quarta-feira, 12 de março de 2008

Democracia torna-se mais pura pelo uso das sondagens

Nem de propósito: este diálogo entre dois politólogos e cientistas sociais, Jacques Julliard e Alain Finkielkraut, pode servir de estímulo às apaixonantes discussões que atravessam a Opinião Pública
portuguesa. Ler o texto, na íntegra, clicando aqui Le Figaro. Julliard, próximo da Esquerda socialista francesa, mostra-se mais optimista do que Finkielkraut sobre os benefícios da democracia de opinião no jogo político e social das sociedades post-industriais da actualidade. De grande acutilância esta sua tese: “À medida que a democracia se torna mais permanente, mais a política politiqueira se torna difícil. A democracia de opinião aproxima-se do ideal inicial da democracia”.

“Passou-se de uma democracia pontual que se exprime no acto de votar a uma democracia permanente, cujos principais motores são os Média, a Internete e as Sondagens. Como se a Sondagem se tenha tornado não um instrumento de medida, mas um acto politico. Isso não quer dizer que a Democracia representativa tenha desaparecido mas, unicamente, não tem já o monopólio da expressão democrática”, sublinha Julliard, o número dois do semanário “Le Nouvel Observateur”.

Ao contrário do cepticismo de Frinkielkraut, Julliard não se revela nem descrente nem desconfiado sobre a extensão do funcionamento dos novos mecanismos democráticos sobre o estado da Opinião Pública. “Pelo contrário, não existe tirania da Opinião. Ao invés, existe uma possibilidade para a acção política se desenvolver graças à diversidade que implica que ninguém tenha o direito de falar em nome de todos. É o regresso às condições reais da Democracia: a dos cidadãos”.


« LE FIGARO. Jacques Julliard, vous affirmez dans votre livre que la démocratie d'opinion est devenue « La Reine du monde». En êtes-vous sûr ?
Jacques JULLIARD. La démocratie d'opinion se définit par rapport à la démocratie représentative, laquelleest fondée sur le suffrage universel qui désigne régulièrement ses représentants, maires, députés, etc. La nouveauté n'est pas l'apparition de l'opinion, qui a toujours existé dans les sociétés, mais le fait qu'on est passé d'une démocratie ponctuelle s'exprimant à l'occasion du vote à une démocratie permanente dont les principaux moteurs sont les médias, Internet et les sondages. Comme si le sondage était devenu non seulement un instrument de mesure, mais un acte politique. Cela veut dire non que la démocratie représentative a disparu mais qu'elle n'a plus le monopole de l'expression démocratique.
Alain FINKIELKRAUT. La démocratie d'opinion est un fait accompli,mais la politique démocratique ne doit jamais s'y résigner. Celle-ci vit en effetde la confrontation des points de vue.Or, les sondages et surtout leur exégètes parlent constamment de l'opinion, comme s'il n'y en avait qu'une, versatile certes, mais monolithique. Ce qui explique que l'on parle de l'opinion au singulier. Vous citez une formule de Bossuet : « L'hérétique est celui qui a une opinion (…). Mais le catholique est le catholique, c'est-à-dire qu'il est universel et sans avoir de sentiment particulier il suit sans hésiter celui de l'Église. » Aujourd'hui l'opinion, c'est quoi ?Ce n'est pas le fait pour un individu de suivre son sentiment particulier, c'est au contrairela soumission de chacun au sentiment universel. C'est l'opinion qui exige que nous fassions allégeance, que nous suivions ses verdicts ! Face à cette nouvelle et titubante église, l'hérésie doit avoir droit de cité, il faut remettre l'échange des opinions à l'honneur et les journalistes ont un rôle crucial à jouer.

N'est-ce pas la politique tout court qui devient impraticable sous la pression de l'opinion ?
J. J. Si Sarkozy n'est approuvéque par trente-cinq pour cent des Français, c'est bien la preuve que l'opinion n'est pas monolithique. Il n'y a donc pas de tyrannie de l'opinion, mais au contraire la possibilité pour l'action politique de se développer grâce à cette diversité qui implique que personne n'a le droit de parler au nom de toutle monde. C'est le retour aux conditions réelles de la démocratie : celle des citoyens.
A. F. Je constate qu'on ne dit pas «démocratie d'opinion» en mettant «opinion» au pluriel mais au singulier,et c'est révélateur. Les hommes politiques comparaissent perpétuellement devantle tribunal de l'opinion. Et c'est lui, aujourd'hui, qui exprime sa déception, voire son exaspération, à l'égard de Sarkozy.La pluralité est menacée par un tel système et aussi la durée, qui est la condition de l'action. Comment installer une politique dansle temps si vous êtes sommé de répondre à des sondages, c'est à dire à des humeurs, au jour le jour ? La popularité persistante du premier ministre tend pourtant à prouver que les Français ne sont pas si mécontents,et cela devrait inciter les journalistes à scruter la politique du gouvernement plutôt que de commenter indéfiniment l'impopularité du président de la République.
J. J. Si l'opinion parasite à ce point les hommes politiques, je ne vois pasce que vous objecteriez à un système qui l'empêcherait de se manifester ? Vous retrouvez la théorie du despotisme éclairé cher aux philosophes du XVIIIe qui reposait sur l'idée que l'opinion devait être limitée à un petit nombre de gens éclairés. De fait, plus la démocratie est permanente plus la politique y est difficile. Mais, de même qu'il y a eu un apprentissage du suffrage universel, il doit y avoir une éducation de l'opinion, car on ne reviendra pas en arrière. Je n'arrive pas à imaginer qu'on puisse interdire les sondages. On l'a fait durant les campagnes électorales mais on s'est aperçu que c'était illusoire, car les mêmes paraissaienten Suisse, en Belgique. C'est une difficulté supplémentaire dans l'art de gouverneret on aura besoin d'hommes politiques de plus en plus courageux. Mais vous ne m'enlèverez pas l'idée que la démocratie d'opinion nous rapproche de l'idéal initial de la démocratie.
A. F. J'ai peur qu'il ne soit pas possible de civiliser l'opinion. Si l'opinion devient un tribunal, qui jugera le juge ? Dans La Contre-Démocratie, Pierre Rosanvallon se réjouit de voir la politique arriver à l'âge de la défiance. À côté du peuple qui vote, voici le peuple qui juge, qui surveille, le peuple veto. Mais ce «peuple juge», on l'a vu à l'œuvre. Par exemple à Outreau, où le magistrat instructeur lui-même a «basculé» parce qu'il était porté par une opinion que l'affaire Dutroux avait chauffée à blanc et qui lui demandait des têtes. Des hommes politiques qui ont nagé dans le sens du courant ont pris le parti hystérique de réclamer emprisonnement,mises en examen et peines exemplaires, alors même que la culpabilité des accusés n'était pas attestée. Cette campagne médiatico-politique a-t-elle fait l'objet dans les médias d'une réflexion critique ? Non.

(…)

Où s'arrête au juste la démocratie d'opinion ? Quand dans son rapport Jacques Attali suggère que les élèves notent leurs professeurs, n'est-ce pas un de ses effets ?
A. F. Si notre démocratie était vivante, ce rapport aurait été lu pour lui-même. Cela n'a pas été le cas, à tort, car quand on le regarde avec attention on a les cheveuxqui se dressent sur la tête. Et si j'étais vraiment un nostalgique du despotisme éclairé, je me féliciterais de voir un aréopage d'experts internationaux transcender les clivages partisans, court- circuiter la représentation nationale et prendre notre destin en main. Mais cette avant garde de l'intelligence nous explique qu'en sixième, les élèves devront connaître le français, l'anglais, l'informatique, être initiés à l'économie et pratiquer le travail en groupe. Toute l'idée que l'Europe se fait de l'éducation désintéressée est ainsi «bazardée» pour un objectif qui cumule les deux inconvénients contradictoires de l'irréalisme et de l'adaptation au monde tel qu'il va. Et nos spécialistes de la solution des problèmes préconisent de surcroît l'évaluation des professeurs par les élèves, ce qui est une monstruosité. L'école est ce lieu où celui qui sait apprend à celui qui ne sait pas. Oublier que ce dernier n'a pas les moyens d'évaluer la qualité de la transmission, c'est effacerla différence entre le travail et le jeu, l'école et le spectacle, le Maître et le bateleur.Cette proposition est débile.
J. J. La démocratie n'a rien à faire dans une salle de classe. Il faut donc délimiter le domaine de la démocratie d'opinion. L'opinion a son sens chaque fois que les usagers sont en cause. En revanche, dès qu'il s'agit de la science, elle apparaît comme la forme inférieure du savoir. Prenons l'exemple de Wikipédia. Cette encyclopédie est typique d'une certaine confusion des genres où des opinions mal élaborées peuvent s'exprimer à gogo, sur tous les sujets. Imaginons un instant que Wikipédia ait existé à l'époque de Galilée, ce n'est certainementpas son point de vue qui l'aurait emporté.

Cette extension du pouvoir de l'opinion est un héritage de Mai 68 ?
A. F. Mai 68 a été une révolution tocquevillienne parée des oripeaux du marxisme. On a redécouvert Lénine et Mao, mais il s'agissait surtoutd'une accélération de l'idée selon laquelle rien ne doit pouvoir échapper au principe d'égalité et qu'il faut en finir avec les vestiges aristocratiques : la grandeur, la beauté, la haute culture. On a, dans le sillage de 68, voulu reconstruire l'école sur la base de cet absolutisme égalitaire. Plus de notes,plus de transmission des savoirs,mais construction par chacun de son savoir. Refus de hiérarchiser les élèves, mise en cause de l'idée républicaine de talent. J'ajoute que j'ai été un acteur de 68, j'en ai gardé de beaux souvenirs mais j'y ai vu aussi l'opinion effervescente. On dit partout que 68 a été un grand moment libertaire. Mais ce fut aussi un moment intensément mimétique, tout le monde faisait comme tout le monde !
J. J. Moi aussi j'ai participé avec joie au mouvement de Mai 68. On se libérait des autorités de commandement.Nous vivions dans une société où la famille, l'école, l'armée, l'entreprise étaient autoritaires. Mais il y a aussi une autre forme d'autorité, celle de la compétence, et on a vu cheminer l'idée qu'entre le savoir et l'ignorance, il n'y avait pas une telle différence puisque tous les citoyens ont des droits égaux. La bigoterie égalitaire de 68 a été nocive. Depuis Rousseau, on a considéré que la sincéritéétait l'expression supérieure de la vie sociale. Ce n'est pas vrai. La sincérité est une valeur importante, mais ce n'est pas avec elle que l'on construit une société. Voyezle nombre d'émissions de télévision où nous voyons des gens se déshabiller. Cela n'a rienà voir ni avec la démocratie d'opinion, ni avec le savoir scientifique.

