, foi porque Sarkozy colocou conscientemente as questões de identidade no centro do seu discurso, baralhando assim a problemática económica". Marcel Gauchet sobre o mesmo tema diz: "Depois de 1988, o mitterrando-chiraquismo paralisou o país e fechou-o no marasmo político. O milagre, é que, nos estamos talvez a sair deste ciclo depressivo. Finalmente, o mal não era assim tão irremediável como se temia".
2. Estratégias: Todd põe o dedo na questão essencial: "Assistimos com a sua acção (Sarkozy) à subida de uma direita governamental que não hesitará a adoptar uma estratégia de violência racionalizada empregando os meios do aparelho de Estado. Estamos confrontados, por isso, com qualquer coisa de muito grave. Nestes tempos de tensões sociais e económicas, há o risco que se instale no poder uma direita radicalizada que sabe que a estratégia de provocação pode ser uma técnica eficaz de governo". Gauchet precisa: "A diabolização do sarkozismo feito pela Esquerda foi politicamente contraproducente. Não dissuadiu o eleitorado natural de Sarkozy (o pequeno comerciante revoltado da região parisiense e do Sul) e facilitou-lhe o apoio do eleitor de extrema-direita".
3. Reformar o quê? Gauchet observa : "O verdadeiro problema político francês, é o como fazer: Toda a gente sabe localizar as dificuldades, mas ninguém até hoje as soube tratar. A questão é de encontrar um método. Royal e Sarkozy têm pelo menos em comum a constatação de que um certo estilo de organização político-administrativo está falido". Por sua vez, Todd avança com esta tese: "Se por acaso Sarkozy se tornar Presidente, é preciso saber que todo o seu discurso actual está em contradição com as aspirações profundas do seu eleitorado. Se ganhar, entrará fatalmente em choque frontal com os seus eleitores." E mais esta, em fine: "O gaullismo de Sarkozy é uma panaceia. Ele fará da França um país que não será nem belo, nem grande, nem generoso. O gaullismo com o seu nacionalismo tinha uma certa loucura das grandezas. O sarkozismo é, a meu ver, um gaullismo encolhido onde a França se definirá como grande apenas dentro do seu território... ".
4. Direita/ Esquerda- Se calhar só em Portugal se pretende ultrapassar tal dicotomia. Gauchet avisa os incautos: "Creio que a oposição esquerda-direita funciona sempre. Permanece o eixo fulcral da vida democrática. A Esquerda ganhou culturalmente. Em termos de valores, a direita tornou-se de esquerda. Por isso, assistimos a um gigantesco cruzamento multiforme que fomenta as incertezas contemporâneas". E adianta: "Isto constitui a grande revolução contemporânea: a Esquerda, que era materialista, tornou-se idealista e reclama-se de valores, enquanto a direita, que se postulava como moral e religiosa, não acredita senão na economia". Todd não acredita que foi ultrapassada a "decomposição do sistema" e que se ultrapassou o desaparecimento das "ideologias políticas": "Não partilho desse entusiasmo".

FAR

quinta-feira, 3 de maio de 2007

Presidenciais Francesas: "Sarkozy não perdeu, mas Ségolène Royal ganhou"

O magnífico editorial de Laurent Joffrin, director do Libération, que pode ler, clicando aqui. A candidata esteve muito bem ao ataque. Remeteu Sarkozy para a defesa de um liberalismo pacóvio e revelou a má preparação técnico-humanista do "diabo" da nova direita francesa face aos dossiers cruciais das Reformas, do Ensino e das Energias renováveis...

" Nicolas Sarkozy não perdeu. Mas Ségolène Royal ganhou.

" Porquê esta asserção tão lapidar? Porque neste debate feito de paixão fria e agressividade emboscada, a candidata socialista venceu num ponto essencial: a legitimidade. Forte dos 26 por cento de votos da primeira volta - quase tanto como Mitterrand em 1981 e de sondagens fabulosas que a colocam quase à par de Nicolas Sarkozy - isto é, com o apoio de metade da França , ela demonstrou serem inconsequentes as dúvidas da opinião pública: é perfeitamente capaz de ser Presidente da República. Pelo menos, em todos os casos de figura, tanto como Sarkozy, que ela atacou e perturbou durante mais de duas horas, ele que ameaçava reduzi-la a quase nada. Determinada, precisa, dura no contra-ataque apesar de alguns erros e do abuso do exemplo simplista, ela abalou o favorito da competição. Sarkozy esteve mal? Claro que não, pelo contrário. Mas com toda a sua vontade, a sua preparação e a vantagem que lhe conferem os 31 por cento dos votos reunidos da primeira volta, o líder imperial da direita não conseguiu dominar a sua rival. O que é que ela deve ainda provar?

