Soneto 11°
(Toi qui oys( entends ) mes soupirs, ne me sois rigoureux
Si mes larmes à part toutes miennes je verse ,
Si mon amour ne suit en sa douleur diverse
Du Florentin transi les regrets langoureux ;
Ni de Catulle aussi , le folâtre amoureux ,
Qui le coeur de sa dame en chatouillant lui perce ,
Ni le savant amour du migrégeois (demi-Grec) Properce ;
Ils n´aiment pas pour moi , je n´aime pas pour eux.
Qui pourra sur autrui ses douleurs limiter ,
Celui(-ci) pourra d´autrui les plaintes imiter :
Chacun sent son tourment , et sait ce qu´il endure ;
Chacun parla d´amour ainsi qu´il l´entendit.
Je dis ce que mon coeur, ce que mon mal me dit.
Que celui aime peu qui aime à la mesure.
FAR
1 comentário:
esta porra dos sonetos nunca mais acaba!
Étienne de La Boétie
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