(…)
»
Le Figaro

FAR

Da Joaninha


A Ana Cristina é um poço de surpresas.

Explicação do silêncio

Armando,


Não creio que o problema da Net seja resolvido. Estou há nove dias consecutivos sem sinal ADSL. Já mandei uma carta registada, com aviso de recepção, para a administração, mas não tenho grandes esperanças. E, apesar de ser sábado, ou seja, dia de descanso, vou-lhes mandar o mail diário. Não adianta nada, mas vou-lhes contando os dias que estou sem Net.

Quando escrevo sobre o reino dos tolos sei de que estou a falar. Conheço-os há muito tempo. E não me coloco em cima de um pedestal (como fazem os críticos do país) e digo, “olhem como eu sou esperto”, “só eu tenho a verdade” e “os outros são todos burros e estúpidos”. Escrevo sobre tolos porque eu sou também tolo e estúpido. Eu não queria contratar serviço algum de uma empresa portuguesa (ou a operar em Portugal que é a mesma coisa) ou comprar seja o que for. Tinha a ideia de viver apenas com o que me coubesse nos bolsos, porque já sabia que consumir em terras lusas, é uma lotaria do caraças.

O único culpado desta situação sou eu. Já tenho idade para ter juízo e não esperar nada do engenho luso. Basta ver os melhores cérebros: Saramago, Marcelo Rebelo de Sousa, Miguel Sousa Tavares, José Sócrates, Mário Soares, Luís Filipe Menezes etc. etc. etc. etc. um rol de iniquidades, mas é aquilo que temos, e que devemos acarinhar e amar como nosso. Foi o Salazar que lançou esta visão de que somos pequenos mas capazes de grandes coisas, e usar uma máquina de propaganda (hoje chama-se publicidade) para sustentar essa ideia, e todos convencer de que é verdade. Por isso, o orgulho pátrio é insuflado por vitórias de lusitanos em todas as partes do mundo (milhões de Cristianos Ronaldos fazem mirabolantes coisas).

O Severo disse-me que vinha no dia 6 de Abril. Já mudou outra vez? Vê se arranjas um sítio mais perto para o jantar. A Parede fica muito longe. São mais de 50€ de distância. Estou cá com a ideia de esta porcaria da Net ainda me vai fazer gastar bom dinheiro e tenho de poupar. Não sei o que será, mas conhecendo os lusos como conheço, é a dedução lógica.

Um abraço.

Maturino Galvão

Berlim (7)


Im Jüdischen Museum. Berlim. Set./Out. 2007

Foto Sérgio Santimano

terça-feira, 11 de março de 2008

Allan David Bloom: A poesia é indispensável

“A poesia é indispensável aos homens. Mas o tipo de poesia que irriga a sua alma estabelece a diferença radical entre as formas de compreensão da vida, que, ela, nada possui de poético. Sócrates esboçou um novo género de poesia, que o conduz para lá de si mesmo, que não reduz a alternativa a uma escolha entre o trágico e o cómico, e que apoia a vida filosófica. Sócrates oferece o princípio que Aristóteles desenvolverá na Poética, e que ilustra as obras de um Dante ou de um Shakespeare. Trata-se sempre de poesia, mas de uma poesia que brilha e emite signos para lá dela própria.”

“Na análise que propõe da inteligência homérica, a primeira etape de Sócrates consiste em determinar a natureza de um poema. Um poema, afirma-o, tal como uma pintura, possui um modo de existência bastante singular. Representa outros seres particulares que, por seu turno, não devem o seu ser senão à participação num ser singular, e subsistindo por si-próprios. A Poesia depende do mundo que nos envolve; ela não realiza os seus objectos, e a sua força é proporcional à profundidade com que os envolve”.

In “The Republic of Plato”, Basic Books, N.York

FAR

Da política (5)

"Sim, e agora?

Rui Tavares mistura várias coisas no mesmo saco no seu artigo de hoje no Público, entre elas: a) A avaliação dos méritos genéricos da escola pública; b) A avaliação da pedagogia dominante no nosso ensino; c) A avaliação do modelo de gestão escolar hoje vigente.

No fim, acusa a Ministra e o Governo de terem baralhado tudo: “Um discurso que nos diz que todo o ensino público está mal não é nem nunca será reformista.” Peço desculpa, mas a confusão é dele.

Deixo, porém, à Ministra o encargo de se defender a si mesma, e passo a explicar a minha opinião sobre o tema. Sinteticamente, porque tem que ser:

1. Avalio muito positivamente o desempenho global do ensino público após o 25 de Abril de 1974. Transformou o analfabetismo num fenómeno residual. Alargou drasticamente os anos de ensino obrigatório. Chegou a todo o país. Permitiu a milhões de jovens concluírem os seus estudos secundários e abriu as portas da universidade a centenas de milhares deles.

2. Repudio a retórica sobre o eduquês como uma catilinária reaccionária e ignorante que pretende fazer-nos recuar aos tempos anteriores a Coménio (o fundador da pedagogia moderna que os pobres críticos confundem com Rousseau).

3. Acredito que a escola pública tem condições para superar a sua actual crise de forma a continuar a assegurar a educação universal e gratuita primária e secundária a todos os que a ela queiram recorre.

4. Não tenho o menor desejo de polemizar sobre se as coisas teriam sido melhores ou piores se outro caminho tivesse sido seguido. Fizemos o que fizemos, e fizemo-lo genericamente bem.

5. Interessa-me exclusivamente discutir os problemas da escola pública de hoje e encontrar para eles as melhores soluções.

6. Não acredito que haja respostas definitivas para os problemas, válidas independentemente das épocas e das circunstâncias. Julgo, por isso, que certos arranjos que provaram ser adequados ou ao menos neutros no passado se encontram hoje obsoletos.

7. Tal como vejo as coisas, a escola pública tem hoje dois grandes desafios pela frente: a) o desafio da adaptação do conteúdo do ensino às necessidades da sociedade contemporânea; b) o desafio da gestão criteriosa dos recursos ao seu dispor.

8. O primeiro desafio é o mais difícil e exigente. Não falarei dele agora, excepto para dizer que as potencialidades da escola pública a esse nível só poderão ser libertadas se se resolver primeiro o segundo, dado que, sem isso, não teremos recursos para o fazer.

9. A escola pública é hoje um local de esbanjamento das capacidades dos professores e dos alunos. O sistema por ele responsável existe há muito tempo, mas só na última década se converteu num travão essencial ao progresso.

10. As escolas públicas têm sido geridas, perante a complacência do governo central, por uma aliança perversa entre a máquina burocrática da 5 de Outubro e os sindicatos dos professores.

11. Como tem sido observado por múltiplos comentadores, os professores presentemente não são avaliados nem prestam contas a ninguém. Esta situação insólita, sem par, ao que julgo, em qualquer país desenvolvido, tem que terminar. Este é que é o problema.

12. Tal como a pressão sobre o Ministério da Saúde atingiu o seu clímax quando se encontrava prestes a entrar em vigor o controlo dos horários dos médicos e a abertura de farmácias nos hospitais, os professores mobilizaram-se em massa para bloquearem o Ministério da Educação quando se aproxima o momento decisivo em que eles começarão a ser avaliados e em que entrará em vigor o novo regime de gestão das escolas.

13. Nestas condições, é ingénua a reivindicação do diálogo da Ministra com os professores, quando é claro que os sindicatos recusam qualquer forma de avaliação e temem perder o controlo sobre as gestão das escolas. Alguma vez propuseram outra coisa que não fosse a pura e simples manutenção do statu quo?

14. Soa-me estranha aos ouvidos a afirmação de que a reforma não pode ser feita contra os professores. Trata-se de uma constatação ou de uma ameaça? Porque, se, como parece, é uma ameaça, a resposta é muito simples: os professores que boicotarem a avaliação não serão promovidos e poderão eventualmente ser alvo de processos disciplinares.

15. Pretender o contrário é aceitar que a política educativa deve ser confiada ao soviete dos professores. Digo soviete para não dizer corporação, visto que esta palavra parece ferir muito certos ouvidos.

16. Sustento que a manifestação de sábado passado foi uma vitória de Pirro, pela simples razão de que nem o PCP, nem os sindicatos, nem os restantes partidos da oposição sabem o que fazer com ela? Semana de luto? Que tal semana da fome? Greve geral da função pública? E depois? É eleições antecipadas que pretendem? Para quê? Para serem derrotados nas urnas?

17. As mesmas pessoas que há semanas declaravam defunto o movimento sindical encontram-lhe agora insuspeitadas virtudes. Pois a verdade é que os sindicatos continuam, como sempre, amarrados à política suicida do PCP.

18. Já outros fizeram notar que o Governo continua a não depender de ninguém nesta matéria, desde que não se esqueça que o ensino existe para educar os alunos, não para empregar os professores, e desde que focalize as suas atenções no tema da gestão escolar, que é o nó da luta pelo poder que estamos a presenciar.

19. De modo que me parece que a pergunta do Rui - “Contentes, agora?” - deverá antes ser endereçada aos sindicatos e aos professores que com eles alinharam.
"

João Pinto e Castro, 10 Março 2008

Com a devida vénia ao Cinco Dias

Ainda Dili (9)


Pintura João de Azevedo

segunda-feira, 10 de março de 2008

JL Zapatero: Diálogo e abertura contra crise!