" Daí que, o debate de fundo volte a tornar-se omnipresente Os dois protagonistas forneceram-nos uma versão límpida. Um liberalismo à francesa, para um, o socialismo à europeia para ela. Uma adaptação da França à Mundialização, por um lado, embrulhada por um voluntarismo enganador; e a recusa da normalização, preconizada por ela, enquadrada numa perspectiva realista de bom tom.

" Em princípio, a opção deveria ser simples para um povo que não gosta de se curvar perante as forças do mercado. Mas não nos esqueçamos que em política as circunstâncias são implacáveis. Nicolas Sarkosy não perdeu verdadeiramente. Pode portanto conservar a sua vantagem. Era o seu único propósito nesta prova difícil do face a face. À entrada da recta final, ele guarda ainda o comando. Existe só um problema para ele: Ségolène Royal começou ontem a recuperar do atraso ".


FAR

quarta-feira, 2 de maio de 2007

Por Ségolène Royal e contra Sarkozy

Alguns dos maiores cientistas e filósofos, escritores e actores da França actual tornaram público um Manifesto de Apoio à Candidata da Esquerda. O filósofo, Jacques Bouveresse, o cineasta Costa-Gravas, o escritor Philippe Sollers e o cientista Axel Khan, englobam um colectivo de mais de sete dezenas de subscritores que o Liberation, clicar aqui, publicou.

"Por: porque Ségolène Royal assume a palavra e a promessa de uma Esquerda que aprendeu com os seus erros e divisões, que se questionou, reinventou e renovou. O seu Pacto Presidencial, a sua campanha participativa e os seus objectivos socialistas mostraram: ela incarna uma França que não renunciou nem aos seus valores sociais nem às suas ambições democráticas, uma França em movimento, aberta e criativa. Por: porque ela coloca a questão social no centro das suas preocupações estratégicas, perturbada com o futuro dos trabalhadores e fazendo barragem à oligarquia financeira. Porque ela se engaja também por uma renovação profunda das Instituições, querendo pôr fim aos abusos do poder presidencial e, dessa feita, restaurando a democracia parlamentar. Porque também representa uma França nova, feminista e ecologista, multi-étnica e universalista, protectora e dinâmica. Porque quer uma República para todos e sem discriminações, associando o interesse geral aos direitos das minorias, solidária dos desprotegidos e apostando no combate pela paz no Mundo."

"Contra: porque Nicolas Sarkozy incarna uma direita monolítica e radicalizada, sofrendo a pressão da extrema-direita, dos seus pavores e raivas. A sua campanha, os seus excessos e as suas provocações mostraram tudo isso, como já o tinha anteriormente demonstrado na violência que empregou contra os rivais do seu espaço político. Os seus discursos oportunistas e as suas promessas falaciosas não iludem: tudo lhe serve para conquistar o poder. E de tudo se servirá para o guardar. Porque sabemos de experiência feita: enquanto não forem alteradas as regras do poder de Estado, a Presidência da República permanecerá um forte inexpugnável. Confiar a mais alta magistratura a um tão exacerbado demagogo, é correr o risco de uma prolongada confiscação do poder para o proveito de uma casta, de um grupo e de um clã. Contra: porque longe de acalmar as crises que afectam a França, a eleição de Nicolas Sarkozy teria tendência para as agravar. Em primeiro lugar, agravar-se-ia a crise social, porque ele entende dar ainda mais aos que já possuem muito, aumentando os privilégios privados e reduzindo as solidariedades públicas. Depois agravar-se-ia a crise política, porque deseja reforçar o poder presidencial, acaparando os plenos poderes em detrimento dos contrapoderes. Por fim, a crise da identidade nacional não seria poupada, porque tem uma visão étnica, comunitarista, digamos religiosa, da política, a que alimenta o choque desastroso das civilizações."

"Aos eleitores do Partido Comunista e da extrema-esquerda, que assumem uma exigência social e internacionalista, aos eleitores dos Verdes e de José Bové, que operam numa postura ecologista e altermundialista, aos eleitores de François Bayrou, que defendem uma exigência democrática e ética, aos eleitores da direita e do centro, que se definem por uma exigência de seriedade e de moderação, nós afirmamos que só a eleição de Ségolène Royal pode garantir a abertura desses objectivos principais e o diálogo consequente e permanente, no respeito da diversidade".


FAR

segunda-feira, 30 de abril de 2007

Ségolène Royal "escolhe" Strauss-Khan como PM e Bayrou fustiga Citizien Sarko

Recta final da campanha presidencial: Glucksman "absolve" o seu poulain. Sondagens continuam a ser favoráveis a Sarko, que manobra os Grandes Média...Ségolène Royal defende o Small Business Act, big-bang!

