O futuro do terceiro período do post-sovietismo é hoje escalpelizado pelo grande jornalista sénior do Libération, Bernard Guetta. O famoso editorialista lança suspeitas sobre a força da aliança entre Poutin e Medvedev. Sublinha que o novo Presidente russo quer implantar, de facto, um Estado de Direito, conforme os canônes do Ocidente.Lembra as palavras do recém-eleito PR russo em Berim: " :Defendemos, acima de tudo, o modelo do estado de Direito e o respeito das leis internacionais ".
A formação de uma OPEP-bis de parceria com o Irão, a Líbia e a Venezuela pode estar comprometida, portanto. A não ser que o tonitruante PR iraniano consiga realizar um golpe de Estado deslizante. E a China, a Rússia e os banqueiros árabes decidam investir massivamente na modernização do aparelho de extracção petrolífero da antiga Pérsia.
Por isso, a eleição de um democrata para a Casa Branca se torna muito importante para a geopolítica mundial.A mundialização agiganta-se e os novos dirigentes russos parecem estarem cientes da responsabilidade política que lhes pesa nos ombros. A NATO deixou de ser uma ameaça para a Rússia, outra das viragens estratégicas que Medvedev sustenta e quase que apadrinha.
Cet horizon paraît tellement improbable que le scepticisme n’est pas interdit, mais écoutons ce quadragénaire souriant, poupin, s’adresser, jeudi, à la crème des élites allemandes. «La Russie et l’Allemagne, lance-t-il d’emblée, sont deux pays européens» et, pour bien faire comprendre qu’il ne s’agit pas là d’un constat géographique mais d’un choix politique, il enchaîne : «Nous sommes, au-dessus de tout, attachés à l’Etat de droit et au respect de la loi internationale, par les grandes puissances avant tout». «La fin de la Guerre froide, poursuit-il, permet de bâtir une véritable coopération d’égaux entre la Russie, l’Union européenne et l’Amérique du Nord, les trois branches de la civilisation européenne». «Nous avons besoin, martèle-t-il, de débattre, aujourd’hui, d’une unité de toute l’aire euratlantique, de Vancouver à Vladivostok.» Non seulement Dmitri Medvedev plaide l’organisation du continent Europe mais, loin d’en revenir à l’ambition soviétique d’un «découplage» entre l’Europe et l’Amérique, il veut associer l’Otan, donc les Etats-Unis, à la négociation de ce «pacte régional» de sécurité européenne qu’il est venu proposer à Berlin. La Russie, dit-il en clair, est part d’un monde occidental à l’unité duquel elle veut contribuer dans un siècle où tout menace la prééminence de l’Occident.
Des mots ? Oui, mais outre que les mots comptent en politique et que la Russie a autant peur de la Chine que du monde arabo-musulman, écoutons la suite : «Comme le dit John Le Carré, la Russie est sortie du froid. Ayant abandonné le système soviétique et toute idée de le restaurer, elle place son avenir dans l’innovation […] Son haut niveau de stabilité financière, sociale et politique ouvre de nouveaux horizons à un investissement moderne et fiable [et] notre objectif n’est pas seulement d’atteindre une haute qualité de croissance économique. Il est, également, de transformer la structure entière de notre société en soutenant le développement de la classe moyenne, solide base sur laquelle construire la démocratie».
Là, l’oreille se tend. C’est là que Dmitri Medvedev retient vraiment l’attention car il passe, là, des souhaits aux faits. L’argent russe, cette force qui a tellement soutenu sa candidature, est devenu demandeur de lois et de règles afin de consolider ses droits de propriété, attirer des capitaux occidentaux et pouvoir, aussi, s’investir en Occident. Butin pris, les voleurs sont devenus conservateurs. Comme ces nouvelles classes moyennes que l’on voit prendre des vacances familiales aux quatre coins de l’Europe, ils se vivent comme Occidentaux et le successeur de Vladimir Poutine - un juriste, pas un homme du KGB - est à l’exacte image de ces yuppies russes, trop jeunes pour avoir été façonnés par le communisme et dont toutes les aspirations sont occidentales.
Dmitri Medvedev exprime une nouvelle Russie - celle qui est, effectivement, part de l’Occident.
Bernard Guetta est membre du conseil de surveillance de Libération.
6 comentários:
Errata. Não é Bérim mas Berlim, claro. FAR
façam melhor,please! Eu começo a desconfiar...FAR
Falando de ladroes e russos. Outro dia estava a ver um jogo de futebol entre o chelsea (a que muitos chamam chelski devido ao seu dono Abramovich) e o manchwster united quando ouvi os adeptos do manchester a provocar os adeptos do chelsea com o canto: "what will you do when the Russian goes to prison". Deu para rir .. Jota Esse Erre
Aí a está a prova real das coisas: Quem sabe um pouquinho, sabe que estes artigos- e não notícias...ou brincadeiras para fingir que se faz...-que selecciono, atingem o alvo porque são escolhidos a dedo por quem tem alguma experiência.Este artigo, que desapareceu num ápice da montra do Libé On Line, resume toda a tragédia russa actual, isto é, toda a terrível propospectiva de futuro da Europa e do Mundo. FAR
O barril de petróleo pode atingir os 250 dólares nos próximos 18 meses , disse ontem o novo homem forte da Gazprom, Alexey Miller, segundo anuncia hoje o The Guardian. Isto está mesmo a ficar...inacreditável! FAR
Eu começo a desconfiar...FAR
atão mas já não desconfiaste até do administrador? quem é que falta? le chat de la voisine?
Enviar um comentário