A Espanha deu mais uma grande lição à Europa. Enquanto Sarkozy quase conduziu a direita francesa à beira do abismo e Sócrates insiste na sua política de reformas audaciosas, Zapatero ganha confortavelmente as Legislativas por uma margem quase a raiar a maioria absoluta, esmagando a Esquerda Unida e os nacionalistas bascos e catalães, ao mesmo tempo que conteve a vaga da direita unida com a hierarquia católica ortodoxa.
O espectro do fim do verdadeiro "milagre económico espanhol” - que se alongou por cerca de uma dezena de anos - tornou mais imperativa a reforma e acutilância da direcção do PSOE, geração Zapatero, que tem audaciosos estrategos, uma imagem de marca de grande dinamismo e um brilho internacional indesmentível. José Sócrates só tem a ganhar em seguir o modelo Zapatero!


"Par contraste, le dynamisme économique n'a-t-il pas été favorisé par un consensus sur la politique à mener ?
C'est le cas : contrairement à la France, les deux principaux partis espagnols sont libéraux du point de vue économique. La politique conduite par les gouvernements depuis la Transition a été très favorable aux entreprises. Le franquisme était dirigiste. Beaucoup d'entreprises étaient publiques à la mort de Franco, et Felipe Gonzalez en a privatisé un grand nombre. Dans les années 1990, les opérations de fusions-acquisitions ont été encouragées, notamment dans la banque. Elles ont abouti aux deux grandes banques que sont actuellement le Santander et le BBVA.
A la même époque, de nombreux pays d'Amérique latine ont ouvert leur économie. Des entreprises espagnoles encore publiques à l'époque y ont investi, encouragées par les pouvoirs publics. C'est le cas de Telefonica, d'Iberia ou de Repsol, par exemple. Depuis, les entreprises espagnoles se sont déployées partout. Emilio Botin, président du Santander, passé du 12e au 8e rang mondial en 2007, n'hésite pas à dire que son objectif pour 2008 est de prendre la place de Citigroup comme numéro un mondial ! C'est un discours de conquérant.

La présence à l'étranger de quelques grands groupes suffit-elle à pérenniser le modèle de croissance espagnol ?
Non, elle leur permet de diversifier les risques, mais pas d'assurer la pérennité du modèle de croissance national. Les banques espagnoles ont un bon "matelas" pour faire face à la crise. La Banque centrale leur a imposé la prudence en leur interdisant d'utiliser certains instruments financiers considérés comme trop risqués. Mais la croissance ne repose pas sur des activités à forte valeur ajoutée : on a misé sur le tourisme, le BTP, la banque de détail. La seule exception, c'est l'énergie, avec une expertise dans les énergies renouvelables, l'éolien et le solaire en tête. Mais ça ne va pas beaucoup plus loin. On a détruit les côtes en alimentant la corruption, on n'investit pas dans la recherche, on ne fait pas suffisamment d'enfants : c'est un modèle qui n'est pas durable.
L'Espagne est encore sur sa lancée, elle bénéficie d'une image de grand dynamisme, mais le modèle s'épuise, et la crise économique internationale ne va pas l'épargner. A Sciences Po, des élèves d'Europe de l'Est s'inscrivent à mon cours pour comprendre comment on peut se développer grâce à l'Union européenne (l'Espagne a bénéficié de plus de 200 milliards d'euros de fonds européens depuis son adhésion en 1986). Et je leur réponds que l'Espagne est en péril : nos "trente glorieuses", de 1977 à 2007, sont sans doute achevées.
"
Sylvia Desazars de Montgailhard, Les "trente glorieuses" de l'Espagne s'achèvent. Le Monde


FAR

Hua Hin (2)

 

 

 
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Hua Hin. Tailândia. 2008

Fotos FFC

Uma estranha "lógica democrática" (3)


A.Cabral no Bitoque

Uma estranha "lógica democrática" (2)

Outra coisa que o nosso PM disse, na mesma entrevista, foi algo deste género: "existem muitos problemas nas escolas que tem de ser resolvidos, mesmo que isso custe aos professores". Depreende-se daqui que Sócrates considera os professores parte do problema e não da solução nas escolas.

Uma estranha "lógica democrática" (1)

Acossado pela manifestação dos professores, o nosso Primeiro-Ministro José Sócrates saiu-se hoje com esta maravilha:

«Os portugueses tem de entender que a alternativa às reformas é ficar tudo como estava»

Ora, como é evidente, existem muitas outras alternativas a "ficar tudo como estava" diferentes das "reformas". Este newspeak socrático tem por objectivo fazer-nos crer na inevitabilidade das políticas, enfim, como se escreveu já por aqui, na ideia de que as "reformas" são coisas feitas por técnicos, sem qualquer objectivo político ou motivação ideológica. Mais, a sua suposta "necessidade" inibe qualquer escrutínio aos seus próprios resultados; não se pode avaliar as linhas orientadoras de uma política, ou sequer a habilidade ou inabilidade de um político, quando tudo o que se faz é apresentado como absolutamente "necessário".
Chegou o momento de dizer: senhor PM, "reformas" há muitas. As suas "reformas" não são nenhum santo graal, e nada nelas nos diz a priori que avançam no sentido correcto. Como qualquer política está sujeita ao nosso escrutínio.

domingo, 9 de março de 2008

Da política (4)

"(...)
Não há Estado em que os agentes da polícia sejam os sages do reino. (Não mandem, por exemplo, polícias de giro apurar quantas camionetas saem de um sítio à mesma hora, por muito logísticas que sejam as preocupações de quem ordena - porque uma vez irão perguntar ao sindicato, e dá inquérito, e, na seguinte, vão perguntar às escolas, e dá inquérito). O exercício da função policial - o exercício de toda a função repressiva do Estado - terá sempre, para ser legítimo e aceitável, de mover-se entre a insuficiência e o excesso, entre o laxismo e a brutalidade. Mas há Estados de direito, como o nosso, em que um qualquer D.L. 406/74, de 29 de Agosto, ainda se permite regulamentar (e condicionar) o "livre exercício", pelos cidadãos, do direito de "se reunirem pacificamente em lugares (…) particulares, independentemente de autorizações, para fins não contrários (…) à ordem e à tranquilidade públicas". Por muito que a conjuntura histórica possa ter justificado este parreco, digam--me lá o que é que isto faz na nossa ordem jurídica. E contudo, quando se trata dos direitos de reunião e manifestação, este é um diploma que as autoridades - e a polícia também - devem fazer acatar. Mas nele não estão só envolvidos os três maiores partidos do regime (sendo que o Bloco apenas não existia e o CDS até se queixava de não estar no Governo). Estamos todos os que, estando à data de boa saúde mental, deixámos correr trinta e quatro anos sem balbuciar uma estranheza. Fica à consciência dos deputados da Nação. Que devem estar mais próximos da sageza de Estado do que o tal polícia de giro.
"
Nuno Brederode Santos. Diário de Notícias, 9/03/2008

Berlim (6)


Im Jüdischen Museum. Berlim. Set./Out. 2007

Foto Sérgio Santimano

NY. Times: Não haverá perestroika em Cuba!

O famoso jornal acabou finalmente por analisar o que se está a passar em Cuba. E o que nos diz para nos acalentar a esperança? Que Raúl é mais um “ pragmático do que um agente de mudança” e que Cuba - o sistema político, principalmente - continuará a ser inflexível sobre as liberdades políticas. E a depender da ajuda “ pequena “ dos seus amigos, em especial da Venezuela, que lhe envia 92 mil barris de ouro negro/ dia e lhe deu 2 biliões de dólares a fundo perdido, nos últimos dois anos, de acordo com um artigo rubricado por Ian Bremer, politólogo associado do matutino nova-iorquino.

A China é o segundo parceiro solidário, com trocas bilaterais a dispararem em flecha. Os chineses introduziram grandes melhorias nas comunicações e no sistema de Transportes, por forma a invadir a ilha com os seus gadgets técnicos e de vestuário, subentende-se perfeitamente o estilo também usado em África.

Outros parceiros importantes no processo de desenvolvimento cubano são a Espanha, o Canadá e o reino árabe do Dubai. A Espanha investiu a fundo no Turismo na ilha, tirando partido de uma relação cultural muito forte. Tudo corre sobre rodas e o superavit comercial é muito animador. O Canadá investiu no sector mineiro e o Dubai prepara-se para construir um grande porto comercial que poderá dominar as Caraíbas.

Como frisa I. Bremer, na actualidade o “mandato de Raúl Castro parece desenrolar-se sem vagas”. Vai tentar melhorar o nível de vida, mas mantendo o controlo e a vigilância política. Ele não tem a envergadura de Fidel e, se tentar lançar reformas na Economia, a liberalização à chinesa, como se apregoa, a paciência do povo pode esfumar-se se as coisas se agravarem ainda mais nesse plano, aponta o politólogo. Por outro lado, tem que manter o “moral” nas Forças Armadas, que controlam apertadamente certos sectores económicos e não permitirão que alguém os tente privatizar.

FAR

Ovo de Páscoa (2)


Alvin e Heidi Toffler

Adquirido nesta pastelaria

Ovo de Páscoa (1)

“Marx retoma e prolonga um dos grandes mitos escatológicos do mundo asiático-mediterrânico, a saber: o papel redentor do Justo (o “eleito”, o “ungido”, o “inocente”, o “mensageiro”; nos nossos dias o proletariado), cujos sofrimentos são chamados a mudar o estatuto ontológico do mundo. Com efeito, a sociedade sem classes de Marx e a consequente desaparição das tensões históricas encontram o seu precedente mais exacto no mito da Idade de Ouro que, segundo múltiplas tradições, caracteriza o começo e o fim da História. Marx enriqueceu este mito venerável de toda uma ideologia messiânica judeo-cristã: por um lado, o papel profético e a função soteriológica que ele atribui ao proletariado; por outro, a luta final entre o Bem e o Mal, que pode aproximar-se facilmente do conflito apocalíptico entre o Cristo e o Anticristo, seguido da vitória decisiva do primeiro. É até significativo que Marx retome por sua conta a esperança escatológica judeo-cristã de um fim absoluto da História;...”
Mircea Eliade, O Sagrado e O Profano,

sábado, 8 de março de 2008

E os Desertos?