Numa importante e última entrevista ao Le Monde, clicar aqui, Ségolène Royal indica como provável primeiro-ministro, Dominique Strauss-Khan, o chefe de fila dos rocardianos e dos sociais-democratas puro sangue do PSF. Trata-se de mais um "piscar de olhos" a Bayrou e aos seus 8 milhões de votantes. A hipótese de Bayrou se tornar PM, não é excluída por Ségo. A candidata da Esquerda afirma que, hoje, a "economia de mercado é incontornável", mas, precisa, que "é necessária uma certa regulação para evitar as desordens". "Tudo o que será reinvestido na empresa irá beneficiar de reduções fiscais. Quero um pacto de crescimento com as PME, o Small Business Act"

Entretanto, Sarkozy realizou um megacomício no palácio dos Desportos de Bercy, onde esteve presente Villepin, a caterva de cançonetistas (sem Enrico Macias, mas com Johnny Halliday) e o novo-filósofo André Glucksman, que ilibou, in vero, o seu novo alter-ego político de tentações racistas e totalitárias... Sarko promete pleno emprego e autoridade, nesta recta final.

Entretanto, o Libération, clicar aqui, analisa o alto controlo e manipulação com que Sarkozy e os seus muchachos "arrebanham" a grande maioria dos Grupos Médias franceses. Vejamos este panorama delirante: "Primeiro, existe Martin Bouygues, o mais próximo de todos, o seu melhor amigo, e, isso cai bem, patrão da TF1 (considerada a maior TV da Europa...). Mas há também Arnaud Lagardère, seu irmão, patrão do grupo que abriga no seu circulo Europe 1, Paris Match, Le JDD, etc. Sem contar Serge Dassault, o filho dos pioneiros da aviação militar, desiludido com o chiraquismo, e proprietário do Le Figaro, o segundo maior jornal francês...Bernard Arnault, o super-capitalista do grupo LVHM, moda de luxo e dono dos melhores vinhos e champanhes do Mundo, que foi padrinho de casamento do casal Cecilia-Nicolas Sarkozy, proprietário do jornal económico La Tribune, ou ainda François Pinault, proprietário do Le Point e comparsa dos passeios de bicicleta".


FAR

quinta-feira, 26 de abril de 2007

Bayrou critica severamente Sarkozy e vai avistar-se com Ségo, Delors...

O candidato da Terceira Escolha, já eliminado, quer empatar os 7 milhões de votos na construção de um novo partido do Centro, Liberal e Social-cristão com as novas formas do modelo italiano...Delors e Cohn-Bendit vão tentar a aproximação eleitoral entre Bayrou e Ségo.

A política profissional francesa desperta à hora da paginação dos jornais On Line, seis da manhã hora de Paris. O Herald Tribune está disponível a partir das duas da manhã na Net. Imaginem o rodopio das redacções e dos estados-maiores partidários...Depois da Primeira Volta, com a presença frontal e dual dos dois candidatos apurados, Ségo e Sarko, assistimos a uma diabólica e múltipla táctica política para o dueto finalista se apropriar de parte substancial do eleitorado de François Bayrou, o centrista e homem de letras que foi a revelação das Presidenciais francesas 2007.

Ségo com a sua ala esquerda muito depauperada - Extrema-Esquerda, PC e Verdes, a valerem só cerca de 10% de votos no total - precisa desesperadamente de Bayrou para colmatar o que lhe falta para vencer. A tarefa é gigantesca e tudo se joga na classe e golpe de asa que, Ségoléne Royal e os seus mucachos, souberem desenvolver no terreno. A hipótese de vir a ganhar reside nisto simplesmente: negociar com Bayrou um protocolo de apoio eleitoral e, indirectamente, propor-lhe vantagens políticas para que ele se estabeleça com um novo partido, uma máquina transparente, crítica e democrática. Ao arrepio do "exército" ululante, monocórdico e "soviético" de Sarkozy e da doce "algaraviada" do PS e dos seus compagnons de esquerda...privada e alcatifada.

Bayrou é o fiel da balança e parece disposto a vender caro a sua cotação eleitoral, a rondar os 18 por cento. Hoje demarcou-se de Sarkozy de forma visceral e abracadabresca: "Pela sua proximidade com os centros de negócios e as potências mediáticas, pelo seu gosto da intimidação e da ameaça, irá concentrar os poderes como jamais o tinham sido (...). Pelo seu temperamento e os temas que espevita, arrisca a agravar as dissensões no tecido social, conduzindo acima de tudo uma política que avantaja ainda mais os ricos. Penso que há semelhanças entre Berlusconi e Nicolas Sarkozy". A carga é feroz e acutilante, pois.