Deserto de Mojave
Estados Unidos, Califórnia.













ELOGIO AO AMOR - Miguel Esteves Cardoso

Quero fazer o elogio do amor puro. Parece-me que já ninguém se apaixona de verdade.
Já ninguém quer viver um amor impossível.Já ninguém aceita amar sem uma razão.
Hoje as pessoas apaixonam-se por uma questão de prática.
Porque dá jeito. Porque são colegas e estão ali mesmo ao lado.
Porque se dão bem e não se chateiam muito. Porque faz sentido.Porque é mais barato, por causa da casa. Por causa da cama. Por causa das cuecas e das calças e das contas da lavandaria.Hoje em dia as pessoas fazem contratos pré-nupciais,discutem tudo de antemão, fazem planos e à mínima merdinha entram logo em 'diálogo'.

O amor passou a ser passível de ser combinado.
Os amantes tornaram-se sócios.Reúnem-se, discutem problemas, tomam decisões.
O amor transformou-se numa variante psico-sócio-bio-ecológica de camaradagem.
A paixão, que devia ser desmedida, é na medida do possível.

O amor tornou-se uma questão prática.
O resultado é que as pessoas, em vez de se apaixonarem de verdade,
ficam 'praticamente' apaixonadas.
Eu quero fazer o elogio do amor puro, do amor cego,do amor estúpido, do amor doente, do único amor verdadeiro que há,
estou farto de conversas, farto de compreensões, farto de conveniências de serviço.
Nunca vi namorados tão embrutecidos, tão cobardes e tão comodistas como os de hoje.

Incapazes de um gesto largo, de correr um risco, de um rasgo de ousadia,são uma raça de telefoneiros e capangas de cantina,malta do 'tá tudo bem,
tudo bem', tomadores de bicas, alcançadores decompromissos, bananóides, borra-botas, matadores do romance, romanticidas.
Já ninguém se apaixona?
Já ninguém aceita a paixão pura, a saudade sem fim,a tristeza, o desequilíbrio, o medo, o custo, o amor, a doença queé como um cancro a comer-nos o coração e que nos canta no peito aomesmo tempo?
O amor é uma coisa, a vida é outra. O amor não épara ser uma ajudinha. Não é para ser o alívio, o repouso, o intervalo, apancadinha nas costas, a pausa que refresca,
o pronto-socorro da tortuosa estrada da vida, o nosso 'dá lá um jeitinho sentimental'.
Odeio esta mania contemporânea por sopas e descanso.
Odeio os novos casalinhos. Para onde quer que se olhe, já não se vê romance, gritaria, maluquice, facada, abraços, flores.
O amor fechou a loja.
Foi trespassada ao pessoal da pantufa e daserenidade. Amor é amor.
É essa beleza. É esse perigo.
O nosso amor não é para nos compreender, não épara nos ajudar, não é para nos fazer felizes.

Tanto pode como não pode.
Tanto faz. É uma questão de azar. O nosso amor não épara nos amar, para nos levar de repente ao céu, a tempo ainda deapanhar um bocadinho de inferno aberto.
O amor é uma coisa, a vida é outra. A vida às vezes mata o amor.
A 'vidinha' é uma convivência assassina.
O amor puro não é um meio, não é umfim, não é um princípio, não é um destino.

O amor puro é uma condição.
Tem tanto a ver com a vida de cada um como o clima.
O amor não se percebe.Não dá para perceber. O amor é um estado de quem se sente.
O amor é a nossa alma. É a nossa alma a desatar.
A desatar a correr atrás do que não sabe,não apanha, não larga, não compreende.

O amor é uma verdade.
É por isso que a ilusão é necessária. A ilusão é bonita, não faz mal.
Que se invente e minta e sonhe o que quiser.
O amor é uma coisa, a vida é outra.
A realidade pode matar, o amor é mais bonito que a vida.
A vida que se lixe. Num momento, num olhar, o coração apanha-se para sempre.
Ama-se alguém. Por muito longe, por muito difícil, por muito desesperadamente.O coração guarda o que se nos escapa das mãos.
E durante o dia e durante avida, quando não esta lá quem se ama, não é ela que nos acompanha - é o nosso amor,
o amor que se lhe tem.
Não é para perceber. É sinal de amor puro não se perceber,
amar e não se ter, querer e não guardar a esperança, doer sem ficar magoado,
viver sozinho, triste, mas mais acompanhado de quem vive feliz.
Não se pode ceder. Não se pode resistir.
A vida é uma coisa, o amor é outra.
A vida dura a vida inteira, o amor não.
Só um mundo de amor pode durar a vida inteira.
E valê-la também.

Portugal Hoje..








Será que isto, quer dizer alguma coisa ??

Ainda Dili (8)


Pintura João de Azevedo

Telegramas

Quénia: Reformas globais para reforçar coligação - Os beligerantes quenianos encontraram os caminhos da paz civil, sob a batuta de Kofi Annan, o antigo secretário-geral da ONU, e de fortes pressões do Governo de GW Bush. O espectro de uma situação social e económica, à la Zimbabué, de aterradora configuração, culminou com a realização de um governo de Coligação, entre os dois partidos maiores do país, o Movimento Democrático Laranja, detido por Raila Odinga, e o União Nacional Africana do Quénia, de M. Kibaki, o polémico PR reeleito.

Numa entrevista ao F. Times, ontem, o indigitado PM e líder da Oposição, Raila Odinga, sublinhou reiteradamente, que a “coligação está assente, de facto, numa indesmentível plataforma para realizar reformas. Primeiro, reformas na Constituição e, numa segunda fase, reforma agrária. A sobrevivência deste acordo dependerá do sucesso da implementação destas medidas de base”. Isto quer dizer, nada mais, nada menos, que o Quénia vive sentado sobre um barril de pólvora. E as duas primeiras semanas, até 22 deste mês, serão cruciais na revelação das hipóteses políticas estabilizadoras que passam pela discussão no Parlamento das alterações constitucionais.

“Não se deve esquecer o passado, mas deve-se perdoar”, acentuou o indigitado PM, chefe de fila do segundo maior partido e líder populista do Quénia. Apesar dos “riscos” de um falhanço politico, de consequências imprevisíveis, Odinga aponta para as necessidades de investimento na reconstrução de largas zonas do país. Uma nova reforma agrária, que combata a desigualdade e diminua a tensão racial entre as diferentes etnias, bem como o combate à corrupção constituem outras das medidas essenciais do PM, que se assume como “executivo”, e censura os que só sabem fazer reformas no papel…

Síria/Arábia Saudita: braço-de-ferro na reunião da Liga Árabe, em Damasco? - É mais um episódio das paradoxais e temíveis interacções laico-religiosas entre as comunidades de países sunitas (waabbhistas, inclusas) e as Xiitas (lideradas pela dupla Irão/ Síria), o que estamos assistir para tentar salvar do falhanço a próxima reunião/ cimeira da Liga Árabe, aprazada para este mês, com data incerta. O rei Abbdulah, da Arábia Saudita, protector do antigo PM libanês, de ascendência saudita, Rafic Hariri, vítima de atentado mortal há cerca de três anos, envida todos os esforços para conter os ímpetos militaristas sírios e as suas ligações com o Irão, de estrutural causalidade recíproca.

O futuro do mundo árabe preocupa muito as dinastias proto-despóticas que controlam os Estados mais poderosos da zona. O inverosímil desenvolvimento do Xiismo ortodoxo mais radical, que se está a acentuar no Irão, onde as Legislativas dentro de uma semana, poderão revelar um novo endurecimento do regime político-religioso dos Guardas da Revolução em conluio com o clérigo, sob o alto patrocínio de um Guia Supremo, Khamenei, que desiludiu tudo e todos, ao tomar partido pelas medidas e ambições de Ahmid-Nejhad, tem vindo a dar força ao ambíguo PR sírio, Bashar-El-Assad, para ridicularizar a presença naval e militar dos EUA no Golfo, e tentar perpetuar o controlo politico do Líbano, ad eternum.

Dois politólogos especialistas nas questões do Médio Oriente, das Uni. de Princeton e Oklahoma, disseram ao NY Times, hoje, que o rei saudita jamais perdoará as ofensas que o PR sírio lhe fez, aquando da guerra relâmpago do Hezbollah contra Israel no Líbano, por um lado. Por outro, os sírios querem obrigar os sauditas a financiar tudo, esperando exaurir , a longo prazo, o bom estado de saúde das finanças sauditas, acabando por os vencer no terreno dos jogos de influência, o que parece ser uma miragem sem sentido nem consistência dos conselheiros do PR sírio.

EUA: revista Rolling Stone apoia Obama - O último número de R. Stone-revue, uma das mais fascinantes experiências do New Journalism mundial, apoia sem subterfúgios Barack Hussein Obama como candidato democrata à Presidência dos EUA. Em termos laudatórios e surpreendentes, a jornalistagem traça mesmo uma iconografia da “maquinaria da esperança” que deve ter a ver com os célebres conceitos de Deleuze/ Guattari sobre máquinas desejantes e corpos sem orgãos, o que não é despiciendo… “Graça, extraordinária honestidade emocional e intelectual, inteligência, juventude e magnetismo”, é o cortejo de elogios dispensados pelo famoso magazine. Que para fazer ainda mais engagé, como diria o outro, cita uma fonte anónima do staff de GW. Bush, da banda dele, que invoca com entusiasmo que Obama está a “implementar uma máquina de esperança e marcha”…Das últimas novidades da equipa Obama, há a reter uma série de demissões no organigrama dos conselheiros, ao que parece insatisfeitos com o fraco peso étnico dos afro-americanos nas instâncias programáticas nucleares do candidato. Tudo se decidirá na Pensilvânia, com efeito!