Por outro lado, Sego multiplica as iniciativas para cativar o eleitorado de Bayrou. De uma forma democrática e clara. Propondo encontros bilaterais e discutindo os pontos de divergência entre o Pacto Presidencial e o Programa de Bayrou. A candidata da Esquerda solicitou o apoio a Jacques Delors, o grande perito da política social francesa. Este aceitou e vai escolher equipa para se poder encontrar com os representantes de Bayrou. O edil de Veneza, Massimo Cacciari, clicar aqui, deu uma entrevista ao Libération, sublinhando que Bayrou deve apoioar Sego sem reservas...Ao mesmo tempo, envia este recado aos socialistas tricolores: "Os socialistas devem reconhecer publicamente a exigência e a necessidade de uma aliança com Bayrou e tentarem abrir a perspectiva de criação de um partido democrático".


Daniel Cohn-Bendit, uma espécie de "rolha" dos post esquerdistas europeus, conseguiu convencer, clicar aqui, Sego e os seus estrategos e vai entrar (já o fez) na dança para conseguir capitalizar o máximo de votantes de Bayrou para a sua nova dama. Como fez uma bela amizade com Bayrou no Parlamento Europeu, e andaram em comícios juntos a favor do sim ao Novo Tratado em 2003, conseguiu " iludir " os burocratas amedrontados do PS e fez-se ao objectivo."Eu sou o que liberta a audácia de Ségolène, que lhe diz: Sê tu mesma, avança, não te deixes entalar pelo teu partido, porque a maioria, engloba também o centro".


FAR

segunda-feira, 23 de abril de 2007

Sarkozy força Ségolène a entender-se com Bayrou

PC e Verdes em queda abissal, com menos de dois por cento dos votos. LCR (trotskistas) a rasarem os 5 por cento. Le Pen "morreu" à boca das urnas. Bayrou vai ter o papel crucial nesta segunda volta e Ségolène deve fazer acordo de Governo (prometendo-lhe o lugar de PM), se quiser vencer...

O Le Monde publicou em cima do fecho da noite eleitoral esta análise política subscrita pelo director editorial do jornal, Gérard Courtois, clicar aqui. O essencial desse longo articulado: 1) A participação eleitoral foi um recorde que marca uma reconciliação dos franceses com a democracia representativa; 2) A extrema direita perdeu 1, 3 milhões de votos; o P. Comunista desceu a 2 por cento e os Verdes não passaram dos 1,5 por cento. 3) Criou-se, de novo, uma polarização Direita/ Esquerda, com um eleitorado global que atinge os 56 por cento do total; 4) Bayrou, o cristão-democrata, com 19 por cento dos votos é o fiel da balança e o criador da rainha ou rei da segunda volta; 5) Como vinca G.Courtois, todas as análises efectuadas sobre o tipo de votante em Bayrou, até agora realizadas, destacavam o facto de serem eleitores vindos da Esquerda desiludidos com as posições do PS e de Ségo...

FAR


“ Cette année, 38 millions de Français à peu près ont été voter, contre 29 millions seulement en 2002. Le taux de participation est presque record. On retrouve pratiquement le taux de participation de 1974 et de 1965.

(…)

Le résultat le plus évident du scrutin, c'est la repolarisation autour du débat droite-gauche. Le candidat de l'UMP, avec 30 % des voix, réalise un score supérieur de 10 points à celui de Jacques Chirac en 1988, 1995 et 2002. De l'autre côté, la candidate socialiste réalise également le meilleur score de son camp depuis 1988. Donc il y a bien une bataille de second tour entre la gauche et la droite

(…)

Nicolas Sarkozy est ce soir en position de force, mais il n'a pas gagné. Pour y parvenir, il lui faudra combattre le front anti-Sarko qui s'est dessiné dès ce soir avec le refus de Philippe de Villiers d'appeler à voter pour lui, et l'attitude aussi bien de François Bayrou que de Jean-Marie Le Pen, qui ressemble à tout sauf à un ralliement.


Inversement, Ségolène Royal aura besoin pour l'emporter de rassembler très au-delà de la gauche. L'ensemble de la gauche pèse ce soir 37 %. Pour gagner le 6 mai, il faudrait qu'elle entraîne sur son nom plus de la moitié de l'électorat de Bayrou et, il faut le dire comme tel, une partie de l'électorat d'extrême droite qui serait prête à tout pour barrer la route à Sarkozy. C'est un pari extrêmement difficile, mais qui n'est pas impossible."

Gérard Courtois

domingo, 22 de abril de 2007

A vontade de Mudar

O director do Libération, Laurent Joffrin, publicou ontem um editorial, que cimenta a "cruzada" muito corajosa que imprimiu ao quotidiano, contra os amigos e capitalistas de Sarkozy que dominam os principais Médias franceses
Nada melhor para fazer sair a França do "marasmo, do desespero social e do cinismo", que dominaram o espaço sociopolítico gaulês do que a vitória da Ségolène Royal, postula o director do grande matutino parisiense." Royal quer mudar a Esquerda ultrapassando os seus atávicos reflexos. Ela deverá concretizar tal aposta pela vitória: eis o principal móbil da sua candidatura". E vai mais longe, num texto que deve ler todo, já." O que é no fundo ser presidenciável? Muito simples: ter carácter: A França é, sem dúvida, o único país no Mundo onde se espera do presidente ou da presidente uma espécie de omnisciência tecnocrática aliada a um carisma oratório. Quando é o espírito de decisão e a sensibilidade para o país que contam".

FAR

"La France veut changer d'air. Fatiguée des élites, elle cherche de nouveaux dirigeants, une nouvelle politique, une nouvelle république, qui la sorte enfin du marasme, de la désespérance sociale et du cynisme qui ont dominé les deux dernières décennies.
La volonté de changer a favorisé un Sarkozy qui a promis la rupture face à tous les apprentis candidats que Jacques Chirac lui a jetés dans les jambes, Raffarin, Villepin ou Alliot-Marie. La volonté de changer a propulsé Ségolène Royal au firmament lors de la primaire socialiste. La volonté de changer a fait la fortune d'un François Bayrou et de son «centrisme révolutionnaire».
Question cruciale : pourquoi cette volonté n'a-t-elle pas favorisé plus que d'autres Ségolène Royal ? Parce que le travail de rénovation idéologique réussi par Nicolas Sarkozy pendant les cinq ans de sa longue campagne, auquel s'ajoute le contrôle total de l'appareil UMP, n'a pas trouvé son équivalent au PS. Assemblage fragile d'écuries présidentielles, le PS n'a pas produit de projet digne de ce nom. Ségolène Royal s'est retrouvée seule en rase campagne. La bravitude, ça n'existe pas. La solitude, oui. Royal veut changer la gauche contre elle-même. Elle devra le faire par la victoire : c'est tout le pari de sa candidature.
Qu'importe, dira-t-on. Le changement, nous l'aurons avec Bayrou. La victoire du centriste créerait une rupture décisive dans la vie politique. Mais quelle rupture ? Une meilleure gestion du pays, peut-être, une équipe nouvelle, sans doute, un président tolérant, certainement. Les centristes y trouveront leur compte. Mais la gauche ? Certainement pas. Le rejet des élites, du système, du microcosme, en un mot toute cette rhétorique maintes fois utilisée dans l'Histoire de France ne conduit jamais à une politique de gauche. Le changement social avec Jean Arthuis, comptable aimable aux idées courtes ? Le changement avec Charles-Amédée de Courson, réac champenois bien connu ? Le changement avec ces députés UDF qui ne peuvent espérer retrouver leur siège sans l'appui de l'UMP ? Ségolène n'est pas assez à gauche, votons plus à droite : telle est la logique baroque qui préside au raisonnement des «bayrouistes» de gauche.
Reste évidemment la question qu'on n'ose pas poser. Si Ségolène Royal ne séduit pas, murmure-t-on, c'est qu'elle n'est pas «présidentiable». Autrement dit, elle flotte dans le costume. Elle y flotte d'autant plus que ce costume est percé des coups de poignard discrètement portés dans son dos par ses amis furieux de se voir supplantés. Jamais candidate ou candidat de gauche n'a été aussi peu soutenu. Qu'elle soit encore au-dessus de 20 % dans ces conditions tient du miracle. Qu'est-ce au fond qu'être présidentiable ? C'est très simple : avoir du caractère. La France est sans doute le seul pays au monde où l'on attend du président ou de la présidente une sorte d'omniscience technocratique alliée à un charisme oratoire. Alors que c'est l'esprit de décision et la sensibilité au pays qui comptent. Sur ces deux chapitres, Ségolène Royal a montré qu'elle égalait sans peine ses adversaires. Cette femme saura décider. Que demande le peuple de gauche ?"

Laurent Joffrin

sábado, 21 de abril de 2007

Da Capital do Império

Olá!