FAR

sexta-feira, 7 de março de 2008

Da política (3)

"Quanto pior, melhor

Caro Francisco, apesar de não saber o que é a “direita do comentário”, vou acusar o toque.
Quer queiras, quer não, a escola pública, com todos os seus problemas foi um dos, senão o maior, caso de sucesso da democracia portuguesa. Foi, provavelmente, o maior fenómeno de coesão social da nossa comunidade.
Não concordo com o modelo global do sistema mas não me custa admitir estes factos.
Não sei onde tu e o Vasco Pulido Valente viram essa catástrofe das últimas décadas (presumo que pensas que antes “dessas” décadas as coisas estavam melhores...) cheias de deslegitimação dos professores, de cultura do bom selvagem, e dessa coisa a que chamas “ideia torpe de democraticidade”.
Devolvo-te o comentário: este rapaz tem 3 filhos, dois numa escola privada e um na pública. O da pública (com 18 anos) já conta um lamentável “chumbo”, recebo periodicamente relatórios sobre a sua performance e ausências das aulas e para te ser franco não encontro esse estado miserável de facilitismo que tu vês. Bem sei que o Vasco Pulido Valente e outros como ele lidam, como eu, diariamente com problemas escolares mas devemos ter, com certeza, experiencias diferentes.
A questão das faltas é aliás um argumento que francamente me espanta. Por um lado vejo criticas ao facilitismo das escolas, por outro vejo as mesmas pessoas berrarem a favor do “chumbo” por faltas. Mas existirá coisa mais fácil que chumbar um aluno por faltas sem sequer querer saber o que se passa? O que será melhor: deixar a escola que conhece a situação decidir ou permitir que uma lei cega decida uma carreira académica? Isso não é educar, é facilitar a tarefa a quem está numa escola como quem está num qualquer serviço que não lida com a construção do futuro do maior activo de uma comunidade.
Como em quase todos os sectores da sociedade portuguesa grassa, isso sim, uma falta de cultura do mérito, de ausência de avaliação, de desresponsabilização, de amiguismo e de facilitismo. Estes defeitos não são exclusivos, pelo contrário, do nosso sistema de educação. Isto acontece em todos os sectores da nossa comunidade e, é preciso dizê-lo, também na iniciativa privada.
Sustentar que não se deve avaliar os professores porque eles, supostamente, não avaliam os alunos é pior que uma mentira, é um contributo para deixar tudo como está. Pior, é um argumento que serve para destruir o que de bom há no nosso sistema escolar. A verdade é que quem avalia (e é isso que os professores fazem todos os dias) não é avaliado e isso sim é causador das maiores iniquidades.
"
Pedro Marques Lopes.( Em reposta a post de Francisco Mendes da Silva). 31 Da Armada.
(Com a devida vénia ao 31 Da Armada)

Da política (2)

"Os professores

São muitos e até têm razões de queixa. Mas o grande número ainda não confere poder de veto político e os motivos para protesto não lhes dão razão na sua oposição global à reforma da escola pública. Como sucede com a generalidade das lutas de carácter sectorial, centradas na defesa de interesses profissionais, a sua capacidade para vingar na opinião pública e para vergar o poder político é reduzida.

Há quem tenha a ilusão de que milhares de professores na rua podem arrastar a demissão da ministra da Educação e paralisar as reformas em curso. Não se dão conta, porém, de duas coisas elementares: primeiro, Maria de Lurdes Rodrigues já deu sobejas provas de que não se deixa impressionar pela contestação; segundo, Sócrates nunca poderia ceder numa reforma essencial para a modernização do país, por causa do protesto profissional. Ainda que este conte com o apoio dos habituais (e dos novos...) "partidos de protesto", a instrumentalização partidária de lutas profissionais não ajuda nada ao seu êxito, antes lhes retira legitimidade. De resto, para além de justa em si mesma, a reforma da educação até pode render mais votos na população em geral do que os que faz perder entre os professores...

A reforma do ensino público é essencial à sustentabilidade da escola pública, à melhoria do seu desempenho e à correcção dos vergonhosos indicadores nacionais no que respeita ao insucesso escolar e ao défice de qualidade do ensino. Tínhamos escolas e professores a mais e qualidade e produtividade a menos. A escola funcionava a meio tempo para a generalidade dos alunos e nem sequer proporcionava aulas de substituição no caso de falta dos professores. Uma insólita carreira profissional "plana" fazia prevalecer a antiguidade, e não o mérito, na progressão profissional. Faltava tanto uma genuína avaliação de desempenho como mecanismos elementares de selecção qualitativa dos professores. Um sistema de autogestão no governo das escolas gerava "endogenia administrativa", défice de autoridade e falta de responsabilidade perante o exterior. Em consequência da sua degradação, a fuga da escola pública acentuava-se. Era preciso mudar quase tudo, portanto.

Os professores bem podem queixar-se da avalancha que lhes caiu em cima desde há três anos e que alterou profundamente a sua condição profissional. Mais tempo na escola, aulas de substituição e maior controlo da assiduidade, mais dificuldade de progressão na carreira, mais exigências de avaliação dos alunos e de informação aos pais, um exigente regime de avaliação, um novo sistema de governo escolar que lhes retira o monopólio na gestão escolar. Sentem-se vítimas de uma revolução que lhes cai em catadupa sobre a cabeça, sem tréguas, ainda por cima acompanhada do congelamento de progressões na função pública, que condena muitos professores à baixa remuneração de entrada na actividade.

Enquanto o Governo dá mostras de querer corrigir em quatro anos os erros e omissões de 30 anos, os professores adoptaram em geral uma posição radicalmente conservadora e reactiva. Mal habituados a levar sempre a melhor contra a 5 de Outubro, arrancaram logo em 2005 com uma greve a exames. Perderam, mas não se conformaram, tendo-se oposto irresponsavelmente a todas as mudanças, desde a redução das escolas sem alunos até ao concurso plurianual de professores, desde o novo estatuto da carreira à reforma da gestão escolar. O radicalismo sindical da Fenprof, instrumento sindical do PCP, não deixou margem para nenhum acordo nem nenhuma ponte.

Costuma dizer-se que as reformas devem ser feitas com os profissionais dos sectores em causa. A tese não é em geral verdadeira, verificando-se quase sempre a oposição dos interesses profissionais afectados. Na maior parte dos casos, os profissionais são mais forças de conservação e de reacção do que de mudança. No caso da reforma do ensino público, os professores mostraram desde o princípio que ela não podia contar com a sua aceitação, muito menos com a sua colaboração. Por culpa própria, forçaram uma reforma contra eles, já que partiram em guerra contra ela, sem concessões nem compromissos.

É sem dúvida desejável que as reformas sejam feitas, tanto quanto possível, em diálogo com os grupos profissionais afectados, procurando captar o apoio ou pelo menos a não hostilidade dos sectores moderados da profissão. Mas não pode haver ilusões quanto a realizar reformas sem ter de enfrentar e de vencer muitas resistências. Não há reformas absolutamente consensuais, pois quase todas afectam interesses de grupo. Quem não queira ou não possa vencer tais resistências não deve encetar nenhuma reforma de fundo.

Se se pode ter de fazer uma reforma contra a hostilidade dos profissionais, já é ilusório pensar que se pode levar de vencida essa resistência sem ganhar o apoio daqueles que delas são beneficiários, ou seja, os cidadãos e os contribuintes, em geral, que são os destinatários dos serviços públicos e suportam os seus custos. Estará votada ao fracasso toda a reforma que não estabeleça como ponto inegociável que os serviços públicos (escolas, hospitais, tribunais, etc.) não pertencem nem estão ao serviço dos respectivos grupos profissionais, mas sim da colectividade e dos seus utentes e beneficiários. De facto, por mais legítima que seja a defesa de interesses profissionais dos professores (o que não está em causa), não existe nenhuma razão para crer, pelo contrário, que eles coincidem com os interesses das escolas e dos seus utentes, que cabe ao poder político prosseguir. Como bem disse há dias um comentador, "sem professores não há escola, mas a escola não é dos professores".

Em seu próprio benefício, os professores deviam tornar-se parte da solução e não parte do problema. Também no interesse da reforma, a ministra da Educação deve trabalhar para isolar os sectores radicais e conquistar pelo menos a compreensão dos sectores mais moderados. Mas, chegada a hora de optar, não pode sacrificar nem adiar a reforma do ensino público de que o país não pode prescindir.
"

Vital Moreira (Público, 3ª feira, 4 de Março de 2008)
(Com a devida vénia a a aba da causa)

Os vinte e nove Sonetos de Amor de Étienne de La Boétie (8)

Soneto VIII

"Quand viendra ce jour-là, que ton nom au vrai passe,

Par France, dans mes vers?Combien et quantes( combien de) fois

S´en empresse mon coeur, s´en démangent mes doigts?

Souvent dans mes écrits de soi-même il prend place.



Malgré moi je t´écris, malgré moi je t´efface.

Quand Astrée viendrait, et la foi, et le droit,

Alors joyeux, ton nom au monde se rendroit.

Ores( maintenant), c´est à ce temps, que cacher il te fasse,



C´est à ce temps malin une grande vergogne.

Donc, Madame, tandis tu seras ma Dordogne.

Toutefois laisse-moi, laisse-moi ton nom metre;


Aye pitié du temps: si au jour jet e mets,

Si le temps ce connaît( connaît cela), lors, jet e le promets,

Lors il sera doré, s´il le doit jamais être.
"

Étienne De la Boétie


FAR

Hua Hin (1)




Hua Hin. Tailândia. 2008


Fotos FFC

Da política (1)

"LUTA SINDICAL OU LUTA POLÍTICO-PARTIDÁRIA?

Nunca o interesse político do PCP em controlar os sindicatos foi tão evidente como no caso da Frenprof, desde o início da "luta" dos professores que é evidente a gestão política de todo o processo, bastando acompanhar as posições políticas do PCP para prever a actuação seguinte da frente sindical.

Depois de pedir a demissão da ministra a Fenprof já decidiu só aceitar negociar com o primeiro-ministro o que permite uma maior capitalização dos ganhos políticos, o próximo passo do PCP vai ser pedir a demissão de Sócrates.