A Segogaffe (léne) Royal tem sorte em não ser americana. Se o fosse serviria para reforçar o estereótipo tão vulgarizado aí desse lado do charco sobre a estupidez dos americanos.
Eu deixei de contar as calinadas da Segogaffe quando ela proferiu a bacorada sobre a independência do Quebeque. Aparentemente a candidata socialista esqueceu-se de verificar que no Quebeque neste momento o movimento independentista está um pouco pelas ruas da amargura e que ela em vez de reunir-se com os homens do Parti Quebecois deveria ter-se avistado com aqueles que estavam a caminho da vitória das eleições na antiga colónia que pelos vistos são um tanto ou quanto conservadores e portanto mais realistas quanto a essa questão do “Vive le Quebec Libre”.
Mas a gaffe do Quebeque não é de admirar. Aparentemente alguém se esqueceu de informar a Segogaffe que os Talibãs já não estão no poder em Cabul e que portanto não faz sentido pedir sanções contra o governo Talibã do Afeganistão. A Segogaffe pode estar descansada que se for alguma vez a essa cidade já não terá que usar uma burca graças aos americanos e aos ingleses e não aos seus conselheiros políticos do Hezbollah com quem ela disse compartilhar dos pontos de vista quanto à “ameaça” americana.
Não sei se os franceses ficaram preocupados com a gaffe royal da Segogaffe quando afirmou que o sistema judicial francês tem algo a aprender com o sistema judicial da China. O que eu sei é que deve ter sido por isso que a Hilária (a mulher do Bill Clinton) se recusou a ter um “tête-à-tête” com a Segogaffe. Foi pena porque como não houve “tête-à-tête” a Segoggafe aproveitou para dar mais uma bacorada exortando à revolução por parte do “novo proletariado“ (aparentemente são as mulheres) contra as caixas automáticas dos supermercados! Eu estava à espera que ela começasse a cantar “de pé ó vítimas das caixas automáticas…”
Se estas calinadas todas tivessem sido ditas por um candidato à presidência americana os intelectuais da bem-falante UEtupia estariam ainda hoje a rolar-se de gozo com mais uma prova da falta de inteligência, cultura e conhecimentos dos cowboys americanos. Mas como a Segogaffe é francesa, veste bem e ainda por cima é boa tudo está perdoado. O que não é má ideia. Ao fim e ao cabo como a influência francesa no mundo está neste momento praticamente reduzida ao zero também ninguém se tem que importar muito com o que a Segogaffe pensa, principalmente tendo em conta que aparentemente a candidata do Partido Socialista nem sequer sabe quantos submarinos nucleares o seu pais tem.
Mas o que eu penso é que os franceses se devem interrogar é se o próximo(a) presidente(a) tem em si a capacidade para parar o resvalar da França para a insignificância total e dizer aos franceses que a semana de 35 horas é óptimo (quem me dera a mim!) mas que do outro lado do canal os ingleses agora fazem o mesmo em dois dias.
A França é na verdade hoje o doente da Europa. Nos últimos 25 anos a França caiu à escala mundial do oitavo lugar para o décimo nono em termos do Produto Interno Bruto per capita. Em 1991 o PIB per capita da França era 83 por cento do nível dos Estados Unidos. Hoje é 71 por cento.
Nos últimos 25 anos o desemprego na França nunca caiu para baixo dos oito por cento e entre os jovens com menos de 24 anos é hoje acima dos 20 por cento. Só 41 por cento da população adulta trabalha, um dos níveis mais baixos do mundo.
A nível social e apesar de uma minoria racial de 10% há uma total falta de integração (aparte o futebol) não havendo minorias no governo, nos postos de comando das forças armadas etc etc.
Os gastos do governo francês são 54 por cento do PIB, uma das percentagens mais altas do mundo e que reflecte aquela crença ainda existente em muitos dos “bien pensant” que o estado é a personificação e a garantia dos interesses de todos. É uma monomania que impede muitas pessoas de olharem para os factos, como por exemplo:
A divida pública aumentou cinco vezes desde 1980.
O sector público na França emprega agora quase 25% da força de trabalho do pais, o dobro da proporção de 1970 e quatro vezes a proporção de 1936.
O resultado é que o investimento privado na França é anémico e isso reflecte-se no facto de que entre 1999 e 2005 a percentagem francesa das exportações mundiais caiu de 5,4 por cento para 4,3 por cento. Mesmo dentro da zona do Euro essa percentagem caiu de 17% para 14,5%.
São números que gritam à cara das pessoas mas que tudo indica a classe política francesa não tem a coragem e a capacidade para resolver. Um professor francês numa universidade americana (Ohio) disse-me há poucas semanas atrás que como não há coragem para enfrentar os factos a França está a caminho de se transformar num “pais museu estilo Veneza”.
Deve ser por isso que um cada vez mais crescente número de franceses emigra para a Grã-Bretanha (quel horreur Mon Dieu!) que há uma geração atrás era o então doente da Europa. São tantos os franceses na Inglaterra que o Sarkozy e o Bayrou fizeram campanha pessoal junto do eleitorado francês nas terras da rainha Elizabeth. A própria Segogaffe abriu escritório em Londres para fazer campanha junto dos seus compatriotas.
Aqui nos Estados Unidos há também um aumento de imigrantes franceses. No fino bairro de Bethesda cada vez mais se ouve falar francês nos cafés, cinemas e lojas.
Os franceses deveriam perguntar como é que a Inglaterra deixou de ser o doente da Europa. Chegariam rapidamente à conclusão que a Segogaffe não é a Dama de Ferro que precisam.
Um abraço,
Aqui da capital do império

Jota Esse Erre

sexta-feira, 20 de abril de 2007

Ségolène ultrapassa ilusão-Bayrou nas sondagens

A candidata da Esquerda oficial realizou um final de campanha notável. Sarko lidera intenções de voto da primeira volta e Bayrou ensaia o canto da"mula" para captar indecisos persistentes. Não houve tema dominante na campanha e a questão do futuro da Europa foi pouco ventilada...