Compreende-se que muitos professores se "encostem" às estruturas sindicais controladas pelo PCP por acharem que têm a garantia de que estas são mais combativas, mas desta vez arriscam-se a que as suas exigências acabem num beco sem saída. É evidente que se o diálogo interessa aos professores já não interessa ao PCP cujo objectivo é o confronto político com o governo, na esperança de o desgastar. Se é evidente que a ministra da Educação não é nenhum modelo de diálogo a questão que se coloca é saber se com a Fenprof há espaço para diálogo. Duvido, desde o primeiro momento que os sindicalistas do PCP obedeciam às suas orientações partidárias e visam o confronto político.

São os professores e as escolas que perdem, nenhum governo poderá ceder perante esta lógica dos sindicatos, as manifestações não se sobreporão à legitimidade política do poder e a opinião pública está longe de apoiar a "causa" dos professores. O conflito chegou a um ponto em que ou perde Sócrates ou perde o PCP e a Fenprof, no meio perdem os professores.

Alguns professores aperceberam-se deste resultado provável mas as suas manifestações espontâneas não foram suficientes, o PCP rapidamente abafou o fenómeno. Quem hoje viu Jerónimo de Sousa a dirige-se aos professores como se fosse Lenine a discursar num dia de Outubro percebeu que a defesa legítima dos direitos dos professores já foi absorvida pela estratégia política do PCP.
"
O Jumento.
(Com a devida vénia a O Jumento)

quinta-feira, 6 de março de 2008

Jonathan Littell: "Existiram nazis de esquerda e de direita"

O autor do grande romance do ano passado, de fama mundial, J. Littell, “As Benevolentes”, encontrou-se com Daniel Cohn-Bendit, figura carismática da mouvance de esquerda dos dois lados do Reno, e falaram do livro, que acaba de ser traduzido em alemão, resultando num pave de cerca de 1400 páginas. O diálogo é muito vivo e subtil. Com incursões filosóficas. A ler aqui, clicar, Le Figaro.


«Daniel COHN-BENDIT. Vous dites souvent qu'un livre, qu'une œuvre vit sa vie. Ce livre-ci a été écrit et publié, ce n'est plus le vôtre. Il renaît en Allemagne, où il a suscité un choc prénatal très dur. Est-ce que cela vous étonne ?
Jonathan LITTELL. Je ne sais pas si cela m'étonne ou non. Je suis curieux de voir comment le livre sera reçu en Allemagne, car les lignes de fracture ne sont pas les mêmes qu'en France.

D. C.-B. Vous saviez que l'Allemagne est un pays où le débat intellectuel sur la période qui nous intéresse a été très virulent. Les Allemands ne voient pas nécessairement d'un bon œil qu'un intrus franco-américain vienne leur raconter des histoires qu'ils connaissent mieux que lui.
J. L. Je ne pense pas que ce soit le fond du problème… Le fond du problème, c'est le travail de mémoire, qui est en évolution constante. On l'a vu avec Grass l'année dernière, et avec Der Untergang l'année d'avant.

D. C.-B. Voyons comment on en est arrivé à ce livre. Vous avez une idée, d'accord. Puis vous vous retrouvez en Bosnie, en Tchétchénie, où vous êtes confronté à quelque chose que vous allez raconter plus tard, la guerre, que vous avez vécue à une autre époque. Comment cela vous a-t-il marqué ?
J. L. La guerre, c'est la guerre. On passe dans un autre mode de relation au temps. Je n'étais pas, sur place en Bosnie, par exemple, dans la position des types qui se battent, ce qui est quand même assez différent. C'est une position d'observateur. C'est vrai qu'on fréquente beaucoup de gens pas sympathiques du tout. À force de les fréquenter, on apprend un peu mieux comment ils fonctionnent.

D. C.-B. Pourquoi l'humanitaire vous a-t-il tenté ?
J. L. Cela m'a intéressé de travailler dans ce type d'environnement. Mais j'étais à Sarajevo, où on buvait des coups, on fumait des cigares et on draguait des filles, et de temps en temps il y a un obus qui tombe, et puis voilà. Pas le même ordre de grandeur que Stalingrad ou la bataille de Koursk.

D. C.-B. Maintenant, vous livrez Les Bienveillantes aux Allemands après les avoir données aux Français. Vous nous racontez deux histoires. Celle, avec un grand H, de l'armée allemande de 1941 entrant en Ukraine jusqu'en 1945 à Berlin. Vous racontez aussi l'histoire de Max Aue, un intellectuel très cultivé et homosexuel.
J. L. Vous êtes sûr… ?

D. C.-B. Un-zéro pour vous, d'accord. Disons qu'il a de temps en temps des velléités d'homosexuel. Vous situez son histoire dans le cycle de l'Orestie, l'inceste en plus. Il y a la structure de l'Orestie, mais il y en a une seconde, la musique. C'est une suite de Bach. Les titres de chapitre sont d'ailleurs « toccata » ou « allemande », etc. Pour un roman comme ça, on est d'abord surpris.
J. L. Au moins ça permet d'éviter Wagner, c'est déjà bien. Je ne l'aime pas. Et ce n'est pas parce que eux (les national-socialistes, NDLR) aimaient ça que je suis obligé de faire la même chose. Bach, c'est bien. C'est plus construit.

D. C.-B. La structure de l'Orestie pose quand même un certain problème. La mythologie grecque, c'est le destin, donc il n'y a pas de responsabilité. Les gens se sentent mal à l'aise, ils disent que déjà dans sa structure l'auteur déresponsabilise les acteurs de son histoire, et surtout le narrateur, qui écrit à la première personne.
J. L. C'est une lecture assez simplificatrice de la tragédie grecque. Il n'y a pas que le destin. Il y a l'humain, qui agit avec sa volonté, et il y a les dieux. Et les deux sont constamment frottés. C'est très complexe. Par rapport au sujet spécifiquement allemand, tous les romantiques allemands ont plongé jusqu'à la moelle dans la tragédie grecque, Kleist, Hölderlin, Schiller… Et je pense très fortement que le nazisme est une dérivée, perverse, mais quand même une dérivée, du romantisme allemand. Ce n'est pas un hasard si le plus nazi des philosophes allemands, Heidegger, s'est complètement trempé dans la philosophie grecque.

D. C.-B. Revenons-en à Max Aue. C'est un intellectuel, c'est ce qui surprend dans ce livre. De plus, c'est un intello franco-allemand, ce qui surprend évidemment en Allemagne. Il a une culture qui n'est pas simplement allemande. Quand il est à Paris, il va discuter avec tous les grands pontes du fascisme français. Il est tout à fait chez lui. L'intello, et l'intello je ne dirais pas européen, c'est un peu rapide, mais en tout cas franco-allemand, c'est quand même une bombe dans la conception du nazisme.
J. L. Très pragmatiquement, comme je ne suis pas allemand, je ne parle pas allemand, il est un peu difficile pour moi d'avoir des paramètres 100 % allemands. Ça m'aide un peu pour tricher, on va dire. Ça, c'est le côté pratique. En revanche, de façon beaucoup plus délibérée, je vois le nazisme purement allemand, mais il y a tout un phénomène européen. L'idée de l'Europe moderne, elle est née là. On lit tous les discours d'extrême droite français des années trente, tous les Brasillach et compagnie, ils ne parlent que d'Europe, et jusqu'à la fin de la guerre. Max s'insère là-dedans.

D. C.-B. Max Aue, cet intellectuel juriste, il est observateur lucide et en même temps bourreau. Il raconte tout ce qu'il voit, sauf ce qu'il fait. Dans la partie de sa vie familiale privée, il ne se rappelle pas comment et où il a tué, s'il a tué ou pas. C'est un mystère. Il est un peu le poisson pilote pour l'histoire. Cette construction littéraire donne la possibilité de jouer sur tous les tableaux.
J. L. Je ne dirais pas poisson pilote. Mais Max Aue grille d'observation, oui. Je voulais un narrateur qui puisse être lucide, donc détaché, donc distancié par rapport à tous les autres. Une partie du travail qui a été pour moi extrêmement importante, c'est justement les autres. Les lecteurs se focalisent beaucoup sur Max, mais pour moi tous les autres, tous ceux que Max décrit, étaient aussi importants. Que ce soit Eichmann, que ce soit Rebatet, que ce soit les gens que j'ai inventés, j'ai essayé de montrer toute la gamme des nazis qu'il pouvait y avoir. Du petit nazi de base jusqu'à Himmler. Et Max comme figure me servait à ça. Lui, il pouvait observer. Maintenant, par rapport à sa propre position… J'ai lu l'article d'un historien français qui a émis l'idée très intéressante que Max mentait. Moi, je n'avais jamais pensé à ça. Un nazi qui n'est pas antisémite, qui ne lit pas Rosenberg et qui préfère Flaubert est-il crédible ? Il n'y a aucune raison de croire ce type sur parole. Peut-être qu'il ment, peut-être qu'il était complètement antisémite, qu'il lisait Rosenberg, Hitler, Streicher. C'est une possibilité du texte, et tout à fait valable, je trouve.

D. C.-B. Ce qui m'a fasciné, c'est que tout à coup j'ai commencé à comprendre que nazi, cela ne voulait rien dire. Qu'il y avait une multitude de possibilités d'être nazi à cette époque. Ça ne veut pas dire qu'on l'était plus ou moins, mais d'une manière différente.
J. L. Absolument. C'est quelque chose que j'ai compris assez tardivement, au cours de recherches. Effectivement, le nazisme fonctionne comme la chrétienté au Moyen Âge. C'est un langage commun de société. Et, à l'intérieur de ce langage commun, comme le communisme en URSS, chacun se positionne. Donc il y a des courants politiques, il y a des nazis de gauche et des nazis de droite, des déviationnistes et des économistes pointus.

(...)
»
Le Figaro


FAR

Berlim (5)


Berlim. Set./Out. 2007

Foto Sérgio Santimano

quarta-feira, 5 de março de 2008

Para não dizerem que só produzo poemas...