O declínio económico francês e as lutas fratricidas entre os dirigentes das duas grandes formações políticas - UMP e PS - acabaram por desorientar as aspirações de voto da parte nuclear do eleitorado. A dois dias da primeira volta das Presidenciais Francesas, persistem sérias dúvidas sobre a " cristalização " das intenções dos votantes, sobretudo no espectro de centro-esquerda. Num texto de hoje publicado no Libé, os dois magos das Sondagens analisam, clicar aqui, o conteúdo fulcral desta indecisão política maior.

"Inquietação passageira ou grave doença ?´ Um número elevado de pessoas disseram-nos que ainda não tinham escolhido. No nomento em que as escolhas se deviam cristalizar, é porventura a indecisão que se cristaliza", constata Emmanuel Rivière, da Sofres. E ele acrescenta: ´Há uma indecisão no centro da oferta`. Para Jerôme Sainte-Marie, do instituto BVA, "a posição do candidato centrista é frágil: 47 por cento dos eleitores que podem escolher Bayrou declaram poder mudar de ideias, contra só 20 por cento entre os potenciais eleitores de Sarkozy, Royal ou Le Pen", frisa o texto referenciado.

E vai mais longe esta análise de opinião abalizada e muito trabalhada: "As incertezas mergulham também no posicionamento respectivo de François Bayrou e Ségolène Royal. Os dois candidatos pertencem a campos opostos, mas nenhum deles se limita a entoar os cânticos do seu reduto político. Sego não teme agitar a bandeira nacional e entoar o hino pátrio, de apelar para uma grande firmeza contra a delinquência e interrogar-se sobre os resultados das 35 horas. François Bayrou, por seu turno, multiplica-se para dizer o melhor que sonha dos dirigentes dos Sindicatos da Educação Nacional. Acabou mesmo por achar Olivier Besancenot (LCR, trotskista) " simpático ", ao mesmo tempo que apela para a apresentação de uma moratória sobre os OGM, como o repetiu ontem ".

As grandes diferenças entre os programas de Sego e de Bayrou situam-se no campo das opções económicas, clicar aqui. De acordo com Christian Saint-Etienne, expert universitário e membro do Conselho de Análise Económica junto do PM, as grandes diferenças entre os programas de Sego e Bayrou situam-se ao nível da resolução das disparidades entre a oferta e a procura, por causa da perda de competitividade da economia francesa e dos balanços da Mundialização.

"Para Bayrou, o país está confrontado com uma crise de oferta. A França é cada vez mais incapaz de fornecer produtos e serviços competitivos. O antecessor de Villepin explicava amiúde que, quando ia em viagem oficial à China, tentava oferecer os Airbus e o TGV e ao fim de 20 produtos já não tinha mais nada para vender. Enquanto que o seu homólogo alemão, à época Gerhard Schröder, ia para lá com uma lista de 200 produtos made in Germany. Sego e os socialistas avaliam que a crise se manifesta tanto na oferta como na procura", indica.




Num suplemento excepcional do Le Monde sobre as Eleições Francesas, clicar aqui, alguns dos grandes sociólogos mundiais, como Axel Honneth, o sucessor de Habermas no Instituto de Pesquisa Social de Francfort, Pierre Rosanvallon e o norte-americano Lawrence Kritzman ; justamente o grande teórico rocardiano e Prof. agora no Collège de France, Rosanvallon , chama a atenção para o " nível extremamente baixo de elaboração teórica interna nos partidos políticos e nos estados-maiores dos candidatos ", frisando, por conseguinte, que se vive o fim dos "conselheiros do príncipe" e que a sociedade mediática " suplantou a campanha de ideias".
Tudo a juntar aos dossiers daquele quarteto de pavés onde a revista Marianne, o Charlie Hebdo e o Canard Enchainé se coligam com a fortíssima operação comandada por Laurent Joffrin no Libération quotidiano.



FAR

quarta-feira, 18 de abril de 2007

Ségolène iguala Sarkozy, que veste pele de cordeiro

A três dias do fecho da Campanha, a candidata socialista sobe e alcança Sarko na corrida para o primeiro lugar das intenções de voto. O Libération, a revista Marianne e o semanário humorístico, Charlie Hebdo, desencadeiam uma denúncia total e violenta dos vícios autoritários do candidato da direita conservadora e émulo de GW Bush...