Quando o caos está instalado e se percebe, é fácil chegar e dizer:
«Calma! Vim restaurar a ordem!»
A princípio dá ideia que as medidas estão certas, correctíssimas.
"Finalmente houve alguém que teve a coragem de dar a cara e andar para a frente..."
Mentira, tudo tem sido mentira.
A partir do momento em que não se fizeram quaisquer avaliações sérias às sucessivas reformas feitas pelos sucessivos governos, nunca se poderia mexer desta forma no campo do Ensino.
Mudou-se a LBSE. A contestação foi abafada. Em seguida, mudou-se o Estatuto da Carreira Docente que veio introduzir alterações profundas e extremamente graves, e que visava, obviamente, os docentes. Ninguém se apercebeu. O Estatuto do Aluno coloca situações que mexem com todo o sistema. O regime de faltas desculpabiliza o faltoso e dá-lhe oportunidade de vingar. Qual é o sistema educativo que permite a negligência? Sendo que um sistema educativo visa, em última análise, promover a formação de cidadãos responsáveis...
Não vi nenhum Conselho Executivo de nenhuma escola pública deste país tomar uma posição digna (entendendo por posição digna um pedido de demissão em bloco, face às situações criadas pelo ME); Não sei ( salvo a excepção da professora Almerinda Bento) de ninguém que tenha renunciado, em nome da ética, à categoria de professor titular.
Esta classe tem o Ministério e a Ministra que merece. Faz. Obedece. Nunca equacionou o quanto o seu papel - o seu verdadeiro papel - é valioso para um país.
Não tomarei parte na manifestação, não por não estar descontente, revoltado e indignado.
Não me agradam rebanhos.
Prefiro a discussão, o debate das ideias, num clima sério, honesto e transparente.
Quando o rebanho se agrupa, eleva-se um balido confuso e caótico. Ninguém se entende.
Como em certas aulas que os professores dão.

Da Capital do Império

Olá,

Os Obamaníacos estavam à espera que Terça-feira fosse o funeral da Hilária. Em vez disso o “Expresso Obama” embateu na muralha clintoniana formada pela brancalhada velha, feminina e operária e perdeu de forma contundente. O Obamessias foi reduzido outra vez à sua condição inicial de Obambi e vai ter que continuar a ter a audácia de vender esperança ao pessoal e ter esperança que o eleitorado acredite.
A Hilária não podia deixar de esconder a sua alegria no Ohio onde graças à brancalhada operária venceu folgadamente. E para chatear mais os Obamaniacos até troçou do Obama pondo o seu eleitorado a gritar “ Yes we will” (sim vamos) numa menção clara ao slogan de Obama “Yes we can” (sim podemos)
Isto depois de tal como prometido a campanha de Clinton ter começado a atirar com a loiça da cozinha ao Obama fazendo publicar fotografias do Obama com um turbante na cabeça e vestido de chefe Somali. O turbante era branco e as vestimentas encarnadas e brancas e eu quando vi a foto pela primeira vez pensei que fossem as vestimentas das aeromoças da Swiss Air.
Depois a Hilária pôs um anúncio com umas criancinhas a dormir e um telefone vermelho a tocar enquanto uma voz profunda dizia: “são três da manha. Quando o telefonar tocar na Casa Branca a anunciar uma crise quem é que quer que esteja no comando?”. A brancalhada velha, as mulheres e os operários pelos vistos apanharam um cagaço a imaginar um tipo de turbante e fato da Swiss Air a responder ao telefone na Casa Branca e deram o voto à Hilária.
Que contudo vai ter que atirar mais loiça ao Obambi para ver se este perde a figura de “cool kid” e começa a meter os pés pelas mãos a vender a “esperança e a mudança”.
É matematicamente impossível à Hilária ultrapassar Obama na contagem de delegados à convenção do Partido Democrático, pois mesmo nos poucos estados onde perde, Obama continua a obter boas percentagens eleitorais que são suficientes para manter a liderança.
A campanha eleitoral de Obama foi desde o início baseada na estratégia de vencer o maior número possível de pequenos e médios estados e garantir boas percentagens nos grandes estados como Califórnia, Nova Iorque, Nova Jersey, Ohio e Texas.
Ironicamente nos últimos dias Obama foi vítima do seu próprio sucesso. Se em Janeiro quando se iniciou a campanha poucos poderiam prever que Hillary Clinton estivesse hoje a lutar pela sua sobrevivência politica, as 12 vitórias seguidas antes de Terça-feira começaram a dar a Obama a aura de inevitabilidade com muitos dirigentes partidários a começarem a exortar Clinton a abandonar a corrida para bem do partido.
A sua derrota no Texas por margem mínima poderá com efeito ser vista como um extraordinário avanço eleitoral que contudo foi afogado no meio de cabeçalhos sobre “o regresso” da Hilária ou “o descarrilar do Expresso Obama” . Eu cá teria escolhido um cabeçalho mais Hollywood para a sua vitoria no Texas “Country for Old Woman”.
Tendo em conta a matemática para Clinton contudo a sua única possibilidade é apostar agora em ganhar folgadamente a Pensilvânia em 22 de Abril onde estão em jogo mais de 180 delegados para poder reivindicar que só ela tem a capacidade de garantir os grandes estados nas presidenciais de Novembro.
Sabe-se que a incapacidade de Obama ganhar nesses grandes estados e de ganhar entre a brancalhada operária é uma preocupação para os líderes do partido.
Os “super delegados” terão depois que decidir entre isso e o facto de que Obama provavelmente terá mais delegados à sua conta e muitos mais estados do seu lado.
A luta pelos super delegados (membros do congresso, governadores estaduais, líderes Democráticos estaduais, antigos presidentes e vice presidentes e os membros do Comité Nacional do Partido, enfim os “aparatchiks” do partido) ameaça pois tornar-se numa luta que poderá dividir o Partido Democrático par regozijo dos Republicanos. E meu, pois nada me entusiasma mais que eleições americanas com anúncios na televisão a dizerem mal uns dos outros e a meter cagaço ao pessoal.
Vai portanto haver porrada. Da grossa. A Hilária e o Bill estão a borrifar-se para a matemática e sentem–se com direito à presidência conjunta. O Obambi tem que começar a habituar-se a apanhar com a loiça da cozinha que a Hilária lhe vai lançar (como disse a sua campanha) no meio de sorrisos. Será talvez tempo do Obambi recrutar uns cães de fila para responderem do mesmo modo. As dezenas de milhões de dólares que ele continua a receber devem dar para isso.

Abraços,
Da capital do Império

Jota Esse Erre

Máquina Clinton vence no Ohio e no Texas por diferença vital

A fazer fé no jornalista do NY Times, Patrick Healy, a máquina eleitoral dos Clinton, mudada de alto a baixo nas últimas semanas, está a conseguir a queda no abismo de um dos clãs políticos mais badalados do Universo. A dureza do discurso de Hillary contra Obama, o facto do irmão deste estar implicado num processo-crime e o mundo hispânico dos emigrantes latino-americanos, deram mais um suplemento de fôlego à postulante. Obama que se cuide, portanto. Os caciques do Partido Democrático parece já olharem de outra maneira para a mulher de Bill. O afluxo de doações para a campanha dos Clinton atinge a soma colossal do 1 milhão de dólares por dia, nas últimas semanas.
A candidata explorou a aparente falta de experiência do senador de Illinois, houve derrapagens na campanha de Obama e a mulher de Bill evitou o pior, como se especulava. De assinalar, que Barack Obama perdeu em todos os grandes centros urbanos do Ohio e do Texas, o que “obrigou” o estado-maior do PD a pensar em dar uma cambalhota para vir, de novo, como ao longo de 2007, apoiar Hillary Clinton.


«Hillary Clinton has been enjoying her first real burst of momentum lately, thanks to her new advertisements and speeches questioning Obama's abilities in a crisis, raising the fact that he has not convened his Senate subcommittee to hold hearings on the Afghanistan war. A potentially embarrassing trial of a former Obama friend and contributor has begun. And major Clinton fund-raisers said that one big victory on Tuesday night would be enough to energize donors and keep $1 million or more flowing in daily.

"Each time people think we're down, like after Iowa, or South Carolina, or the February primaries, Hillary has found ways to come back up," said Jonathan Mantz, the national finance director of the Clinton campaign.

The results will also embolden her campaign's efforts to persuade the Democratic Party to factor in the delegates from Florida and Michigan, her advisers say. The party counted out those states after they moved up their primaries; Clinton stayed on the ballot in both and "won" them in January — despite having no real competition in Michigan and no real campaign in Florida. In a sign of her thinking, She shouted out to them in her Ohio victory speech Tuesday night.

"If we want a Democratic president, we need a Democratic nominee who can win the battleground states, just like Ohio," she said. "We've won Florida, Nevada, New Mexico, Arizona, Michigan, New Hampshire, Arkansas, California, New York, New Jersey, Massachusetts, Oklahoma and Tennessee!"

But for all the millions of votes Clinton has now won, simple math is still her enemy. She needs to use Tuesday night to persuade superdelegates — the hundreds of party leaders who have a vote on the nomination — to stop abandoning her. Or, at least, stop long enough for Clinton to damage him with a line of attack, goad him into a colossal gaffe (or watch him make one on his own) or rely on the media to unearth a campaign-altering scandal about him.

But it is not clear if Ohio and Texas were enough to give Clinton — a politician who has been a known quantity for 16 years— a real chance for a fresh assessment by the many superdelegates who know her well.

"The great irony is, she is now the 'hope' candidate," said Dan Gerstein, a Democratic strategist who backs Obama. "She can only hope to catch some breaks and catch Obama stumbling."
»
Patrick Healy. New York Times


FAR

Ainda Dili (7)


Pintura João de Azevedo

O terror ubuesco

A propósito do que escreví aqui:

«O terror ubuesco, a soberania grotesca ou, em termos mais austeros, a maximização dos efeitos do poder a partir da desqualificação de quem os produz: isso, creio eu, não é um acidente na história do poder, não é uma falha mecânica. Parece-me que é uma das engrenagens que são parte inerente dos mecanismos do poder. O poder político, pelo menos em certas sociedades, em todo caso na nossa, pode atribuir-se, e efectivamente atribuiu-se, a possibilidade de transmitir os seus efeitos, e muito mais que isso, de encontrar a origem dos seus efeitos num canto que é manifestamente, explicitamente, voluntariamente desqualificado pelo odioso, pelo infame, pelo ridículo.»