“«Marianne» crie au fou
Marianne prétend révéler «Le vrai Sarkozy», celui que «les grands médias n'osent pas ou ne veulent pas dévoiler». L'hebdo compile, sur une dizaine de pages, les dérapages du candidat ainsi que les confidences de ceux qui l'ont approché. Spectaculaire mais pas très neuf si ce n'est cette conclusion que «même la gauche étoufferait» : «Cet homme quelque part est fou ! Et la nature même de sa folie est de celle qui servit de carburant dans le passé à bien des apprentis dictateurs.» En quarante-huit heures, les 300 000 numéros de Marianne mis en vente étaient épuisés. «C'est inouï, se réjouit Jean-François Kahn, les lecteurs nous disent : "Enfin quelqu'un le dit !"» Charlie Hebdo emboîte le pas aujourd'hui avec un «spécial Sarkozy» de 16 pages titré : «Votez peur» .”
Alain AUFFRAY



Trata-se de uma verdadeira apoteose anti-Sarko, o enfant-terrible da Direita conservadora francesa vestido com a ideologia neoliberal dos Republicanos americanos, que ele adaptou com muita perversidade e acutilância durante os cinco longos anos em que, como número dois do executivo de Villepin, não perdia pitada para o adaptar e multiplicar. Ora, tal dispositivo estratégico mascara uma ambição sem limites e necessita, como de pão para a boca, de um partido-exército obediente e devotado ao culto do chefe. Sarko denunciou ontem na TV a " cruzada " do Libération contra a sua candidatura. A revista Marianne acaba de vender em relâmpago os 300 mil exemplares da sua edição desta semana, por causa de um dossier " frontal " e chocante " sobre a ideologia e as práticas do possível sucessor de Chirac.O concorrente do Canard Enchainé, Charlie Hebdo, publicou hoje um Suplemento sobre Sarko - "Votai Medo" - reforçando o campo dos adversários do federador da direita metalizada gaulesa.

Hoje, clicar aqui, saiu mais um texto sobre as " rupturas, os conflitos e as divisões " que o candidato UMP gera no estado-maior da sua campanha, onde dois dos seus mais antigos e incondicionais apoiantes foram postos fora de combate. O rival regional de Ségolène Royal, Jean-Pierre Raffarin, decidiu envolver-se a fundo na defesa de Sarkozy, e convida para a defesa do candidato no terreno os " liberais ", Jean-Louis Borloo, líder do P.Radical, Alain Juppé e mesmo Giscard´Estaing.

Numa entrevista, clicar aqui, o historiador Michel Winock, abalança-se a analisar o que designa por " monarquia electiva " francesa. Segundo ele," A nossa democracia mergulha as suas raízes num velho país católico e monárquico. A questão da incarnação é mesmo importante, por isso. A Revolução Francesa, que transformou profundamente o país, não foi capaz por outro lado de criar um regime democrático estável. (...) A grande questão do equilíbrio dos poderes nunca foi totalmente resolvida. O que é recorrente, é a solicitação de um chefe, de um salvador. Palavras que podemos também usar no feminino. Há um precedente célebre no séc.XV, com Jeanne D´Arc". A ler tudo, portanto.

FAR

terça-feira, 17 de abril de 2007

Ségolène Royal só liga com Bayrou na 2ª volta


São daquele tipo de revelações sensacionais. Ségo não fecha a porta a Bayrou e queixa-se dos "elefantes " do seu partido... A revista económica Capital diz que ela usa sapatos que custam 1200 Euros/ a peça...

Estamos na recta final da primeira volta das presidenciais. Há cinco anos que Sarko anda em campanha. Ségo teve que vencer os "elefantes" do seu partido, os rivais Fabius, Jospin e Strauss-Khan. Rocard afastou-se cedo das primárias e apoiou Strauss-Khan, como dissemos no tempo exacto. Neste texto, clicar aqui, pubicado hoje no Le Monde, Sego precisou a sua determinação e amargura face aos jornalistas da rádio judia , a Rádio J. E queixou-se dos seus colegas de partido, "que nunca a aceitaram como candidata". "Isso não me ajuda. Mas, preciso de forma optimista, que isso é o preço da minha liberdade e que finalmente possuo muita resistência, e constância".

Ségolène recusa qualquer acordo precoce com Bayrou, mas não o invalida para sempre. Conforme precisa, ao milímetro, a candidata da Esquerda Socialista recusa-se a caucionar "a combinação de alianças entre candidatos ou formações políticas", antes da segunda volta. " Depois da primeira volta, ninguém será proprietário dos seus eleitores e não os poderá forçar. E é com todas e todos aqueles que se reconhecerão na posição "França Presidente", que se disputará o futuro do país", frisou.
E Cohn-Bendit apoia Rocard e Kouchner alargando o acordo aos Verdes, prisioneiros "de um mundo irreal". (ver Libération)


FAR