Michel Focault, Os Anormais (curso ministrado no Collége de France em 1975)

terça-feira, 4 de março de 2008

Itália: Ensaio de bipartidarismo pode laminar Berlusconi-III

Este magnífico artigo de Marc Lazar, um exemplar notável da cooperação intelectual franco-italiana, anuncia que o o novel Partido Democrático, de centro-esquerda, dirigido pelo edil de Roma, Walter Veltroni, tem ainda chances de derrotar nas urnas Berlusconi-III, o metamorfoseado reunificador da direita italiana, polarizada de força no recém-criado Partido das Liberdades (PDL). O marasmo estrutural que sacode a vida económica e social italiana pode terminar: os dois líderes fazem questão em subscrever as principais questões do Regime: processo eleitoral, modernização da Justiça e a modernização do assimétrico modelo industrial transalpino.

Se Prodi se deixou minar pela coligação Arco-Íris, do Centro à extrema-esquerda e verdes, Veltroni decidiu, tão-só, coligar-se com o justiceiro procurador António di Pietro, que tanto ajudou na descriminalização do aparelho de Estado tricolor nos anos 90. Berlusconi III só poderá enganar os incautos e os vencidos da modernização, apesar da chuva de promessas mirabolantes que difunde para o pequeno empresário, o profissional liberal desorientado e os comerciantes em perda de lucro por
inépcia em lidar com a mundialização.

"Cela signifie-t-il que le résultat du scrutin est écrit d’avance ? Non, et c’est là la nouveauté. L’Italie amorce peut-être sa normalisation après plus d’une décennie de transition.
Le changement provient de la naissance du Parti démocratique (PD), issu entre autres de la fusion des ex-communistes et de centristes. Le succès des élections primaires du 14 octobre dernier a mis sur orbite le nouveau parti - encore mal défini - et donné une légitimité populaire à son secrétaire, Walter Veltroni. Celui-ci se forge la stature d’un dirigeant responsable et relativement jeune (en dépit de son long passé de militance). Il affiche sa différence avec Prodi, qui a jeté l’éponge, et, habile communicateur, met Berlusconi en difficulté, voire le ringardise. Il a toutefois refusé de fonder l’identité du PD sur l’antiberlusconisme afin de décrisper la vie publique. Il s’est efforcé de rechercher un accord avec Berlusconi sur la loi électorale de type plutôt majoritaire, et, malgré son échec, il a continué de défendre ce principe. Enfin, Veltroni a élaboré une stratégie autonome. Prenant acte du décès du centre gauche, quasi incapable de gouverner, le PD coupe net les ponts avec la gauche radicale et se présente seul aux élections, ne signant qu’un accord d’apparentement avec le parti de l’ex-juge Di Pietro. Le calcul est risqué avec une loi électorale qui donne une prime de sièges au parti ou à la coalition arrivé en tête. Veltroni comblera-t-il son retard sur son rival ? Rien n’est moins sûr. Mais ses initiatives ont bouleversé la donne, et il compte en tirer profit.
Ainsi le Berlusconi III, celui de 2008, n’est sans doute plus exactement le même. A son tour, il présente une liste unique qui pourrait préfigurer un parti unitaire de droite, modère sensiblement ses propos et affirme vouloir dialoguer avec l’opposition après le vote. Honorera-t-il ses déclarations en cas de succès ? Sa conception de la politique, ses expériences passées et son obsession de faire passer ses intérêts privés avant ceux du bien public entravent la réussite de sa métamorphose.
La marche vers le bipolarisme, voire le bipartisme, se heurte aux forces de la gauche radicale, de la droite extrême et du centre, décidées à jouer leur va-tout lors de ce scrutin. Reste aussi et surtout à savoir ce qu’en penseront les électeurs tiraillés entre la lassitude, la révolte et l’aspiration au renouveau.
"
Marc Lazar. Libération


FAR

A guerra e suas justificações

O governo pró-americano da Colombia prepara a guerra na região. Assim de repente, os colombianos descobrem que as FARC acampam no Equador e recebem petrodólares de Chavez. E tem documentos que o provam, tão fiáveis, decerto, como os que demonstravam a existência de armas de destruição maciça no Iraque. Os mecanismos de poder no século XXI são assim: fazem-se nas nossas barbas, e riem da nossa inteligência. A justificação dos actos hoje em dia apenas desqualifica aquele que a produz, e assim, num apenas aparente paradoxo, desintegra a própria noção de Verdade na Política.

OTA - Março - Espectáculos



Neste mês vamos estar com : «Como é diferente o riso em Portugal» e «Paixões veniais».

O primeiro estará no bar do Teatro Extremo em Almada, dias 7 e 8 de Março - 23 horas, podem ir antes e assistir ao espectáculo «Maria Curie» (21.30h.);

O segundo estará no Ponto de Encontro - Casa Municipal da Juventude - Cacilhas, 14 de Março, 22h. ( ATENÇÃO À LOTAÇÃO DA SALA) - entrada livre

Oficina de Teatro de Almada

Berlim (4)


Auto-retrato. Berlim. Set./Out. 2007

Foto Sérgio Santimano

domingo, 2 de março de 2008

Berlim (3)


Berlim. Set./Out. 2007

Foto Sérgio Santimano

O pequeno-grande Mundo dos Ditadores em ebulição incontrolada e perene?

Pelo azar do calendário, este novel mês de Março irá fazer lume e trompete sobre três alucinantes sufrágios: Rússia (hoje, a decorrer), no Irão, as parlamentares a; e no Zimbabué, no final do mês,29, onde Mugabe vai jogar tudo por tudo para se manter à frente do país-record da inflação mundial e da desigualdade mais sanguinária. Março, marçagão, kalachs para o chão…

As coisas pioram, efectivamente, à medida que o calendário avança. O Der Spiegel e o FT deram relevo à viragem à direita no Irão, com a facção Amin-Nejadah e os Guardas da Revolução a imporem o seu diktat na selecção de candidatos ao sufrágio legislativo. Ainda não existem dados muito concretos sobre as proporções do “golpe" dos hard-liners do regime, o que se sabe é que o Guia Supremo se curvou perante o brilho das armas. O que só irá tornar ainda mais incontrolável um Médio Oriente atravessado por um estado de guerra permanente e irredutível.

Se a eleição russa de hoje, será indisfarçavelmente má, a iraniana será má com agravos incontroláveis e a do Zimbabué - presidencial e parlamentar - grotesca, segundo os qualificativos usados por G. Rachman no F. Times Blogue.

O que surge em filigrana no espectro destas três eleições-farol? Uma crítica sem limites aos postulados da democracia liberal e pluripartidária, em regra e sem sofismas. Putin fez gato-sapato das recomendações internacionais sobre os dislates da falta de representatividade e funcionamento das regras do jogo eleitoral russo. O poder iraniano fechou-se sobre si próprio e uma vaga de terror e repressão incalculáveis acabarão por destruir os fundamentos já ténues da democracia representativa iraniana. Se pensarmos que, em conjunto, as reservas petrolíferas da Rússia e do Irão ultrapassam quase em muito as da Arábia Saudita, nem vale a pena pensar na escalada infernal que nos ameaça.
Mugabe e os seus acólitos, ensaiam já novo tipo sofisticado de rumores e ameaças encapotadas para intimidarem a Oposição, que pode ter a audácia de descer às ruas para fazer frente às metralhadoras
a soldo de caciques predadores.

FAR

sábado, 1 de março de 2008

Ainda Dili (5)



Pintura João de Azevedo

De tarde

Naquele pic-nic de burguesas,
Houve uma coisa simplesmente bela,
E que, sem ter história nem grandezas,
Em todo o caso dava uma aguarela.

Foi quando tu, descendo do burrico,
Foste colher, sem imposturas tolas,
A um granzoal azul de grão-de-bico
Um ramalhete rubro de papoulas.

Pouco depois, em cima duns penhascos,
Nós acampámos, inda o Sol se via;
E houve talhadas de melão, damascos,
E pão-de-ló molhado em malvasia.

Mas, todo púrpuro a sair da renda
Dos teus dois seios como duas rolas,
Era o supremo encanto da merenda
O ramalhete rubro das papoulas

Cesário Verde

"A direita já não é o que era"

"Orfandade
Há coisas para as quais ainda não estou preparado. Provavelmente, o mal está na falta de leitura. Ando a ler pouco ultimamente, o que deve diminuir a minha capacidade de entendimento. Passo a explicar as minhas perplexidades. Tenho alguns amigos de direita ou de centro direita, para o caso tanto faz. O que é natural. E o que é para mim um «amigo de direita»? Primeiro é um amigo, o que é mais importante que ser de direita ou de esquerda. Depois, é um amigo que, nos últimos vinte anos, sem hesitações, votou sempre no PSD (nas legislativas, nas autárquicas ou nas presidenciais) ou que, sem desfalecimento, nem mal estar difuso, defendeu com unhas e dentes, a maioria absoluta de Cavaco Silva durante 8 anos (mesmo quando Cavaco dizia que não lia jornais ou pedia que o deixassem trabalhar). Ora, acontece que estes meus amigos, pelo menos os que contactei nos últimos dias, dizem-me que vão estar presentes nas manifestações de Março. Perguntei, incrédulo: - mesmo à do PCP? A essa não, é muito partidária. – Responderam-me. – Só vamos às outras, à dos professores e à da Função Pública. Eles – os meus amigos – que, ainda há pouco tempo, me diziam que os sindicatos eram apenas uma «correia de transmissão» do PCP. Só posso tirar uma conclusão: estes meus amigos estão órfãos. E o transtorno «psicológico» é tão grave que uns se viram para Salazar, outros para a «revolução». A direita já não é o que era. Perdeu a identidade.
"
TOMAS VASQUES